@gruni
Le rugby, comme tous les sports, a évolué vers plus de puissance physique, de vitesse, de résistance, ... Il suffit de constater l’aspect de tous les joueurs, arrières compris.
Le problème de la violence est d’une autre nature. La violence de ce sport de contact est dans l’origine même du sport. Il ne s’agit donc pas de la supprimer, mais de la contenir, la restreindre. L’évolution des règles, surement insuffisantes encore, est indéniable : les règles de rentrée en mêlée, les règles sur le placage, les changements, etc ... ont largement évolué. L’entrée en mêlée était une vraie boucherie, des chocs tête contre tête. Une violence qui n’existe plus ... Idem sur les mêlées spontanées, de réelles bagarres de chiffonniers, ...
De plus, si les physiques sont plus impressionnants, ils le sont tous !!! Des arrières actuels au gabarit de troisième ligne de l’époque. Les chocs sont surement plus violents, mais encaissés par des athlètes mieux entrainés, mieux formés et même mieux protégés ...et surtout de même gabarit.
Pour qui a quelques souvenirs, Jean-Pierre RIVES finissant un match ensanglanté ... Kennedy, le fameux talonneur irlandais, docteur en médecine, était le plus rapide pour mettre HS son vis-à-vis et le soigner juste après. Vous parlez d’accident, Dauga par exemple de Mont de Marsan a été handicapé à vie et ce n’est pas le seul... D’autres sont morts après la fin de leur carrière sportive, ...
Spanghero répondait à un journaliste qui lui demandait comment il avait un tel visage ravagé par des coups de poing. Après le match, il avait répliqué : « Heureusement qu’il y avait le nez, sinon je le prenais en pleine gueule » !!!.
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