... « dans le reste de l’Europe, il n’y a pas de fake news ! », le sujet taraude de nombreux pays européens.
Effectivement, dire qu’il n’y a pas de controverses en €urope c’est ignorer ou sous-évaluer les prises de positions politiques de partenaires €uropéens, comme celle très prudente et ferme de la ministre de la santé de la Communauté française de Belgique, Mme Catherine Fonck (par ailleurs elle-même médecin néphrologue) devant les six autres ministres de la conférence interministérielle de la santé, laquelle déjà en décembre 2008 s’opposait à une vaccination en milieu scolaire et plaider pour un vaccin anti-HPV libre.
« Je ne refuse pas l’apport de ce vaccin, je refuse qu’on le rende automatique en l’incluant dans la médecine scolaire, qu’on l’impose en négligeant une décision éclairée et informée des parents. Trop d’incertitudes planent encore sur ce vaccin. Dans deux ou cinq ans, on en saura peut être davantage, mais dans l’état actuel des connaissances, je m’y refuse ».
Et la ministre de souligner aussi le fait que « le vaccin peut être un outil, mais l’arme majeure contre le cancer du col de l’utérus, c’est la protection et le dépistage systématique. C’est lui qu’il faut renforcer pour dépasser le taux actuel de 60% de femmes qui y recourent. Pas le vaccin anti-HPV imposé. Qui, au passage, coûte la peau des fesses : 390 euros, par personne, avec des cohortes de 27.000 jeunes filles, c’est un marché considérable. Et proposer le vaccin à celles qui ont commencé leur vie sexuelle, alors que son efficacité risque d’être nulle, cela va au-delà de l’entendement », dit notamment Catherine Fonck dans Le Soir. (belga/ca)
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