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le bulot 25 février 2020 17:24
Rantanplan

Le parallèle avec le roman de Madame de la Fayette évoqué dans l’article, pourrait se poursuivre et examiner comment les décideurs jouent avec de faux problèmes. De même qu’il ne s’agissait pas pour la Princesse de Clèves de combattre un amour coupable mais de le cacher à la cour, ni d’avoir été indigne envers son mari, mais d’avoir paru indigne à monsieur de Nemours, il ne s’agit pas ici de phénomènes économiques réels, mais de manipulations boursières réalisées par des initiés qui s’enrichissent en en ruinant d’autres qui ont joué le mauvais cheval ou disposent de moins d’informations.

Toute la tactique repose sur le paraître : rien n’est ce qu’il semble être, et il faut se garder des apparences. Comme la cour, les « marchés » ne sont qu’un vaste ensemble de cabales et autres jeux d’influences. Comme à la cour, la direction du pays est livrée aux intérêts des actionnaires, des rentiers et des banquiers, et le petit roi n’est qu’un maître de ballet.



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