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Ce cas illustre assez bien à quel point la « pensée unique » ou le « TINA » (there is no alternative) ont biaisé ce qui devrait relever du débat et de la discussion.
L’extrême homogénéité des médias grand public dans leur interprétation des faits (très orientée pour caresser « the powers that be » dans le sens du poil) parfois crève les yeux d’un lecteur, comme ici. Mais elle est patente et il faut une myopie sévère et une morale élastique pour ne pas s’en apercevoir et s’en inquiéter.
Notre soutien inconditionnel à des pays comme la Turquie, israel, l’arabie saoudite (la plupart des états du golfe) ne souffre aucun examen de conscience et ne fait pas débat, dès lors qu’’ils soutiennent le « camp des bons » (on a de la chance, c’est « nous »...). Qu’on tire au pigeon sur des civils, qu’on tranche la tête pour des pécadilles ne fait planer aucune ombre sur la qualité de nos relations intéressées avec ces pays. Nos morts civils en syrie passent dans l’épaisseur du trait, les dommages collatéraux de l’armée syrienne et bientôt des russes seront la preuve de leur addiction au « MAL »...C’est cette incapacité à gérer intellectuellement les nuances de gris, faire un bilan honnête de nos hypocrisies et de nos vérités, comme on le fera de ceux avec lesquels des divergences existent, qui a toujours été un préambule pour préparer le troupeau à aller docilement à l’abattoir pour défendre les intérêts privés d’une classe sociale minoritaire.
Des voix fortes ont déjà dénoncé cette préparation des esprits par un corps de médias qui ont abandonné le journalisme pour la propagande.
Ou les gens se réveillent et font le travail que les « journalistes » ne font plus pour la plupart, ou ça risque de très mal finir.
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