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Michel J. Cuny 19 mars 2015 15:02
Michel J. Cuny

@cedricx

Merci à vous.
Je partage votre avis, bien sûr.
Sauf erreur, la personne que vous avez vue en présence d’Ernest-Antoine Seillière était le journaliste Pierre Péan.
Françoise Petitdemange et moi connaissons celui-ci pour l’avoir vu au café de Flore à Paris où il nous avait rejoint(e) dans le cadre de la préparation d’une émission sur France-Culture (Staccato d’Antoine Spire). L’enregistrement radiophonique de la discussion que j’ai eue à cette occasion avec le grand résistant Serge Ravanel est accessible ici (première image à droite) :

http://www.cunypetitdemange.sitew.com/#Enregistrements_sonores.A

Au-delà de 1830, les Seillière ont été partie prenante de l’indemnité que la Ville de Paris a dû verser à Bismarck après la Commune, et pour le dédommager de la résistance du peuple parisien... C’est-à-dire que les Seillière ont fait partie du groupe de banquiers (internationaux pour la plupart) qui ont payé l’indemnité immédiatement à l’Allemagne unifiée, tout en se faisant rembourser (plus intérêts), dans les années suivantes, par les contribuables français.

Je ne pense pas qu’il soit possible de ranger cela sous l’angle de l’immoralité, de la cupidité, etc...
Il s’agit tout simplement de l’exploitation de l’être humain par l’être humain, sur laquelle se trouve fondée l’appropriation privée des moyens de production, et toutes les institutions bourgeoises.

Il ne s’agit donc pas d’abord, pour les bourgeois, de consommer la richesse acquise, mais de la transformer en capitaux... D’où l’émergence d’une classe dominante, qui ne vit plus que pour dominer. Ce qui se justifie si jamais la population travailleuse se laisse effectivement faire.

Bien à vous



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