A l’auteur,
Je n’ai jamais lu de biographie consacrée à Clémenceau pour qui j’avais toujours eu la plus grande sympathie lorsque je le voyais apparaître dans les travaux des historiens. Il aura été un grand bonhomme, assurément, comme il n’en naît pas des douzaines dans un siècle, et il vaut peut-être donc mieux que je ne lise pas le bouquin de Winock. J’y perdrais des illusions.
Ce buste de Robespierre était peut-être là bien avant sa naissance. Ce n’est pas lui qui l’aura acheté et posé sur la cheminée, mais quand on est un adolescent un peu turbulent comme il devait l’être, il me semble qu’un simple coup de coude énergique, en passant, aurait pu avoir raison d’une pareille saloperie.
On lui prête ce mot : « La révolution est un bloc dont on ne peut rien distraire », qui m’avait toujours fortement déplu. Les Etats-Généraux de 89, l’abolition des privilèges, c’était bien, parce que la France était depuis longtemps sortie du monde médiéval et que des changements devenaient nécessaires. A partir des massacres de septembre 92, en revanche, c’est le comble de l’abomination et cela ouvre une des périodes les plus abjectes de l’histoire humaine.
Clémenceau serait revenu plus tard sur cette formule à l’emporte-pièce, qui rendait la Terreur nécessaire. C’est du moins ce que je crois avoir lu sans avoir un souvenir bien précis de l’endroit. Je m’en étais tenu à cette idée consolante, probablement illusoire.
Merci quand même pour cet article des plus instructifs, même s’il faut en sortir un peu attristé.
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