@Opposition contrôlée
Merci pour votre remarque , mais je pense que l’état profond (Pentagone, CIA, Otan, NSA et autres agences de renseignements) bosse pour son propre compte, pour le compte des néocons qui autorise les guerres, et qu’ils se fichent éperdument de ce que Trump souhaite.
Rappel : le budget du Pentagone, c’est 700 milliards de $.
.
Un document de la CIA explique comment promouvoir les guerres et pourquoi l’État profond est hostile à Trump. Là ce n’est pas Meyssan , mais la CIA elle même !
"(...) Mais c’est un document de WikiLeaks qui a particulièrement attiré mon attention au début : un « Mémorandum de la cellule rouge » de la CIA de 2010, nommée d’après l’unité hautement secrète créée par George Tenet, le Directeur de la CIA sous Bush / Cheney, à la suite de l’attaque du 11 septembre 2001.
Ce qui a rendu ce document si fascinant, si révélateur, c’est la discussion de la CIA sur la manière de manipuler l’opinion publique pour s’assurer qu’elle reste sinon favorable, du moins tolérante face aux Guerres sans fin et, en particulier, au rôle vital que le Président Obama a joué pour la CIA dans l’enrobage, l’emballage et la vente des guerres américaines dans le monde.
Dans cette analyse classifiée, on apprend beaucoup sur la façon dont raisonne le « complexe militaro-industriel », également connu sous le nom de « Blob » ou « État profond » ; sur la manière dont la CIA exploite les impulsions humanitaires pour assurer la poursuite de ses guerres ; et sur la véritable fonction du Président américain en matière de politique étrangère....etc
"(...) Observateur politique de premier plan, SCOTT décrit le processus de
militarisation croissante des Etats-Unis, en particulier depuis le 11
Septembre.
Il explique également l’origine de la « dérive sécuritaire » (écoutes et
surveillance illégales, détentions massives, usage de la torture,
assassinats ciblés) et de l’accroissement des inégalités de revenus que
connaît ce pays depuis la guerre du Vietnam. L’Etat profond constitue
aujourd’hui un système quasi institutionnalisé dans des agences (comme
la CIA et la NSA) qui échappent au contrôle démocratique.
Mais il ne se limite pas à ces services secrets, et l’auteur décrit
notamment l’influence excessive d’entreprises privées telles que Booz
Allen Hamilton (l’ex-employeur d’Edward Snowden) et la SAIC : 70 % des
budgets du Renseignement aux Etats-Unis étant aujourd’hui sous-traités.
Derrière ce système opaque, où la distinction entre « public » et « privé »
semble pour le moins ténue, il retrace l’influence traditionnelle des
banquiers et des avocats de Wall Street alliés aux « supermajors », les
plus grandes compagnies pétrolières internationales.
Il explique ainsi comment les pétromonarchies du golfe Persique, les entreprises de défense états-uniennes et Wall Street ont ensemble et progressivement formé un Etat profond supranational - qui mène des politiques parfois radicalement opposées aux intérêts nationaux des Etats-Unis, de son peuple et de ses institutions. Un travail remarquable qui clôt avec brio la trilogie entamée avec La Route vers le nouvel ordre mondial et La Machine de guerre américaine...
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