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jjwaDal 5 juin 2024 12:39
jjwaDal

@Eric F
Arguments tous recevables. Mais je rappelle que J.Sachs qui était à la manoeuvre, tant pour l’Ukraine, la Pologne et la Russie dans la transition économique a rapporté la volonté US sans équivoque de laisser la Russie se « démerder » et la volonté était clairement de la rayer de la liste des grandes puissances, très loin de la main tendue de la direction Russe. Dois-je rappeler que BM comme FMI sont le bras armé (économique) des USA ?
Par ailleurs la décision d’élargissement de l’OTAN aux pays de l’est a été prise sous Clinton dans les années 1990 alors que la Russie avec 130 millions d’habitants ne pouvait plus redevenir une puissance impériale (l’Allemagne réunifié émargeait à 80 millions de mémoire, ne comparons pas aux effectifs humains de l’U.E. comme des USA) et ne saurait le redevenir ailleurs que dans les fantasmes des grands médias de propagande.
En 2014 les USA ont commis un coup d’Etat contre un président normalement élu qui voulait d’une Ukraine neutre et imaginer que les régions de l’est à forte proportion de russophiles allaient accepter un futur dans l’OTAN (unanimement perçue comme une force hostile à la Russie) était un mauvais calcul. Bien sûr la Russie les a aidé à tenir pendant 8 ans contre la force militaire de l’Ukraine.
Le fait que dès le mandat Clinton l’élargissement de l’OTAN était sur la table semble indiquer que le projet de démembrer la Russie n’a jamais quitté la réflexion US et qu’on a joué sur le syndrome post traumatique des pays de l’Est pour jeter à la corbeille les chances d’une Europe pacifiée pour longtemps.
Le message a toujours été clair pour les russes « Vous êtes l’autre et ne ferez jamais partie du club ». L’appareil militaro-industriel US aurait d’ailleurs exigé s’il ne l’a pas fait, qu’il en soit ainsi...



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