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véronique 24 novembre 2021 19:21

@Eric F

C’est difficile de rester sur un entre-deux comme vous le faites, dans la situation actuelle.
Si on était dans le cadre habituel, avec les mesures sanitaires habituelles non répressives, on pourrait ne pas choisir.

Mais là il ne faut pas perdre de vue que la politique sanitaire s’est transformée en un ensemble de mesures répressives avec en plus des dysfonctionnements du service public (fermetures d’écoles notamment). et des atteintes aux droits des gens.
Ce haut niveau de mesures autoritaires oblige fortement à se demander si cette politique répressive est justifiée par la situation, car plus une règle déroge au droit commun, plus sa nécessité doit être établie : y a-t-il une épidémie réellement beaucoup plus importante que les épidémies saisonnières habituelles ? Peut-on positivement prouver l’efficacité des mesures ? Les mesures prises ont-elles des effets négatifs, lesquels et desquelles ampleur ? Etc.

Certains affirmeront que les mesures sont proportionnées. Mais à aucun moment il n’y a eu d’examen sérieux de toutes ces questions, ce qui est très surprenant. D’emblée on a admis que la situation était d’une gravité exceptionnelle et c’est toujours le postulat de base, jamais discuté.
Il n’est d’ailleurs pas étonnant que depuis le début ceux qui cherchent à relativiser soient si critiqués et attaqués. Car toute la politique sanitaire autoritaire et répressive s’appuie sur la déclaration qu’il existe une épidémie d’une gravité exceptionnelle.



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