Les taux négatifs ont un effet dévastateur : plus les banques centrales baissent leurs taux et plus le message perçu est : "la situation économique est dramatique et nous devons prendre des mesures dramatiques". Le Japon est passé récemment en taux négatifs, le Nikkei n’en finit pas de s’effondrer, 8% entre hier et aujourd’hui, et le yen de se renforcer. D’autre part, les banques sont maintenant totalement asphyxiées par les taux négatifs, leur cours s’effondre et entraîne les indices à la baisse. Et enfin, tous les investisseurs qui ont cru à l’effet positif des taux négatifs sur les actifs risqués subissent depuis quelques semaines le krach boursier et s’appauvrissent. Nous sommes donc entrés dans une nouvelle phase où les taux négatifs ont un effet négatif sur les marchés.
Quelles que soient les acrobaties imaginées par les financiers, les réalités sont là : la spéculation n’a jamais produit de richesses ; elle ne fait que reculer les échéances et reporter les effets de crises sur les générations suivantes.
Les capitalistes ne renonceront jamais d’eux-mêmes à entâmer leurs taux de profits. Ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Le problème est que nous sommes sur la mêmme branche qu’eux, puisque ce sont eux qui tiennent les cordons, pour le moment…
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