« le candidat E. Macron a bénéficié d’une incroyable propagande de la presse audiovisuelle et écrite »
Je suis d’accord, et je m’étonne de l’absence de recours juridique sur ce point. Les grand média sont tous pour l’eurolibéralisme dont Macron était « le » représentant le plus emblématique, donc on peut presque dire que l’information au quotidien était de teinte macroniste.
-----
Concernant le scrutin présidentiel, par contre, je ne peux pas souscrire à votre présentation, car dans tous les pays du monde où il y a un système à 2 tours, c’est le résultat du second tour qui compte. La somme des abstentionnistes (dont j’étais) et votes blancs a du reste été très inférieure au nombre de bulletins Macron. Le système est le même pour absolument tous les présidents (on se souvient que la droite avait tenté de délégitimer Hollande en 2012 lié à sa faible avance).
Attention de ne pas délégitimer par principe tout gouvernant, aucun n’aura jamais la majorité au premier tour quand il y a quinze candidats (il y en avait cinq ou six dans les années soixante).
Une fois élus, le président et sa majorité gouvernent sur leur programme pendant toute la durée du mandat, et il avait annoncé l’uniformisation des retraites. On peut contester la méthode et le contenu, mais il n’y a pas de violation des institutions.
Concernant la procédure, je suis néanmoins d’accord que pour une évolution de cette ampleur il aurait été plus démocratique de faire valider préalablement les principes par référendum. Mais rappelez-vous le referendum de 1969 : les électeurs n’avaient pas voté sur la réforme proposée alors, mais contre celui qui la proposait. Macron se prendrait un « non » massif et spontané sur quelque referendum que ce soit (c’est l’inévitable côté plébiscitaire)
-----
A propos de la violence, celle du maintien de l’ordre doit évidemment être proportionnée, et il y a eu -d’une part des moyens abusifs (grenades offensives, LBD à projectiles trop denses, etc.), -d’autre part des méthodes et un commandement inappropriés (se concentrer sur les manifestants en épargnant les casseurs par peut d’accident...), -et enfin des dérapages trop nombreux.
Toutefois, il faut reconnaitre qu’il y a eu un climat général de violence dans certains mouvements protestataires, comme on l’a vu avec la casse dans l’arc de triomphe par exemple. Or il est faux de prétendre qu’on soit en situation d’oppression telle que la violence serait légitime (surtout en se basant sur une version de la « déclaration » qui a été publiée juste avant la « terreur » et jamais appliquée !)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération