Les plumes vont bon train !
Pour certains intervenants, Hitler manoeuvrait bien. Je souscris. Mais à partir de la mi-mai 1940, alors qu’il était en marche vers un triomphe total (France domptée, Angleterre chassée du continent, URSS à sa merci sans qu’il soit obligé de risquer toute sa mise dès l’année suivante), il se heurte à un obstacle inattendu (de lui et du monde entier) : le NON churchillien. Dès lors l’envoi de Hess (par lui de toute évidence, notamment si on considère leur relation) n’est pas si habile que ça : c’est plutôt le signe qu’il redoute un échec en URSS ou simplement un enlisement, un retardement jusqu’à l’hiver, qui rende inévitable l’entrée des Etats-Unis dans l’arène et dès lors fort douteuse une victoire allemande.
D’autre part il est induit en erreur par des manoeuvres des services anglais, Churchill lui-même redoutant d’être attaqué, au Moyen-Orient par exemple, et l’intoxiquant pour lui faire croire qu’un puissant parti de la paix le menace... ce qui est beaucoup moins vrai qu’un an plus tôt.
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