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Hector 14 février 2015 13:55

Salut Chalot,
Je suis bien d’accord avec toi sur le problème du communautarisme. J’ai navigué de façon transversale dans ma vie et fréquenté de nombreux groupes ethniques mais que faire à notre niveau quand le rejet vient aussi du groupe en question ?
"C’est en multipliant les lieux de rencontres, c’est en construisant et en faisant vivre et agir des associations laïques d’éducation populaire que l’on pourra faire avancer l’inclusion républicaine et faire reculer l’assignation de citoyens à une quelconque appartenance religieuse ou autre".
Tout ça se fait déjà, souvent à l’échelon privé d’amitiés et d’initiatives associatives, pas assez dis-tu ?
Je ne crois pas que l’intégration passe par plus de structures sociales ou culturelles. Si l’on sature un liquide de sucre, celui-ci ne fond plus. Je pense qu’il en de même pour notre société, nous avons atteins ce niveau de saturation.
Notre démographie est aujourd’hui rythmée par l’immigration et ces naissances (61% en 2014 en ile de France) assèchent notre propension à l’intégration et la transforme en une absorption pour ne pas dire en un phagocytage pur et simple.
Physiquement, nous serons tous métissés, peut être dans plus ou moins un siècle.
Qu’en sera-t-il à ce moment là de nos cultures respectives et quelle sera l’idéologie dominante ?
Je souhaiterais, bien évidemment , que nous puissions tous respecter chacun dans un esprit volontaire, égalitaire, progressiste, tolérant et laïc, mais nous sommes tous des prosélytes orgueilleux et fiers et dans ce combat social et communautaire il n’y aura à terme qu’un vainqueur.
Ce mélange ne se fera pas sans heurts ni sans souffrance et renoncement voire sans résistance, mais il est inéluctable.

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