@Laconique
Les États-Unis disposent du monopole de la monnaie, et même d’une sidérante extraterritorialité de leurs lois. Alors pourquoi ne pas leur donner aussi le monopole de la langue, n’est-ce pas ?
« Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines ; que si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent. » (David Rothkopf, directeur général du cabinet de conseils « Kissinger Associates », dans « Praise of Cultural Imperialism », 1997)
Certains veulent imposer leur langue au monde pour d’évidents intérêts économiques, tandis que d’autres, comme Laconique, souhaitent justement qu’on impose cette langue parce que... parce que... parce que personne n’en est jamais mort. N’est-ce pas là une merveilleuse complémentarité de points de vue ?
« Ceux qui possèdent les mots, la langue, possèdent aussi la pensée et, si l’on possède la pensée des autres, on possède tout le reste. » (Vladimir Volkoff).
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