Bonjour, Ecométa
Vous soulignez là les limites du raisonnement développé dans cet article. Le terrorisme agit sur la psychologie collective, et ne peut donc en aucun cas être comparé - sinon pour alimenter un regard statistique - avec des morts accidentelles. Le terrorisme induit la névrose d’une population, et c’est bien le but recherché. Il est même d’ailleurs possible de faire des dégâts énormes en paralysant l’activité économique d’une ville avec très peu de moyens et quelques victimes en des lieux très différents, ciblés pour montrer qu’il n’y a d’abri nulle part .
Dès lors que c’est le fonctionnement de la société qui est en jeu, les pouvoirs publics sont contraints d’agir. Encore faut-il être suffisamment vigilants pour que les restrictions de libertés potentiellement engendrées par les lois sécuritaires ne soient pas attentatoires aux libertés fondamentales. Or, les citoyens sont prêts à admettre beaucoup de choses, et c’est du pain béni pour les pouvoirs autoritaires. A cet égard, Vigipirate - qui n’attente à rien en termes de libertés - est plébiscité par les Français. Pourtant cela ne sert strictement à rien. Mais nos compatriotes se sentent - à tort ! - rassurés par cette présence armée dans les rues et aux abords des édifices publics. Cela montre que le terrorisme n’est jamais perçu de manière rationnelle.
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