L’école créée par nos rois et l’église catholique a commencé à se dégrader dès que les républicains l’ont colonisé. C’est bien antérieur à 68.
Sous l’ancien régime, on a de l’ordre de 10 000 écoles dans le pays ( 52 000 aujourd’hui, mais la population a doublé et à l’époque, les filles étaient peu scolarisées... C’est à dire que le ratio nombre d’élève sur nombre d’école a en réalité peu changé...Comme le montre Emmanuel Todd, les conscrits de la révolution et de l’empire sont majoritairement alphabétisés ; C’est même pour cela qu’ils auraient fait la révolution d’après cet auteur...
L’église représentant le volet social de l’État, la vente des biens du clergé prive les français d’hôpitaux d’asiles, et...d’écoles. Bref, des moyens, en particulier immobiliers, des services sociaux.
D’autre part, comme toujours, les terroristes promettent de raser gratis, mais aucune de leur école pour 400 habitants ne sera construite. Ils avaient d’autres priorités de court termes...Notamment raccourcir les instits, curés et bonnes sœurs.
C’est donc à nouveau la Royauté qui remet en place une école digne de ce nom avec la loi Guizot. (1830). Elle prévoit notamment non pas la gratuité générale, mais l’aide aux plus pauvres pour accéder à l’enseignement. C’est quand même autre chose que quand les impôts de tous permettent aux enfants de riches d’étudier gratuitement à Henry 4 et aux enfants de pauvres d’avoir le même privilège dans les établissements ghettos ou on envoie les profs débutant non ?
La loi Falloux ( un catho tradi) sous le président Louis Napoléon, va généraliser l’enseignement aux filles.
Notre école est sur pied. Du reste on sait à quel point le 19 ème et la période du troisième empire connurent le progrès tous azimut et notamment le progrès social et économique pour tous.
Pendant toute cette période et jusqu’à nos jour, les postions de gauche, leur lois, leurs programmes, visèrent à peu prêt exclusivement des objectifs idéologiques, (égalité égalité) quantitatifs ( des crédits et des postes pour nous), la revanche sur l’instituteur prussien et sur le concurrent catholique.
Ainsi, les principales lois de gauche en matière d’école se limitèrent de tout temps à restreindre la liberté d’enseigner - pourtant inscrite dans les droits de l’homme- afin de tenter de contrôler les esprits.
On en est là : l’accord occulte des syndicats qui cogèrent le ministère, interdit que plus de 20% des élèves soient sauvés du public dans l’enseignement confessionnel. Mais la catastrophe est telle que les écoles hors contrat se multiplient, y compris comme recours pour les familles modestes.
Les gauches exigent la carte scolaire pour les enfants des autres, au nom de la mixité sociale, alors que celle-ci est un objectif idéologique et non un objectif pédagogique, sauf à croire que le niveau des gamins serait exclusivement lié à leur milieu social et que les profs n’y changeraient rien. « Des crédits et des postes ». Dernier épisode en date, les syndicats contestent l’objectif du ministre : que les gosses sachent lire écrire et compter. Cela contrevient à leur liberté pédagogique...
Alors que le privé était un recours pour les enfants en difficulté, il trust désormais toutes les places d’honneur ; Cela se voit beaucoup pour l’enseignement général, parce que les magazines lus par les classes moyennes en font un marronnier ; Ils savent les sujets qui intéressent leurs lecteurs : leurs enfants. Au concours général, grâce à Henry 4 et Louis le Grand, le public arrive encore à quelque cartons On le sait moins, mais « l’école du peuple », le technique, le professionnel, là c’est vraiment éloquent. Sainte Dudule de la Contraception a un quasi monopole des prix....
Quand on sait que l’électorat de toute les gauche traitent les frontistes de Bac moins 4 alors qu’il est jeune et qu’on a 80% d’une classe d’âge au bac, on devine le mépris profond des pseudos lettrés pour les manuels en particulier et les prolos en général. Pour eux, ce sont des « mauvais en classe »....D’où leur désintérêt pour cette partie de l’enseignement. Le comble est atteint dans l’enseignement agricole...A l’époque 50 % de privé, et les établissements, même publics, disant au ministre, diminuez nos subventions si vous le voulez, mais surtout, ne nous rattachez pas à l’EN....
Les gauches cassent l’école parce que pour elles c’est un moyen au service de leur agenda politique et non un service public dût au peuple et qui doit tenir compte de ses attentes.
Mais aussi parce qu’elles ont les moyens de sauver leurs propres gosses grâces à leurs privilèges, leur patrimoine culturel hérités
Mais le poisson pourrit par la tête comme on dit en russe. Au dernier concours ENS Ulm que j’ai regardé, la première en éco. sortait de chez les curés. . Elle n’était pas la seule...Une « miss tala » en puissance (plus belle des cathos à Normal Sup.). Car l’école catho apprend aussi aux filles à être des filles, aux garçon des garçons.
C’est sans doute pourquoi la réforme de l’école à visé à faire admettre des gens sur dossier ( c’est à dire à la note de gueule) parallèlement à ceux qui rentrent sur concours...
Mais cela ne marchera pas, car même la fille et petite fille de normalien de gauche du public, pénétrée de la théorie des genre qui n’existe pas dès son plus jeune âge, finira par copier sa copine catho pour essayer d’avoir l’air d’une femme.
Pour civiliser les barbares, l’Évêque Remi, inventa la femme féminine et la mit dans le lit de Clovis. Lassé des walkyries transgenres façon Femen, faisant le coup de poing avec leur francisque sur les lourds chariots francs, notre bon Roi fit France...
Regardez les gamines en fonction des établissements.. ;Pas un hasard si tous les hiérarques de gauche se remarient avec des BCBG pour les socio démocrates et des beurettes pour les gauches de gauche. Les femmes qui échappent aux canons du genre socialiste..... !
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération