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À l’auteur,

A la première lecture, j’avais eu l’impression que votre article était plutôt optimiste : l’Etat coranique ne serait qu’un ramassis de cervelles fêlées, de parfaits connards. D’où on pourrait tirer la conclusion qu’il devrait être assez facile de les réduire.

Paradoxalement, je serais tenté de penser que c’est d’autant plus inquiétant. Il suffit de passer une demi-heure à lire ce qui s’écrit sur AgoraVox pour constater que la connerie est bien la chose du monde la mieux partagée. Non seulement les petits soldats de l’EI sont des imbéciles, mais ils trouvent ici des approbateurs à peine dissimulés. Il se trouve même parmi les « sales Français » qu’Abu Bakr al-Baghdadi appelait à détruire « par tous les moyens » - et on a déjà vu lesquels !-, de parfaits abrutis qui s’évertueront lâchement à leur trouver toute sorte d’excuses : les bourreaux ne seraient au fond que les pauvres victimes éternellement dominées par un capitalisme sans pitié. Sans même voir que dénier aux égorgeurs une liberté et une autonomie de jugement qui leur permettrait de préférer se comporter comme des hommes plutôt que comme des bêtes, c’est faire perdurer ce qu’une idéologie colonialiste du XIXe siècle a pu produire de plus détestable.

Il y a comme toujours une complicité entre les bourreaux et les victimes. Le peuple allemand, qui n’était pourtant pas le moins cultivé en Europe, s’est fait pareillement le complice d’une armée d’abrutis qui devait le conduire au désastre économique et moral de 1945.

La même cécité s’observe aujourd’hui en France quand, au lieu d’exiger d’ un islam français déjà fortement salafisé qu’il rende des comptes, et pour ne pas « stigmatiser », on fait mine de ne rien voir.

Aujourd’hui enfin, c’est le 71e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, et nos socialistes bien peu français ne trouvent rien de mieux à faire que de recevoir en grande pompe le président d’une « République » islamique dont l’un des objectifs les plus souvent réaffirmés vise à achever le programme des nazis mis en place à Wannsee en janvier 42.

J’en profite pour signaler aux lecteurs qui ne le sauraient pas qu’une manifestation est prévue aujourd’hui 28 janvier à 15 heures devant l’Assemblée nationale pour protester contre une si monstrueuse forfaiture.