@ouragan
De toute façon nous ne parlons pas le même langage, nous n’avons pas la même vision du monde.
La votre se rattache à un modèle dépassé qui ne conçoit que la nature qu’en termes domestiqués, où seules les espèces non dérangeantes, dans le plus court terme des choses, et dans la plus simple notion de profit, son envisageables.
C’est le modèle colonial et borgne, impérialiste, qui a conduit à l’extinction de la plupart des animaux sauvages, et de l’infinie variété biologique du monde, mettant en grand péril notre propre survie, en tant qu’humain, faisant partie d’un schéma complexe.
Les animaux, mais aussi les variétés de blés, de fruits, de pommiers, pour ne citer que quelques exemples, sont réduits à leur plus simple expression marchande, et entame notre système immunitaire, nos capacité d’adaptation, surtout quand elles sont pourris de pesticides. !
Le loup c’est la même chose, le même combat contre les solutions faussement simples, et logiques, tournant autour de l’intérêt immédiat, le portefeuille de quelques uns, qui ne voudront pas non plus en Bretagne, dans le secteur de la pêche, renoncer aux filet pélagiques, ou s’en prendre aux pauvres cormorans, coupables d’être trop bons pêcheurs. Ces putains d’oiseaux ne peuvent pas aller comme tout le monde au supermarché !.
Encore une réflexion de « bobo des viles », sans doute, pour reprendre le bonnet d’âne que vous distribuez à foison, de façon pavlovienne.
La peur que vous tenter de rallumer vient tout droit du moyen age obscur qui avait désigné quelques animaux comme représentatif du diable : Le corbeau, le loup, la chouette, le sanglier, l’ours !
Vu l’état du monde, le dernier carré des espèces, ce n’est pas au loup de s’adapter à nous, il ne le peut pas d’ailleurs. C’’est à nous de nous adapter à lui, ou plutôt d’empêcher sa disparation, de respecter sa présence. Un combat pour notre propre survie « d’homme » qui normalement se bat pour transmettre un patrimoine, la maison dans l’état qu’il l’a trouvé avant de disparaître.
Vous l’avez deviné, je parle au vent pas à l’ouragan