@ykpaiha
Ce n’est certainement pas par omission, ce n’est pas le sujet de l’article, voila tout.
La comparaison entre Staline et Poutine que j’ai proposée avec cet article est plutôt destinée à faire prendre conscience que le terrorisme, un danger de premier ordre, nous guette et que nous ferions mieux de nous coordonner avec ceux qui luttent aussi contre ce terrorisme.
En 1941, en s’alliant avec Staline, c’est ce que les puissances occidentales avaient fait pour venir à bout d’un autre fléau tout aussi redoutable et cela malgré l’aversion qu’ils avaient pour le communisme.
Les Occidentaux ont des désaccords avec Vladimir Poutine, on peut en discuter, mais la priorité d’aujourd’hui, c’est la lutte contre un certain fanatisme religieux islamique (pas contre l’islam évidement).
Pour ne pas esquiver le point que vous soulever et qui reflète bien la manipulation de l’Histoire et la propagande antirusse, je vous répondrais que je connais assez bien cette partie tragique de l’histoire de l’URSS.
D’abord, je récuse le terme « Holodomor » qui a été inventé dans les années 90 et qui dans son utilisation actuelle chez nous, fait uniquement référence à l’Ukraine. On veut nous faire croire que Staline voulait exterminer les paysans ukrainiens comme Hitler voulait exterminer les juifs et les roms alors qu’en réalité, il avait besoin de la main d’oeuvre paysanne pour produire des céréales et de la main d’oeuvre en général pour le développement du pays. Staline pouvait être cruel mais il n’était pas idiot.
Staline a été intransigeant quant-à la quantité de céréales qui devait être livrées par les régions agricoles. il a été insensible aux appels de responsables locaux de diminuer les prélèvements de céréales mais il n’avait pas une vue d’ensemble de la tragédie. Quand il en a pris conscience, c’était trop tard.
Staline a voulu acheter des céréales sur les marchés internationaux mais comme le payement en or lui était interdit et qu’il n’en avait pas d’autre, il a été impuissant à enrayer la famine qui faisait rage.
Je pense que les Occidentaux n’avaient eux non plus pas conscience de l’ampleur de la tragédie.
Le président des Etats-Unis était à l’époque Herbert Hoover, celui-là même qui avait sauvé la Russie de la famine en 1921. Pourquoi est-il resté indifférent, en 1932 et 1933 ? Pour moi, c’est un mystère.