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bakerstreet 18 septembre 2015 18:57
bakerstreet

@alinea

Du coup il faut avouer que c’est un bon article car l’auteur comme disait Céline d’une façon néanmoins subliminale « un bon écrivain, ça met sa peau au porte manteau » il nous pose là des questions existentielles, abordant les trous noirs d’une façon originale

Moi je préfère les deviner de l’extérieur, une sorte d’aspirateur sans sac à poussières qui se ballade dans l’espace, et qui avale tout sur son passage...Non vraiment, je préfère les comètes, les aurores boréales surtout., plutôt que cette super ménagère. 
On n’est pas pressé de vous voir faire votre valise, alinea....
Remarquez que la façon que vous avez choisi est intéressante, car elle a un grand avantage : Si vous changez d’avis, vous n’aurez qu’à sortir de votre trou et revenir à la maison, en gardant votre intégrité. 
Mis à part quelques exceptions liées à des maladies incurables, ou des situations crépusculaires, tout les suicidés que j’ai vu dans ma carrière, après réanimation, regrettaient le plus souvent leur geste. 
Finalement, ils s’apercevaient après coup que ce n’était pas eux qu’ils voulaient faire disparaître, mais un problème, qu’ils réexaminaient alors, et qui leur semblait parfois très abordable.
Causes multiples et personnelles gestes parfois pas réfléchis, mouvements impulsifs. Rassembler les gens autour d’eux, punir un patron, une femme infidèle, se conçoivent aussi comme ds mouvements de colère infantiles qui peuvent amener des raptus.
Une connerie, comme on dit.
Le problème, pour tous, gros problème ou petit, c’est qu’ils avaient parfois des altérations sérieuses, consécutifs, et qui allaient changer radicalement leur façon de vivre, jusqu’à leur faire perdre leur autonomie
. Néanmoins curieusement, beaucoup parmi ceux ci malgré leur handicap retrouvaient un bonheur de vivre, et sortaient même curieusement de leur dépressions dans un fauteuil roulant. Les grands traumas nous font pareillement réévaluer nos malheurs, à l’échelon des nouvelles perspectives, comme un courant qui nous a emmené dans un autre bras de rivière. 
Se liquider en pensant punir les autres est une impasse.
De même penser vouloir en finir.
 Dés qu’on jette un écrit pour expliquer sa mort, j’ai comme l’intuition que les gens ne veulent pas mourir. 
La mort est en effet une sorte de négation totale, de coup de chiffon sur le tableau, et le message qu’on laisse est en contradiction avec cette volonté nihiliste, signifiante d’être le témoin fantôme de sa propre mort, d’être là quand l’autre lira, vérifiant qu’on a bien envie de continuer de vivre. 
Ce qu’il faut faire quand on est mal, c’est de ne pas hésiter à se faire hospitaliser, ou du moins consulter. 
C’est un peu brut de comptoir ce que je dis. Hygiénique, diraient certains
Je préférerais dire, téléphoner à un ami. 
Mais les amis vous connaissent ont leurs défenses, leurs intérêts et leurs limites. Sans compter les bons conseils qui n’en sont pas.
Commencer à dérouler le fil se laisser aller en confiance suppose un certain incognito. Remarquez que sur agora, c’est parfois un peu ce miracle. Mais je doute que ça suffise pour les situations de crises



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