@Fifi Brind_acier
Détrompez vous. La constitution helvétique comporte toujours ses trois points essentiels.
1°) Seul le peuple peut faire et défaire sa constitution.
2°) l’initiative populaire permet d’introduire dans la constitution de nouvelles dispositions
3°) le référendum facultatif permet de contester une loi ou un règlement.
Ce que vous écrivez concernant le « phagocytage » de la Suisse par l’UE n’est pas correct. Même si les pouvoirs de l’argent et les « élites » tentent par tous les moyens de rapprocher la petite Suisse de l’UE, le peuple reste le souverain. Le peuple suisse n’est pas prêt à modifier sa constitution. Et si ces conditions perdurent, il ne sera pas possible à la Suisse de rejoindre l’UE parce que ceci imposerait des transferts de souveraineté contradictoires avec la constitution. C’est la procédure du congrès, en France, qui a permis la soumission de notre pays à l’UE.
Je note que le « référendum d’initiative populaire » n’existe pas en Suisse. Il convient d’être plus précis lorsque l’on parle de la souveraineté du peuple Suisse. Celui ci dispose, d’une part, de « l’initiative populaire » et, d’autre part, « du référundum facultatif ». Ces deux « armes » du peuple ne sont pas utilisées dans les mêmes situations. Elles peuvent être déclinées au niveau communal, cantonal et fédéral. C’est la richesse première de la démocratie semi-directe à la Suisse.