@Aita Pea Pea. Ça dépend de la saison ! Et de la latitude et de l’altitude aussi.
25°C de moyenne à Oslo en juillet.
En fait les seuls moments où j’ai vraiment risqué ma vie, c’est pour guéer les torrents. Voire monter par la gorge jusqu’au glacier quand le torrent était infranchissable.
En Ecosse aussi, par crue un touriste a été viandé par le torrent en crue. Trempé et gelé, il a été contraint de demander une évacuation par hélicoptère.
C’est pour le
second voyage en Norvège que j’ai appris à concevoir l’équipement pour qu’au point le plus froid du parcours, le sac soit vide de vêtements : tout était superposable.
Hivernale en Islande, Thierry dit Eraz a eu la surprise infernale d’un vent énorme, et pas un centimètre de neige par moins quinze. Même ses plus fines sardines en titane ne pouvaient pas entrer dans ce sol gelé. Le vent lui a confisqué bien du matériel, et il est rentré dès le lendemain matin, comme il a pu.
Une autre fois, encore une petite niche du vent d’Islande, deux skieurs avec pulkas assez lourdes, le vent enlève une pulka, qui culbute et blesse le skieur. Bivouac d’urgence, pansements, réparations...
Quand il y a de la neige, et si on a une pelle par skieur, on peut creuser un abri fort précieux, plusieurs techniques sont connues et ont leurs partisans. Mais s’il n’y a même pas de neige pour s’abriter...
En été, la première année, j’ai vite compris l’intérêt du hamac, pour bivouaquer à l’étage forestier. Mais même la seconde année, je n’avais pas encore l’équipement satisfaisant. Ça existe à présent, mais voici cinquante ans on ne trouvait pas.