Les processus psychiques mis en oeuvre dans le passage à l’acte connus depuis fort longtemps des spéçialistes, sont ici correctement vulgarisés, ce qui est loin d’être toujours le cas.
Ces jeunes en souffrance psychique développent une certaine paranoia qui les pousse vers des « agir » qui, vus de l’extérieur et sans connaissance de ces processus, ne peuvent paraître qu’insensés : « c’est de la violence gratuite ».
De plus, la consommation fréquente de psychotropes, shit et/ou alcool, est productrice et/ou accelératrice des troubles, en stimulant la parano et en biaisant le champ perceptif de la la réalité et du ressenti intérieur.
Le passage à l’acte violent signe un échec de construction de la personnalité et d’une sécurité intérieure suffisante.
Evidemment, les victimes de violences gratuites ne peuvent pas voir la chose sous cet angle... et on les comprend.
Le fait qu’un gosse en arrive là en dit long sur l’absence d’accompagnement préalable que les adultes, et en premier lieu les parents, doivent à leurs enfants, pour qu’ils puissent avancer dans la vie et apprendre progressivement les modalités d’une relation au monde et à eux-même suffisament sécurisante.
Alors, évidemment, il faut agir en aval par des mesures appropriées destinées à reconstruire autant que faire se peut l’individu. Mais franchement, le mieux est encore d’intervenir au niveau de la prime enfance, en rappelant aux familles qu’un enfant, on l’accompagne, on l’occupe, on lui fait faire des choses... Trop de gosses vivent aujourd’hui une véritable misère affective, même quand les parents ne travaillent pas et qu’ils auraient du temps à leur consacrer. Combien de mômes plus d’une heure par jour devant la télé ou les playstations ? Combien qui trainent dans la cité et qui s’élèvent dans la rue.
Alors, comme les jeunes d’aujourd’hui sont les adultes de demain, ceux qui feront ce que notre société sera, il convient effectivement de rappeler aux parents que des enfants, ça s’élève ! Et oui, il faudra peut-être en passer par la sanction des parents qui ne s’occupent pas de leurs enfants.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération