Ah, y'a des jours comme ça où on reçoit un courrier déplaisant, celui d'un lecteur, pas vraiment satisfait de ce qu'il a pu lire. Ça arrive, et ça n'est pas agréable surtout que là c'était plutôt sur un ton sec, du genre "apparemment, vous ne connaissez pas la Timeline de Paul Thompson". Une lettre faisant donc suite à l'article sur Heather Penney, cette pilote débarquée deux ou trois jours avant la célébration des victimes du 11 septembre, pour le dixième anniversaire de l'événement. Mais bon, comme j'apprécie pas mal celui qui m'a fait la critique, car il se bat lui aussi à sa manière, en étant éditeur, métier plutôt à risques de nos jours, me voilà partit à suivre ces conseils et à compléter un article nécessairement imparfait. Place à "l'inconnu" Marc Sasseville que je citais avant hier, et qui n'en est pas un vraiment, à reprendre le fil des événements sur la base d'Andrews en ce funeste jour.
C'est ainsi en effet que j'avais taxé Marc Sasseville, le copain de patrouille de la blonde de Reno. Or effectivement, ce dernier n'était pas un inconnu. L'homme avait bien appris le premier impact sur la première tour, avec sa complice de patrouille Heather Penney, comme l'indique le rapport signé par Brandon Rasmussen responsable des vols ce jour-là sur la base d'Andrews, la plus proche, rappelons-le de la capitale Washingon. Un rapport qui indique que Sasseville avait crû, comme beaucoup, qu'il s'agissait d'un horrible accident. "Un officier du renseignement avait interrompu la réunion pour dire qu'un avion venait de s'écraser dans le WTC. Cependant, les participants à la réunion supposèrent que l'accident n' impliquait qu' un petit aéronef". Il est alors 8h46 et personne n'a encore pris ou reçu de directive sur la conduite à tenir sur la base.
Comme le racontera plus tard Rasmunssen, "tous dans la réunion se regardèrent d'abord et regardèrent ensuite par la fenêtre, c'était un beau ciel bleu. Il ne pouvait pas y avoir meilleure météo que celle-là. Nous avons donc pensé, "quel est donc le genre de crétin à ne pas voir ces grands immeubles en face de lui ?" Nous avons tous pensé que c'était juste un avion léger de l'aviation civile, type Cessna ... Piper Cub, ou autre chose, quelqu'un qui vole pour faire du tourisme jusqu'en bas de l'Hudson et n'avait simplement pas fait attention où il allait. Par conséquent, nous avons continué la réunion, en pensant que nous allions suivre les extraits des informations plus tard dans la journée." A ce stade, on peut donc parler de véritable inertie des militaires sur place., ou d'une mauvaise information. Les téléviseurs ne vont en effet se mettre à diffuser l'info que quelques minutes plus tard, et le pays prendre conscience de l'attentat avec l'arrivée du second appareil dans la tour Sud. Entre le premier et le second avion, il n'y a en effet que 17 minutes. "La réunion de planification se poursuivra jusqu'à ce que ses participants apprennent que le second avion avait frappé le WTC et qu'ils réalisent alors que c'était une attaque terroriste", ajoute même Rasmunssen. Ce témoignage, faisant partie du rapport de commission est important, car il précise qu'entre le premier attentat et le second, la base la plus proche de la catastrophe n'avait pas bougé un pouce, et n'avait absolument pas pris conscience de l'ampleur de la catastrophe. Ce qui pourrait se comprendre chez le pékin moyen, mais plus difficilement sur ceux qui sont chargés de défendre le pays et qui sont même payés pour ça. Personne, surtout pas un organisme de défense n'avait encore réagit avant 9H03 : pour quelle raison, voilà qui est intéressant à savoir.
Selon certains, seule Heather Penney, justement, ce jour-là avait douté du premier impact, le jugeant trop.... improbable :"cependant, selon le Washington Post, au moins quelques individus de la Garde Nationale de Washington DC ont "immédiatement suspecté" quelque chose, dès de la première chute. Le pilote Heather Penney Garcia se souvient d'avoir demandé, "Comment pouvez-vous donc faire une erreur pareille ?" (Penney Garcia était alors au siège du la 121e Escadron d'appui à Andrews, et si sa participation à la réunion de planification n'est pas assurée ce jour-là)". La voilà donc déjà répertoriée, notre chevalier blond (e) : comme indiqué auparavant, elle avait bien appris le premier impact, par ses collègues ou à la télévision comme elle-même l'avait indiqué le week-end dernier.
A ce moment-là, combien d'aviateurs sont-il alors d'active sur cette base ? Fort peu : "seuls quatre pilotes du DCANG étaient disponibles. Les membres du 121e Escadron d'appui qui revenaient tout juste du « Red Flag », un important exercice d'entraînement dans le Nevada. La plupart des pilotes de l'escadron, qui volent avec des avions commerciaux dans leur vie civile et sont impliqués avec l'appareil militaire uniquement sur une base de temps partiel, sont donc loin de la base ce jour-là, soit de retour à leur emploi civil ou en congé, selon les différents témoignages (selon le Washington Post, 08/04/2002, cité par la Commission du 11 septembre, le 27/02/2004, Spencer, édité en 2008, PP. 156)". On comprend mal pourquoi la base aérienne militaire située à 10 km à peine de la capitale du pays ne possède alors que 4 pilotes pour la défendre. Manifestement, il y a derrière ça une volonté d'affaiblir les défenses du pays ! Menée depuis quand, voilà une autre question intéressante.

Mieux ou pire encore : il y a bien quatre avions, mais aucun d'entre eux n'est prêt à décoller, car "selon le magazine Aviation Week and Space Technology, le 121eEscadron d'appui n'est "pas d'alerte permanente, le 11 septembre" parce que le CC Air National Guard "n'est pas affecté à la North American Aerospace Defense Command en vigueur dans au sein de la défense aérienne." (Aviation Week and Space Technology, 09/09/2002). En somme on a sciemment découpé les zones de protection du pays en excluant la base la plus proche de la capitale du dispositif ! C'est assez incompréhensible, comme décision.
Mais ce qui intrigue encore aujourd'hui, c'est également la date choisie pour l'organisation de l'exercice Red Flag. Car quand bien même les avions sont bien rentrés, ils ne peuvent redécoller aussi vite que cela : les avions modernes exigent une préparation informatique, en particulier ici dans les deux sens : il leur fallait d'abord vider les mémoires emmagasinées lors de l'exercice fait à Nellis, et en même temps recharger les données de vol à partir de leur base habituelle : par conséquent, selon l'auteur Lynn Spencer, "le 11 septembre, la plupart des pilotes de l'escadron de chasse 121 seront de "retour à leur emploi civil, juste après être rentrés trois jours avant de deux semaines d'exercice d'entraînement de grande envergure « Red Flag » à Nellis Air Force Base, à Las Vegas. L'escadron a seulement sept pilotes disponibles." (Spencer, 2008, PP. 156). De plus, certains pilotes auront besoin d'avoir leurs disques durs de données de vol reprogrammés avant qu'ils ne peuvent se lancer à nouveau. Le pilote Heather Penney Garcia aurait ainsi été "occupé à la reprogrammation des données de vol de ces disques, qui contiennent encore toutes les données de de l'exercice Red Flag Nellis dont la formation revient tout juste, le 11 Septembre 2001. " (Spencer, 2008, pages 236-237). Retirer les données et en réinjecter d'autres dans les ordinateurs de bord à l'aide d'équipements spécialisés de contrôle comme l'EDNA, chargé de diagnostiquer au départ le fonctionnement informatique de l'appareil.

Si bien que ce que je vous racontais sur le mythe des deux pilotes allant se fracasser sur le vol 93 tient encore moins avec ces éléments rappelés par mon lecteur attentif : les quatre avions disponibles d'Edwards et leurs 7 pilotes (dans les quatre appareils il y a des biplaces) ne peuvent tout simplement pas décoller, leurs avions n'étant tout simplement pas prêts ! Ce que nous a conté le week-end dernier Heather Penney est donc bien une nouvelle légende, ajoutée aux nombreuses racontées à propos des attentats. Si l'on indique donc parfois (come dans Wikipedia) qu' "à 10 h 38, deux F-16 non-armés du 121st Fighter Squadron du District of Columbia ANG décollaient d'Andrews, 45 minutes après la mise en alerte", censés être ceux de Penney et de Sasseville donc, cela semble en contradiction complète avec les longues procédures de préparations de vol en vigueur. Et même s'ils l'avaient effecitivement fait à partir d'avions non préparés, il y aurait eu un autre problème, celui du timing requis. Car pire encore, en effet : à l'heure où il étaient censés avoir décollé, le vol 93, que les deux pilotes d'Edwards sont censés intercepter s'est déjà écrasé depuis plus de 35 minutes, car il est tombé à 10 heures 03'11" exactement !!! Poursuivre un avion déjà crashé depuis plus d'une demi-heure ? Les communications sont si mauvaises que ça à la base d'Edwards, qui accueille le Boeing présidentiel ? Les militaires utilisent les mêmes talkie-walkies délabrés que les pompiers de New-York ? C'est tout simplement incroyable et impensable !!!


La dame,
manifestement à donc menti, et d'avoir cité comme prétexte l'injonction donnée par Dick Cheney montre plutôt le chemin de l'origine de ses mensonges téléphonés qu'autre chose. Mon correspondant m'aiguillant sur la bonne piste de la fameuse "timeline", autant y rester et regarder plus attentivement le principe des exercices antiterroristes menés par le gouvernement US, sans discontinuer et étalés de 1992 à 2000. Des exercices qui ont un coût : ils ont allègrement englouti 200 millions de dollars par an pendant huit années de suite. Avec au milieu l'usage du fameux
"Doomsday Aircraft", cet engin équipé d'une électronique de bord assez puissante pour servir à brouiller toutes les émissions radars ou radios dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, ou même de pouvoir afficher sur des écrans au sol ce qu'il a choisi d'afficher. Capable également de servir de relais radio ou de diriger des drones à distance, ou d'autres appareils équipés de services de téléguidage. Ou d'envoyer de faux signaux téléphoniques : or, c'est bien ce grand oiseau blanc que l'on verra tourner lentement au dessus du Pentagone, juste après l'attentat l'ayant atteint, ce qui pour beaucoup laissait dans son sillage la signature d'un véritable forfait. Aucune explication officielle n'a jamais été donnée à sa présence, alors que des caméras de télévision commerciales et des appareils photographiques l'avaient pris dans leurs objectifs.

Il fera même une apparition furtive dans un coin d'écran lors de l'interview de l'ambassadeur israélien sur une chaîne TV, un ambassadeur qui se trouvait être l'invité prévu de longue date ce jour-là. Or cet engin venait... d'Edwards, base à laquelle est rattachée l'avion présidentiel... et le fameux "Doomsday Aircraft" qui lui sert aussi de plastron et de relais radar et de transmissions ! Un reportage de Fox News montrera son décollage de cette base, juste avant que Bush ne monte dans Air Force One, pour un périple plus qu'étrange au dessus des USA dont on a
déjà décrit le surprenant trajet (il part de l'école de Sarasota, en Floride, pour rejoindre Washington en sillonnant la moitié du pays !). Lors de la diffusion de la vidéo de son décollage, la première tour vient alors déjà de s'effondrer, selon le bandeau de news qui circule sous l'image de l'E-4B NAOC (National Airborne Operations Center) surpris en train de décoller. Or cette tour a commencé à tomber à 10 heures 28'25", et le vol 93 s'est écrasé à 10 heures 03'11" : le Pentagone ayant été attaqué dès 9 heures 37'46". A 9h 35', Bush avait déjà décollé de Floride, parti de l'école de Sarasota après l'annonce des deux premiers impacts de 8:46'30" (le vol 11 arrivé tout droit à 790 km/h dans la tour Nord, filmée par les frères Naudet, et celui de 9:03:02 : (avec le vol 175, qui s'encastre à fond de réacteurs à 950 km:h dans la tour Sud,
un véritable exploit à cette vitesse !). L
'avion présidentiel, au moment du décollage filmé par Fox, est lui toujours à la base de
Barksdale Air Force Base a
Bossier City, en Louisiane (la base des B-52) d'où il redécolle à 10'35 .

"Dans son livre "Black Ice" l'auteur Dan Verton identifie cet avion comme étant l'E-4B en faisant partie de l'exercice "Global Guardian" alors en cours. L'exercice a été annulé lorsque le premier avion a frappé le World Trade Center, et l'E-4B, opérant sous l'indicatif d'appel "Venus 77", qui était en attente sur base d'Andrews AFB, a demandé une autorisation d'urgence et a immédiatement décollé. L'avion a d'abord demandé l'autorisation pour une route directe vers Wright-Patterson AFB, à Dayton, en Ohio, et aurait toujours été dans le processus d'attente d''autorisation alors qu'il était aperçu faisant des cercles cerclant autour de la capitale, à basse altitude lors de l'attaque sur le Pentagone. Quatre minutes plus tard, l'avion a demandé une autorisation de faire des ronds à 96 km au sud de Washington DC. Huit minutes après son décollage, l'avion a demandé une autorisation pour faire le tour de Richmond, en Virginie, à une altitude de 19 000 m, où il est resté pendant toute la durée de l'attaque", peut-on lire ailleurs. Or ce scénario ne comportant qu'un seul E-4B ne correspond pas avec le décollage saisi en direct par FoxNews : ce jour là il y a donc, fait exceptionnel, deux Doomsday Aircraft en vol dans le ciel des Etats-Unis !
Car de même que l'exercice Red Flag qui venait de se terminer, l'exercice Global Gardian avait étonné les observateurs par sa date de réalisation :
"dans les années précédentes les militaires toujours mis en scène Global Guardian en octobre ou en novembre. Et à l'exercice 2001 il était également initialement prévu pour octobre, selon divers rapports. Curieusement, cependant,pour des raisons jamais divulguées, l'état-major interarmées a changé le plan et a mené l'exercice de 2001 pendant lasemaine du 11 septembre. L'année suivante, la date est revenue à nouveau en plus tardivement. Le Global Gardian de 2002 s'est effectué en octobre, comme les années précédentes, et cela continue d'être le cas", note "They let it happen". Mon correspondant avait donc bien raison, c'est bien une histoire de timing ! Dans le même article, d'autres précisions intriguent, qui laisse clairement entendre qu'il y avait bien plusieurs Boeing de type "Doomsday" en vol, ce qui est totalement hors habitudes : "
Le Comité Consultatif fédéral (dont le président le Lt. Gen Brent Scowcroft est à la retraite) est à bord d'un de ces avions Doomsday, amené à Offutt, pour observer l'exercice (..) un petit groupe de chefs d'entreprise sont également à Offutt, sur la base de l'Air Force pour un événement de levée de fonds pour un organisle de charitéqui doit avoir lieu là plus tard dans la journée, organisée par le multi-milliardaire Warren Buffett. Quand les attaques débutent, ces visiteurs prennent leur petit déjeuner avec l' amiral Richard Willard Mies, le responsable de Global Guardian.
Après que la seconde tour du WTC ait été est touchée, Mies se fait excuser du groupe, probablement pour mettre en place l'annulation de l'exercice. Plus tard dans l'après-midi, le président Bush et Air Force One atterriront à Offutt "par mesure de sécurité." C'était son second atterrissage depuis le départ de la Floride, et il y avait convoqué une téléconférence avec le Conseil national de sécurité à cet endroit". Sur la photo, on distingue Mies juste à la droite de Bush. A Ofutt, il semble que beaucoup de choses aient été menées ou aient été préparées.


De Boeing E-4B, il n'y en a qu'un seul, en effet, officiellement, en service 24 heures sur 24, sur les quatre exemplaires construits :
"le Boeing E-4B "armé" ou "en alerte"est occupé 24 heures par jour avec une équipe de quart à bord de et tous les systèmes de gardiennage et de communications en attente d'un ordre de décollage. Les membres de l'équipage qui ne sont pas en alerte sont dans une caserne, un gymnase, ou dans des installations d'autres bases. L'état d'alerte sur 24 heures à Andrews AFB a pris fin lorsque le président Clinton a ordonné à l'avion de rester à Offutt, sauf si nécessaire, bien que des équipages allégés restent basés à Andrews et à Wright-Patterson Air Force Base. Un seul E-4B est maintenu en alerte à tout moment". Il y a de fortes chances donc que l'E4-B filmé par FoxNews au décollage tardif d'Andrews n'est pas celui aperçu faisant des cercles au dessus du Pentagone et décrit par John King de CNN, mais un autre. Un documentaire de la BBC (*) diffusé en septembre 2002, en cinq épisodes sur le net, fera le tour de la question des appareils en l'air ce jour là. Il évoque d'emblée lui aussi un "
exercice géant" ayant cours ce jour-là, avec comme sujet
"une attaque terroriste par des avions piratés"... le premier pilote interviewé dans le reportage est "Duff", un des rares pilotes qui décollera vraiment
(de la base d'Otis, dans le Massachusetts, avec son
102 eme Intelligence Wing) pour tenter de s'opposer aux terroristes, à bord de leur F-15 : il sera en fait baladé loin des scènes des crashs par les contrôleurs militaires...

En vol dès 8H50, il aurait pu avoir un rôle dans les attaques et on l'en a visiblement empêché. Le second avion entrera dans la tour Sud alors qu'il est en l'air à 70 miles seulement (112 km, une paille pour ce genre d'avion volant à 1500 km/h), avec son collègue "Nasty". Duff déclarera à la BBC s'être alors retrouvé
"en train de survoler Central Park en se croyant au milieu d'un film de série B"... plutôt écœuré de n'avoir rien pu tenter.

Des avions "mystère", ayant obtenu l'autorisation de voler alors que tous les autres sont interdits de vol, il y en a eu 4 le 11 septembre 2001 qui sont partis d'Andrews. "Venus 77", qui a décollé de là à 13:43Z (9:43), en direction de Lewisburg et qui n'est donc pas en vol quand le Pentagone est touché, un E-4B donc lu aussi. Sur une vidéo de montage radar du SEADS (84 RADES) des deux vols d'Air Force One et de Venus 77, l'un en Floride l'autre à Washington, se dégage l'impression que les deux
volent bien en même temps, et que Venus 77 tient l'air aussi pour rester en contact avec l'avion présidentiel : ce qui se tient, car c'est aussi son rôle officiel. Durant son voyage matinal, on ne relève aucune corrélation entre "Venus 77" et les F-16 de la base de Langley, ce qui indique que l'on sait parfaitement où il est et ce qu'il fait, et qu'il n'y a pas lieu de le poursuivre. Il se posera à Andrews à 9H54, le Pentagone étant touché rappelons-le à 9H37. Mais aussi "Venus 22", un petit Gulfstream III, qui va faire le trajet aller-retour West Virginia et Andrews qui a décollé à 13:19Z (9:19)., c'est le petit avion aperçu aux côtés de l'exemplaire d'Air Force One et d'un troisième E4-B restés à Andrews. Et également "Gofer 06", un gros C130H du Minnesota Air National Guard yant décollé lui à 13:30Z (soit 9:30), et venu ostensiblement observer de près les dégâts du vol AA 77 (sur le Pentagone) et UA 93 (à Shanksville). Et enfin "Word31", qui lui a décollé d'Andrews à 13:26Z (9:29), et qui n'est autre que notre second B742 (E4B), ou NAOC (pour National Airborne Operations Center). Des observateurs vont noter que
"c'est un fait étrange du 11 septembre qu'un poste de commandement aéroporté de niveau national volait à l'ouest vers la Virginie, en même temps que l'AA77 détourné volait dans le couloir aérien au dessus de l'I66/Rte29 en venant de l'Est dans l'approche de sa cible. Personne n'était au courant de son vol". C'est notre appareil-clé, capable de piloter à distance un Boeing, un drone où même un missile guidé. L'avion à décollé à 9H29 et le Pentagone a été touché à 09H37, huit minutes après : or dans ses fonctions et ses possibilités, rappelons que le téléguidage est une de ses attributions.
Ces "exercices" réguliers ont ils été détourné ce jour-là pour servir de paravent à des activités terroristes ? Sans nul doute, et celui qui effectivement le prouve est bien le "Doomsday Aircraft" aperçu sur les lieux du crime. Des exercices qui ont toujours été conçus d'une certaine manière, note l'
Atlantic Monthly. Pendant des années, les faucons du Pentagone auraient agi au nez et à la barbe de Clinton, qui, on le sait, avait des préoccupations plus... personnelles, disons, à draguer le secrétariat de la Maison Blanche :
"aujourd'hui, les terroristes ont remplacé l'Union soviétique comme menace imaginée dans les exercices. Le terrorisme est presque toujours envisagé parrainé par un État, avec des terroristes imaginaires agissant pour le compte d'un gouvernement. Selon le journaliste James Mann, les exercices COG ont été abandonnés assez tôt dans l'ère Clinton, car ce scénario était considéré comme farfelu et désuet.
Cependant un autre journaliste, Andrew Cockburn, a suggéré qu'il a continué plus longtemps. Les participants à ces exercices sont alors tous des faucons républicains - Cockburn ajoute que, tandis que le "gouvernement fantôme" créé pendant les exercices avait jusqu'ici représenté l'ensemble du spectre politique, maintenant les participants sont presque exclusivement des faucons républicains". Un ancien responsable du Pentagone ayant une connaissance directe du programme dira plus tard :
"C'était une façon pour ces personnes de rester en contact. Ils se rencontraient, faisaient l'exercice, mais aussi s'asseyaient autour de la table pour fustiger l'administration Clinton de la manière la plus extrême. On pourrait dire qu'ils formaient un gouvernement fantôme et secret. L'administration Clinton était alors extraordinairement inattentive, elle n'avait aucune idée de ce qui se passait » (Atlantic Monthly, 3 / 2004 ;. Cockburn, 2007, PP. 88). Les nombreux exercices menés d'une année sur l'autre, pendant au moins huit années auraient en réalité servi à préparer et mettre au point les attaques terroristes ! En huit années de travaux successifs, il y avait largement eu moyen d'affiner les réactions de tout le monde !

L'un des derniers "exercices" de 2000 avait prévu pour cela un
bien étrange scénario :
"le North American Aerospace Defense Command (NORAD) a pratiqué deux scénarios dans lesquels les avions étaient détournés et, dans un de ces scénarios, des pirates de l'air projetaient d'envoyer l'avion sur la Statue de la Liberté, dans le port de New York, alors que dans le second, d'autres pirates de l'air envoyaient l'avion s'écraser sur la Maison Blanche à Washington, DC. Les scénarios étaient faits dans un exercice de poste de commandement et menés par la Région continentale du NORAD aux États-Unis, appelée Falcon Indian. Le NORAD présente trois secteurs de défense aérienne dans la zone continentale des États-Unis, qui ont participé à cet exercice, y compris le secteur Nord-Est de défense aérienne basée à Rome, à New York", (cité par le North American Aerospace Defense Command, 25/08/1989, du Congrès américain, Sénat, Commission des forces armées, 17/08/2004 ; Arkin, 2005, page 362). Voilà qui présente de bien étranges similitudes et qui surtout permet l'année suivante d'endormir complètement à la fois les contrôleurs aériens civils et même les commandants de bases militaires que l'on a sciemment "habitués" à cette éventualité ! Visiblement... tous manipulés, il auront été incapables dans les premières minutes des attaques de distinguer ce qui était un exercice de ce qui était un véritable attentat. On avait longuement préparé leur incrédulité !

Sous Clinton, il y aurait donc eu un "shadow government" apprend-t-on ? Qui pouvait en être responsable, sinon... Dick Cheney, (et son
vieil adjoint du temps de Gérald Ford, Donald Rumsfeld) au centre encore une fois de tous les ordres donnés (ou non, comme devant Mineta !). Un jour, je l'espère, on reconnaître son rôle fondamental dans ses tragiques événements : tout converge vers sa responsabilité.
la fameuse Timeline de Paul Thompson :
avec ceci en prime d'où proviennent les extrais du jour :
La Timeline du 11 septembre :
(*) Le documentaire passionnant de la BBC qui montre G.W.Bush du doigt, en 5 parties :
c'est dans cet épisode que l'on a Norman Mineta, qui verra à plusieurs reprises au Presidential Emergency Operating Center,un militaire avertir Dick Cheney de l'arrivée d'un avion au dessus du Pentagone. Avec le silence pesant de Cheney signifiant de ne pas intervenir. C'est un F-16 de Langley piloté par le major Dean Eckmann qui arrivera au dessus de la scène en premier. Dans le même épisode, on peut découvrir le témoignage d'Ann Campton, embarquée à bord d'Air Force One comme correspondante d'ABC affirmer qu'elle avait vu à bord la diffusion télévisée du second crash, alors que G.W.Bush affirmera qu'à bord de l'appareil il n'avait pas le moyen de capter la télévision ! Plusieurs photos et même une courte vidéo prises à bord montrent que Bush a bien menti sur le sujet !!!
Dans l'épisode, un cliché sur la duplicité bushienne : on le voit serrer la main de quelqu'un, avec derrière lui Georges Putnam, membre du congrès accompagnant le président, dans l'avion présidentiel, alors qu'en fond il y a la diffusion d'une chaîne de télévision montrant le WTC en flammes. C'est dans cet épisode que les avions chargés d'encadrer Air Force One, et surtout Lynn Cheney qui annonce comme si de rien n'était que les "terroristes" avaient bien menacé "Angel", le surnom donné à l'avion présidentiel d'être abattu. Des terroristes armés de cutter auraient-ils eu le moyen d'envoyer directement à cet avion un message obligatoirement codé pour le menacer ? Mais à qui peut-on encore tenter de faire croire cette fable ? Une menace qui disait "vous serez le prochain", rappelle la BBC. Dans le même épisode, le major Rolando Aguila, pilote de F-16 de la bas de Langley avec Dean Eckmann, raconte que c'est encore le vice-président Cheney qui lui a donné l'ordre de décoller pour aller protéger Air Force One.
Selon cet épisode, le dernier, dès son retour à Offutt avec Air Force One, Bush est déjà "averti" que Ben Laden est derrière ces attaques meurtrières. Il est évident pourtant que c'est alors impossible à prouver en quoi que ce soit, à moins de l'avoir préparé... avant. A 18H54, la journée de Bush se termine à...Washington. Pendant toute la journée il a été... absent. Totalement absent dépassé par l'ampleur des événements. Le seul ayant semblé être au courant de tout étant... Dick Cheney.
Addendum sur Reno :


Pour en revenir indirectement à
Heather Penney et son père, qui court comme elle à Reno, on peut donner quelques précisions sur le terrible accident qui vient d'endeuiller la course. Le P-51
The Galloping Ghost" (ex
Miss Candace et ex"
Jeannie") récemment
modifié accidenté à eu un ou plusieurs problèmes mécaniques qu'un photographe a réussi à saisir alors que l'avion était déjà
sur le dos : une
fumée visible s'échappant de son (nouveau) circuit de refroidissement, mais ça c'est
plutôt normal, et surtout la perte en
vol du volet de "trim" de queue également, ainsi que la sortie inopinée de la roulette de queue, indiquant une
défaillance hydraulique. L'avion, incontrôlable a remonté soudainement pour retomber sur le dos au bout de sa ressource et foncer
littéralement presque verticalement vers le sol : tout au plus le pilote a tenté d'éviter la tribune, en s'écrasant au bord et non au centre, en tuant cependant plusieurs personnes (on dénombre 9 morts à ce jour). Le bloc moteur, heureusement, détaché, est
parti dans la direction de la piste et non du côté de la foule. Dans l'une des photos de la chute, le pilote n'apparaît pas non plus, ce qui laisse peut-être aussi augurer d'une défaillance de sa part, à moins qu'il n'était déjà arc-bouté à l'intérieur pour faire dévier de sa trajectoire l'appareil en perdition. Mais pour l'instant, c'est bien la défaillance mécanique, signalée en vol par le pilote, qui semble privilégiée.