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foufouille 10 septembre 2016 14:51
foufouille

Giezendanner reconnaît ouvertement qu’il veut être « seigneur et maître » face à ses employé(e)s. Il refuse toute négociation avec les syndicats et se moque du principe selon lequel, en Suisse, on doit verser des salaires suisses. Comme il l’a affirmé lors de la conférence de presse des adversaires du salaire minimum, le conseiller national UDC paie aux frontaliers de sa filiale de Stabio (TI) des salaires italiens. Les propos qu’il a tenus devant les médias sont clairs comme de l’eau de roche : « Nous avons engagé beaucoup de frontaliers. C’est clair. Et ils ne sont pas au salaire minimum. Ils ont des salaires italiens. » Si le salaire minimum était introduit, il affirme, menaçant, devoir alors délocaliser sa filiale de Stabio en Italie. Maintenant, il essaie de faire croire le contraire dans le Blick, il aurait été mal compris et ne verserait pratiquement aucun salaire au-dessous de 4 000 francs. Ce n’est absolument pas crédible. Ou bien il paie vraiment le salaire minimum de 22 francs de l’heure demandé par l’initiative et n’aura donc pas besoin de délocaliser en Italie, ou bien il ment et met massivement sous pression les salaires des travailleurs indigènes avec les salaires italiens de ses frontaliers. D’une manière ou d’une autre, en menaçant de délocaliser sa filiale tessinoise en Italie en cas de oui à l’initiative sur les salaires minimums, notre pseudo-patriote montre qu’il fait peu cas de la volonté démocratique.



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