Il y a quelque chose qui semble fondamental : pour faire du mal à son semblable, il ne faut pas le considérer comme semblable, il faut l’avilir ; les nazis dénudaient leurs prisonniers, glacés, apeurés, ce « troupeau » humain déshumanisé attisait leur sadisme. S’ils y avaient vu des chefs d’orchestre de talent, des artistes, des professeurs, des mères exemplaires, ils n’auraient pas pu accomplir leur dessein.
C’est pourquoi tout meurtre ne relève pas de la Justice, mais de la psycho-médecine. Et c’est aussi pourquoi aujourd’hui l’empire américain paye des mercenaires ou bien agit par drones pour accomplir ses basses œuvres.
Quand l’homme défendait sa peau, il se battait d’homme à homme.
C’est à mon avis ce qui différencie le combattant palestinien et le combattant juif ; quand l’un défend sa peau, son honneur, la vie des siens, du groupe, l’autre se bat pour rien, une croyance, une idée reçue ; c’est pourquoi je ne pense pas que le sadisme fasse partie de la panoplie des combattants du premier groupe.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération