@Jean Keim
’’l ’intérêt de
les relire une deuxième fois : une première fois pour en prendre connaissance, la deuxième pour en tirer un enseignement’’
Dans le christianisme, la religion enseignée au catéchisme des enfants est édulcorée et enjolivée, et il existe des ouvrages illustrés édifiants à leur usage (cadeau des grands parents pieux). De même lors des célébrations religieuses, les lectures bibliques sont sélectionnés pour leur haute valeur moralisatrice et exemplaire.
Jusqu’à la Renaissance, les fidèles ne devaient pas lire directement dans la Bible (les livres étaient rares, du reste), et les ’’livres d’heures’’ contenaient des extraits choisis.
Lire la Bible est alors une immense consternation : autour des passages instructifs et lumineux, d’interminables paragraphes redondants ou assommants, des exhortations violentes, des comportements dépravés, des prescriptions absurdes... Mieux vaut donc se contenter d’extraits dument choisis par des théologiens vertueux (si, si) ...ou passer son chemin.
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