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Il est ironique de relever que le complotisme change de camp, naguère il était le fait des ’’anti-système’’, mais désormais, ce sont les pro-système qui en font un large usage. Ainsi à propos de l’influençage russe, j’ai entendu hier le général Desportes, expert militaire préféré de nos chaines d’info, évoquer des ingérences de Poutine pour influencer le Canada à se rallier à la politique de Trump.
Certes, il est certes évident que chaque bloc cherche à influencer l’opinion d’en face, mais le présenter comme l’élément déterminant de la formation de l’opinion publique est démesuré.
Je crois plutôt que l’information institutionnelle s’est déconsidérée par sa partialité, par exemple à l’époque des GJ en focalisant sur les black blocs, ou lors de la crise sanitaire en poussant aux mesures maximalistes, ou encore sur le conflit ukrainien en affirmant que celle-ci serait victorieuse. Ils se sont discrédités eux mêmes, sans besoin que les services russes ne les y incitent.
En plus on dirait qu’il y a sur certains points une équipe d’info commune, ainsi j’ai zappé dernièrement et constaté que les 4 principales chaines d’info diffusaient en même temps la longue déclaration d’un procureur US suite à un attentat, alors que ce n’est pas l’hyperpriorité de notre actualité.
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