@jakem
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2 — Teresa, 85 ans, elle, a transporté des armes pour la révolution dans son Oriente (est du pays) natal. Elle refuse aujourd’hui de parler de celle-ci. « C’est un fracaso (un échec) total », dit-elle. Le gouvernement ne peut plus nourrir les habitants, mais n’ouvre pas pour autant les portes au secteur privé. La solidarité socialiste, base de la révolution, est morte. « La libreta (le carnet de rationnement) n’existe plus. On ne nous donne presque plus rien chaque mois : un peu de sucre, de sel, de riz. Nous n’avons pas eu de café depuis six mois et la dernière distribution d’une cuisse et contre-cuisse de poulet date de trois mois », dit Niurka, une habitante du quartier havanais du Cerro. « Quel jeune Cubain serait prêt à travailler pour moins de 10 dollars par mois ? Mon père, contremaître retraité d’une centrale sucrière, qui a travaillé toute sa vie, ne reçoit qu’une pension mensuelle de 5 dollars. Sans l’aide de la famille, il serait mort », dit Niurka. >>
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