....Il aurait pu la laisser mourir aussi. Mais il l’avait égorgée, un matin, parce qu’il faut que tout ce qui ne rapporte plus rien, lait, semences ou travail, disparaisse et meure. Et il revoyait l’oeil de la chèvre, son oeil tendrement étonné, son doux oeil plein d’un affectueux et mourant reproche, quand, la maintenant abattue entre ses cuisses serrées, il farfouillait la gorge sanglante de son couteau. En se réveillant, l’esprit encore occupé de son rêve, le père François murmura :
- C’est juste... Un homme est un homme, comme une chèvre est une chèvre... Je n’ai rien à dire... C’est juste !...
Tendrement égorgée la chèvre du paysan devenu lui aussi bouche inutile ? Délicatement ?? Ce qui est très probable c’est qu’une fois l’horrible jaillissement sanglant de carotide, jugulaire sectionnees,le cerveau siégeant a la douleur s’endort, pour toujours.
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