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Accueil du site > Tribune Libre > 11-Septembre : l’étrange histoire de deux avions partis de la base (...)

11-Septembre : l’étrange histoire de deux avions partis de la base militaire d’Andrews le matin du 11/9

En marge des fameux détournements dramatiques des quatre avions le 11-Septembre, se sont produits un certain nombre d’événements étranges, voire incohérents, détaillés dans le rapport de la Commission sur le 11/9, ou dans des documents publiés ultérieurement. Le chercheur Kevin Ryan s’attarde ici sur deux de ces événements : le premier est tout simplement extraordinaire puisqu’il concerne un avion-cargo dont l’équipage aurait, selon le récit officiel, été témoin des événements survenus à la fois au Pentagone et à Shanksville ; le deuxième présente d’étranges contradictions quant à sa trajectoire ou sa séquence horaire officielle (Timeline) malgré le fait qu’il transportait ce jour-là l’un des plus hauts responsables de la Défense aérienne US, le général Hugh Shelton, chef du National Military Command Center (NMCC).

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Le C-130 Hercules « Gofer 06 » et le C-135 nommé « Speckled Trout »

Questions sur deux avions partis de la base d’Andrews le 11/9, « Gofer », et « Trout »

par Kevin Ryan, sur son Blog DigWithin, le 4 décembre 2011

Traduction GV

Kevin Ryan est spécialiste en structure des matériaux et fut directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories (UL), la société qui avait certifié l’acier du WTC avant sa construction. C’est à UL que le National Institute for Standards & Technology (NIST) avait fait appel pour effectuer des simulations d’incendies sur des poutres similaires à celles du WTC afin de valider leur étude sur ces effondrements. Lorsqu’il avait dénoncé les manipulations et les inexactitudes des résultats de ces tests, Kevin Ryan avait été licencié par Underwriters Laboratories. Il n’a de cesse depuis de dénoncer ces manipulations, pour que justice soit rendue aux victimes de ces attentats et des guerres illégales qui s’en sont suivies. Il a d’ailleurs co-signé l’analyse scientifique du chercheur danois Niels Harrit & al sur la découverte de nanothermite dans les poussières du World Trade Center.

 

Étant donné le nombre incroyable de coïncidences contenues dans le rapport officiel sur les événements du 11 septembre 2001, il parait raisonnable pour tout citoyen de s’interroger sur les affirmations douteuses concernant cette journée. On nous a proposé au moins deux récits assez étranges à propos de vols qui auraient décollé ce matin-là de la base Andrews de l’Air Force. Le premier aurait suivi une trajectoire tout à fait improbable, et le deuxième présente certaines contradictions dans le récit officiel.

Le premier de ces vols concerne un gros avion-cargo de type C-130H[1], dénommé Gofer 06. Cet appareil appartenait à la 133e unité aéroportée de la Garde aérienne nationale du Minnesota. La Commission d’enquête sur le 11/9 a affirmé que le pilote et l’équipage du Gofer 06 avaient été les témoins directs des crashs du Vol 77 et du Vol 93. [NdT : les avions qui se sont officiellement écrasés respectivement contre le Pentagone et à Shanksville, Pennsylvanie]

On a su, par exemple, que le pilote du C-130H, le lieutenant Steve O’Brien, était sur le chemin du retour après avoir livré du matériel aux Caraïbes, et plus spécifiquement aux iles Vierges américaines. L’Air Force Magazine a récemment écrit que 7 membres d’équipage étaient à bord, dont le copilote Major Robert Schumacher et l’ingénieur de vol, le sergent-major Jeff Rosenthal. [i]

La séquence horaire officielle de ce vol improbable commence comme suit : quelques minutes après 9 h 30, Gofer 06 a décollé de la base d’Andrews et le vol 77 se trouvait juste «  devant lui, à une distance d’1 mile 1/2, maximum 2 miles[2] [NdT - environ 3 à 4km]. » [ii] Le contrôleur aérien de l’aéroport national Reagan (d’Arlington, VA) a demandé au pilote du C-130H de repérer[3] visuellement et de suivre « l’appareil suspect ». [iii] D’après le rapport de la Commission, Gofer 06 a identifié l’appareil comme étant un Boeing 757, et quelques secondes après l’impact, le lieutenant-colonel O’Brien a dit : «  on dirait que l’appareil s’est écrasé contre le Pentagone, Sir.  » Dans un récent article d’Air Force Magazine, Rosenthal affirmait : «  Nous l’avons vu s’écraser contre le Pentagone.  »

Par conséquent, 30 minutes après que des millions d’Américains aient vu le 2e avion percuter le World Trade Center (WTC), des vols de routine continuaient de décoller de la base Andrews de l’US Air Force, la même base qui accueillait une flotte d’avions de chasse toujours prêts à décoller et située à moins de 10 miles [environ 18 km - NdT] du Pentagone. Les avions de chasse ne décolleront d’Andrews qu’environ 90 minutes plus tard. Cela s’est produit quelques minutes après une série d’échanges entre le Vice-président Dick Cheney et un «  jeune homme » dont le ministre des Transports Norman Mineta a certifié avoir été témoin, et qui semblaient faire référence à « un avion qui se dirigeait vers le Pentagone. » [iv]

Tellement de questions nous viennent à la seule lecture de ce petit passage du récit.

  • Pourquoi la base militaire Andrews lancerait-elle un avion-cargo plutôt qu’un chasseur alors que trois avions commerciaux venaient d’être détournés et deux d’entre eux s’étaient écrasés contre le WTC quelque 30 minutes plus tôt ?
  • Comment des contrôleurs aériens civils pouvaient-ils envisager qu’un avion-cargo aussi lourd et dont la vitesse de croisière est de 336 mph (avec une vitesse de pointe de 366 mph) puisse suivre un Boeing dont le rapport officiel indique qu’il volait à 530 mph ?
  • Même si Gofer 06 parvenait à atteindre rapidement sa vitesse maximale, la différence de vitesse était telle que la distance entre les deux appareils augmenterait de 3 miles chaque minute.
  • Certains rapports disent que le copilote Schumaker a observé en contrebas le vol 77. [v] Comment peut-il avoir regardé vers le bas quelque chose qui se situait d’abord droit devant, à environ 2 miles, et qui 5 minutes plus tard était distant de 15 miles (au minimum) ?
  • Et si les avions-cargos militaires pouvaient recevoir des ordres de contrôleurs aériens civils, pourquoi ces derniers n’ont-ils pas demandé à la base militaire d’Andrews de lancer ses intercepteurs toujours prêts à décoller, qui peuvent voler à des vitesses plusieurs fois supérieures à celles de l’avion suspect ?

On raconte que le lieutenant-colonel O’Brien a écouté les informations après qu’il eut été témoin du crash du Vol 77 contre le Pentagone, et que c’est alors que lui et son équipage ont finalement appris ce que tout le monde savait déjà, à savoir que la nation était attaquée. Le sergent-major Rosenthal aurait alors affirmé qu’à cet instant-là, « nous avons tourné en rond, et sommes restés dans la zone pendant un moment.  » [vi]

L’un des documents rendus publics par la Commission sur le 11/9 suite à une requête FOIA contient la trajectoire exacte de ce vol depuis la base militaire d’Andrews le 11 septembre 2001. Cette trajectoire indique que Gofer 06 a décollé d’Andrews à 9 h 33. [vii] Etant donné que l’ingénieur de bord a déclaré que l’avion-cargo avait tourné en rond après qu’ils eurent été témoins du crash, et que pour un gros avion de ce genre, il faut au moins 5 minutes pour accomplir ces cercles, nous pouvons considérer que Gofer 06 n’a pas pu quitter la zone du Pentagone avant 9 h 41.

Initialement, l’équipage avait prévu de revenir à la base de rattachement dans le Minnesota. Mais ils décidèrent finalement « que la chose la plus prudente était de rejoindre un lieu sûr et de faire une pause.  » [viii] Pourtant, ils ne se rendirent pas dans le lieu sûr le plus proche, mais poursuivirent une trajectoire improbable qui les amena à atterrir sur l’aéroport de Cleveland une heure plus tard.

Le problème avec cette nouvelle destination décidée unilatéralement par Gofer 06, est que Benedict Sliney, le directeur national des Opérations de la FAA, avait émis un ordre général d’atterrissage à 9 h 42, c’est-à-dire juste après que Gofer 06 eut quitté la zone de Washington. D’après le rapport de la Commission, cet ordre signifiait que tout appareil devait impérativement atterrir sur l’aéroport le plus proche. Gofer 06 n’a pas atterri comme pourtant ordonné pourtant par la FAA. Au lieu de cela, il a poursuivi son vol pendant une heure, passant à proximité de plusieurs aéroports en Virginie, dans le Maryland, en Pennsylvanie et dans l’Ohio.

Mais la chose la plus étrange de l’histoire est qu’en plus d’avoir été témoin du Vol 77 s’écrasant contre le Pentagone, c’est ce même Gofer 06 qui est censé avoir vu la fumée noire du crash du vol 93 d’United Airlines distant alors de seulement 17 miles.

Les détails de la bande de suivi de vol (Flight tracking strip)[4] fournie par la base militaire d’Andrews indiquent que le plan de vol prévu et approuvé partait d’Andrews pour rallier l’aéroport Saint-Paul de Minneapolis. Une trajectoire directe entre ces deux points ferait passer l’avion-cargo directement au-dessus de Meyersdale, en Pennsylvanie, qui est en ligne directe vers Saint-Paul, Minneapolis, à environ 17 miles de Shanskville.

La distance à vol d’oiseau entre le Pentagone et Shanksville est de 127 miles. Si l’on admet que Gofer 06 a « tourné en rond et trainé dans la zone » pendant seulement 3 minutes à partir de 9 h 38, alors il lui restait juste 24 minutes pour rallier Meyersdale (Pennsylvanie) à 10 h 05, c’est-à-dire l’heure à laquelle l’équipage a dit avoir vu la fumée noire du vol United 93 à une distance d’environ 17 miles devant lui. A la vitesse de croisière de 336 mph, il fallait 23 minutes pour parcourir cette distance. C’est donc possible, mais tout juste.

Cependant, d’autres questions se posent.

  • Par exemple, parmi toutes les trajectoires de vol qu’un avion décollant de la base militaire d’Andrews aurait pu prendre, quelles sont les chances pour qu’un avion à qui on avait demandé de suivre le Vol 77, se dirige ensuite droit vers le site du crash du vol 93 ? Si l’on s’en tient aux seules probabilités [mathématiques] pour chacune des directions possibles depuis la zone de la base d’Andrew et du Pentagone, les chances sont d’environ 1 sur 360, autant que de degrés sur l’échelle radiale, ou de 1 sur 180 si l’on considère seulement les directions au-dessus du sol. Quelle est la probabilité pour que cet avion particulier qui s’est apparemment dirigé précisément en ligne droite depuis le site du crash du Vol 77 vers celui du crash du Vol 93 ait eu à disposition exactement le temps de vol nécessaire pour rallier ces deux événements historiques ?
  • La plupart des avions militaires et des appareils commerciaux auraient voyagé à des vitesses bien supérieures et auraient manqué la fumée du Vol 93. Et donc, vu que le C-130H est un genre d’appareil plutôt inhabituel et relativement lent, la probabilité s’en trouve encore réduite.
  • Pourquoi l’équipage du Gofer 06 aurait-il répondu immédiatement à une requête [du contrôleur aérien] civil, pour ensuite ignorer pendant plus d’une heure les ordres impérieux du directeur des opérations nationales de la FAA demandant à tous les appareils de se poser sur l’aéroport le plus proche ? Gofer 06 a finalement atterri à Cleveland, 181 miles plus loin (environ 32 minutes à la vitesse de croisière), après être passé à côté de villes comme Pittsburgh.

Il se pourrait que ces questions ne relèvent que de pures coïncidences et que Gofer 06 ait été seulement le vol le plus spectaculairement improbable au milieu de la journée la plus spectaculaire de l’histoire de l’aviation américaine. Mais un autre avion a également décollé de la base d’Andrews ce matin-là, et se retrouve au centre d’un autre paradoxe. Et pour ce vol en particulier, il semble que quelqu’un mente ou alors se soit trompé de manière là aussi spectaculaire.

Le Chef d’état-major interarmes en poste le 11-Septembre, Hugh Shelton fait partie des nombreux dirigeants nationaux absents ou souffrants durant ce jour tragique. L’histoire officielle indique qu’il a décollé de la base militaire d’Andrews pour se rendre à une réunion de l’OTAN en Hongrie, et qu’il volait depuis une heure quand il a appris le premier crash contre le WTC. Lorsqu’on l’a informé du deuxième crash contre le WTC, il a demandé à l’équipage de faire demi-tour et de retourner [à la base]. Apparemment il a dû leur redemander après qu’ils eurent appris le crash contre le Pentagone, du fait qu’ils n’avaient toujours pas reçu le feu vert pour revenir à la base. [ix]

En tout cas, l’avion de Shelton, un C-135 modifié surnommé le Speckled Trout, se trouvait à deux heures de vol d’Andrews lorsqu’il a fait demi-tour. Pourtant, Shelton n’est revenu qu’à 17 h 40 au National Military Command Center (NMCC), où son autorité était désespérément attendue. L’heure exacte à laquelle Speckled Trout a atterri n’a pas été indiquée officiellement, bien que cette information fasse partie d’un document publié au titre d’une requête FOIA.

A son retour, l’avion de Shelton a atterri à la base militaire d’Andrews, et de là, trois voitures de patrouille et environ une dizaine de motos l’ont escorté, lui et son équipe, jusqu’au Pentagone. On raconte que lorsque Shelton est arrivé au Pentagone, il s’est d’abord rendu à son bureau, avant d’aller visiter le site de l’attentat pour voir l’épave. Ce n’est qu’après être revenu dans le bâtiment qu’il a finalement repris les rênes du NMCC.

Par conséquent, selon la version de Shelton, il lui a fallu environ 6 heures pour revenir au NMCC, en plus les deux heures nécessaires pour rallier la base d’Andrews à bord du Speckled Trout. Il semble plutôt bizarre qu’il ait passé six heures (8 moins les 2 du vol de retour) pour se rendre dans son bureau et pour examiner l’épave, avant de se montrer au Centre de commandement dont il avait la charge.

L’autobiographie de Shelton publiée en 2010, qui porte le titre évocateur « Without hesitation » (sans hésitation), confirme la séquence horaire et apporte quelques détails. Page 433, Shelton décrit ce qui s’est passé après son premier ordre de faire demi-tour pour retourner vers les États-Unis, lorsqu’il a appris le crash du second avion contre le WTC. Il écrit : « 10 minutes plus tard, ils ont rappelé pour nous donner la confirmation que nous avions l’autorisation officielle de traverser l’espace aérien fermé. Un des pilotes a passé la tête par la porte du cockpit et a annoncé, "Sir, notre route va nous amener droit au-dessus de Manhattan, si vous voulez bien venir ici dans à peu près 10 minutes."  »

Plus loin, Shelton raconte le détail de son vol de retour en écrivant qu’il est passé juste au-dessus du site du WTC, quelques minutes après l’effondrement des bâtiments. « Nous sommes passés droit au-dessus ce qui avait été les Tours Jumelles, quelques minutes après qu’elles se furent écroulées,  » écrit-il. Et ensuite, «  Nous avons mis le cap directement sur Andrews.  »

Par la suite, Shelton décrit comment s’est déroulée son arrivée à Andrews. Il affirme que l’armada de voiture de patrouilles officielles l’a rejoint [sur la base], et l’a immédiatement escorté jusqu’au Pentagone, « qui était encore enveloppé d’épaisses volutes de fumée sombre.  » Et (détail intéressant)… « l’odeur de cordite était extrêmement forte.  »

Suzanne Giesmann, une assistante de Shelton qui se trouvait à bord du Speckled Trout le matin, a confirmé la version de Shelton dans son propre livre. Dans son récit, elle répète que l’avion s’est d’abord dirigé vers le site du WTC apparemment quelques minutes après que les Tours se furent effondrées. Il y a même une photo de la fumée montant de Ground Zero qui aurait été attribuée au photographe personnel de Shelton, un certain Jones. [x]

Malheureusement, l’édition de septembre 2011 d’Air Force Magazine citée plus haut, contredit chacun de ces deux récits. [xi] Un autre article de cette revue contient [en effet] les commentaires du capitaine Rob Pedersen, qui était le navigateur de bord dans l’avion de Shelton le 11/9. Cet article explique que lorsque Shelton a demandé au pilote de revenir vers les USA, l’équipage n’a pas obtenu l’autorisation et a dû l’attendre pendant plusieurs heures. Cet article affirme également que l’avion n’avait pas de destination établie, et que «  donc, nous avons patienté sur un circuit d’attente près du Groenland, » explique Pedersen. Ce nouveau document explique que c’était le travail de Pedersen, en tant que navigateur de bord, de trouver la liste des pistes d’atterrissage alternatives, qui comprenait alors la piste de Thulé Air Base[5] au Groenland, et la Keflavik Naval Air Station en Islande.

Ce nouvel article suggère que Speckled Trout est finalement revenu en passant par le Canada plusieurs heures plus tard, mais ne fut toujours pas autorisé à pénétrer dans l’espace aérien US, et qu’il fut alors placé sur un [nouveau] circuit d’attente. Pedersen explique que « cela nous a pris un peu de temps, et je suis sûr qu’il y a eu pas mal de coups de fil, avant qu’ils nous autorisent à rentrer.  » L’article ne précise pas si le vol de retour par le Canada a amené l’appareil à survoler le WTC, ni si Peterson a pris sa photo depuis le petit hublot. Il est cependant intéressant de noter que le trajet par le Canada et celui directement au-dessus de l’Atlantique mènent tous deux au WTC, mais cette nouvelle version conclut qu’ «  au début de l’après-midi, ils avaient rejoint la base d’Andrews. »

La trajectoire de vol depuis la base militaire d’Andrews indique que l’avion Speckled Trout, surnommé « Trout 99 », a décollé à 7 h 09 (EDT). Et l’heure officielle à laquelle l’appareil a atterri à Andrews est donnée pour 16 h 40.

Ces rapports contradictoires soulèvent de nombreuses questions.

  • Pourquoi Pederson affirme-t-il maintenant qu’il leur a fallu plusieurs heures avant d’obtenir l’autorisation de retour, alors que Shelton dans son livre dit que ça n’a pris que dix minutes ?
  • Si le Speckled Trout a réellement survolé le WTC quelques minutes après la destruction des Tours, autrement dit avant 11 heures du matin, comment peut-il avoir mis presque six heures avant d’atterrir à la base d’Andrews ?
  • Si le récit de Shelton est vrai et que l’appareil a réellement atterri beaucoup plus tôt, qu’a fait Shelton pendant presque six heures avant de rejoindre finalement le NMCC à 17 h 40 ?
  • Si l’appareil a dû attendre plusieurs heures avant de revenir et a vraiment été mis sur un circuit d’attente près du Groenland, puis un autre au Canada, pourquoi Shelton ne l’a-t-il pas mentionné dans son autobiographie ? Ignorait-il ce que faisait l’avion ?
  • Comment Shelton peut-il ne pas faire la différence entre «  quelques minutes  » et une période de cinq ou six heures ?

Si la version de Shelton en 2010 est correcte, pourquoi l’Air Force Magazine aurait-il fabriqué cette histoire en septembre 2011 expliquant que l’appareil avait été obligé de patienter plusieurs heures avant d’être autorisé à revenir atterrir à Andrews seulement dans l’après-midi ? Autant de questions critiques – ou pas – sur les événements du 11-Septembre. Mais l’histoire de Gofer 06 utilisé pour corroborer la version officielle, et la question de savoir pourquoi autant de dirigeants nationaux étaient absents ce matin-là devraient être au centre des préoccupations de quiconque est intéressé par la vérité. Parvenir à la vérité passera nécessairement par l’étude attentive de tous ces scénarios improbables et contradictoires.

 

Traduction GV


Notes de l’auteur :

[i] Air Force Magazine, Airmen on 9/11, September 2011 edition, www.airforce-magazine.com/MagazineArchive/…/0911airmen.pdf

[ii] Andrew Wackerfuss, The Air National Guard Responds on 9/11, New Patriot, July/August 2011. In this article, Lt. Col O’Brien gave details of this encounter — “By then, he [AA 77] had pretty much filled our windscreen. Then he made a pretty aggressive turn so he was moving right in front of us, a mile and a half, two miles away.”

[iii] The 9/11 Commission Report

[iv] See the videotaped testimony of Norman Mineta, given to the 9/11 Commission, http://www.youtube.com/watch?v=bDfdOwt2v3Y

[v] Bill Catlin, Museum features Air Guard’s history and role in the war on terror, Minnesota Public Radio, May 31, 2004, http://news.minnesota.publicradio.org/features/2004/05/31_catlinb_airguardmuseum/

[vi] Air Force Magazine

[vii] Flight tracking strip from Andrews AFB for September 11, 2001, 911 Working Group of Bloomington

[viii] Air Force Magazine

[ix] History Commons 9/11 Timeline page for Hugh Shelton, http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=henry_h._shelton

[x] Suzanne Giesemann, Living a Dream : A Journey from Aide to the Chairman of the Joint Chiefs of Staff to Sull-Time Cruiser, Paradise Cay Publications, 2008, pp 26-27

[xi] Air Force Magazine
 

 


Notes ReOpenNews :

  1. Le C130H (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Lockheed_C-130_Hercules) est un quadri « turbo prop », à savoir avion à hélices, par opposition au B757 qui est un « bi-réacteur », ce qui explique les différences de vitesses. Et qui rend d’autant plus invraisemblable la mission de « suivre » le vol 77.
  2. Remarque concernant les vitesses et les distances : ambigüité permanente entre 1 statute mile = 1,609 km et 1 nautical mile = 1,852 km. En aéronautique on parle toujours en nm, mais ça n’est pas forcément le cas dans cet article.
  3. Autre incohérence non relevée dans l’article : Comment Gofer 06 pouvait il être en contact radio avec le contrôleur aérien civil (quel organe de contrôle, la Tour, le Contrôle d’approche ?) alors qu’il venait de décoller d’une base militaire et qu’ensuite il aurait dû être en contact avec le contrôle en route civil, non pas celui d’un aéroport ! Et comment ledit contrôleur a-t-il l’autorité pour donner ce genre d’ordre à un avion militaire, et comment est-il au courant, alors que la FAA elle-même ne l’est peut-être pas, ni les militaires etc. etc. etc. ?
  4. Il s’agit d’un document effectivement baptisé « strip » dans le monde du contrôle aérien et qui comporte des indications sur le déroulement du vol prévu, puis actualisé en temps réel, que les contrôleurs se passent les uns aux autres d’un poste à l’autre lorsqu’ils sont dans la même salle, ou qui est transmis par télex entre lieux distant.
  5. Thulé = la station la plus septentrionale et la plus proche du Pôle Nord.
     

En lien avec cet article :

Et en anglais :

 


Pour ceux et celles intéressés par l’emploi du temps de George W.Bush, Dick Cheney, et Donald Rumsfeld le 11/9 et les exercices militaires autour de ces attentats, lisez absolument l’ouvrage de Webster Tarpley

 

LA TERREUR FABRIQUÉE
MADE IN USA

Webster G. TARPLEY

Editions Demi-Lune

 



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24 réactions à cet article    


  • Gonzague Gonzague 10 décembre 2011 10:04
    • Pourquoi la base militaire Andrews lancerait-elle un avion-cargo plutôt qu’un chasseur alors que trois avions commerciaux venaient d’être détournés et deux d’entre eux s’étaient écrasés contre le WTC quelque 30 minutes plus tôt ?

    Elle n’a pas lancé un avion cargo dans cette optique. L’avion était déjà en l’air et à proximité du Boeing. C’est la raison pour laquelle les contrôleurs ont demandé à l’équipage (la liste des complices de votre conjuration s’allonge, à cette allure, dans deux ans, le monde entier sera complice sauf bien sûr les 20 visiteurs réguliers sur rouvre911.info) de surveiller les mouvements de l’aéronef. Un peu comme une solution de secours. Comme quand on fait rentrer Stéphane Guivarch à la mi-temps d’un match après trois blessures de joueurs clefs. C’est la seule solution possible, sur le moment.

    • Comment des contrôleurs aériens civils pouvaient-ils envisager qu’un avion-cargo aussi lourd et dont la vitesse de croisière est de 336 mph (avec une vitesse de pointe de 366 mph) puisse suivre un Boeing dont le rapport officiel indique qu’il volait à 530 mph ?

    Ils ne l’ont pas envisagé, vu qu’ils ne l’avaient pas prévu. L’avion cargo était dans les parages et pouvait observer le phénomène. Et je remarque que vous accordez soudain un certain crédit au rapport officiel, je me demande bien pourquoi. Je croyais que celui-ci était un tissu d’âneries, de contrevérités et autres joyeusetés...

    • Même si Gofer 06 parvenait à atteindre rapidement sa vitesse maximale, la différence de vitesse était telle que la distance entre les deux appareils augmenterait de 3 miles chaque minute.

    Et alors ? La réponse à cette stupide assertion se trouve dans les commentaires précédents. Il s’agissait en quelque sorte d’une roue de secours en attendant de savoir si oui ou non l’avion représentait un danger. Vous vivez dans un monde de psychopathes dans lequel vous pensez que tout avion déviant de sa course devrait être automatiquement et immédiatement abattu. C’est n’importe quoi. Même aujourd’hui cela prendrait un certain temps avant que cette décision soit prise.

    • Certains rapports disent que le copilote Schumaker a observé en contrebas le vol 77. [v] Comment peut-il avoir regardé vers le bas quelque chose qui se situait d’abord droit devant, à environ 2 miles, et qui 5 minutes plus tard était distant de 15 miles (au minimum) ?

    Peut-être s’est il trompé ? Peut-être ne se rappelle-t-il pas exactement le déroulement des événements ? Peut-être a-t-il dit « dessous » alors qu’il voulait dire « à basse altitude ». Non, c’est trop logique, lui aussi est une ordure vendue à la Trilatérale de Bilderberg qui mange des nourrissons.

    • Et si les avions-cargos militaires pouvaient recevoir des ordres de contrôleurs aériens civils, pourquoi ces derniers n’ont-ils pas demandé à la base militaire d’Andrews de lancer ses intercepteurs toujours prêts à décoller, qui peuvent voler à des vitesses plusieurs fois supérieures à celles de l’avion suspect ?

    Il y a quelques semaines, vous aviez mis l’accent sur la chaîne de commandement qui était à l’époque bien fastidieuse. Les contrôleurs aériens ont passé un ordre à un avion déjà en vol. Ils ne peuvent pas ordonner à des militaires de décoller, ce serait n’importe quoi.


    • Pyrathome Pyrathome 10 décembre 2011 14:32

      Te fatigue pas garçon, ça ne sert plus à rien de nier, la vérité est déjà là....


    • robin 11 décembre 2011 09:20

      Quand bien même on vous trouverait 50 000 circonstances suspectes vous trouveriez une explication politiquement correcte à chacune d’elle, c’est votre seconde nature : Plier les lois physique et la statistique aux exigences géopolitiques de vos maîtres.......Ubuesque !

      Au fait quelle explication sur l’aveu réitéré en sept 2011 de Cheney qui dit avoir fait abattre le vol 93 alors que l’histoire officielle nous a abreuvé d’un combat héroique des passagers ? Qu’est-ce que vous allez nous trouver cette fois, trucage des 2 vidéos ? complicité des médias ? quoi d’autre ?

       


    • riorim riorim 12 décembre 2011 18:45

      Dis moi, Gonzague, il épand quoi ton avion à toi ? Ton avion-logo ? J’espère que tout va bien à bord, on dirait une fuite d’huile... Tu crains pas de couler une bielle ou un truc dans le genre ?


    • IlfattoQuotidiano.fr IlfattoQuotidiano.fr 10 décembre 2011 11:17

      Un article qui colle aux faits et aux témoignages des protagonistes en les comparant entre eux et avec le rapport officiel qui ressemble de plus en plus à du gruyère. Remarquable.


      Encore une fois c’est grâce à des chercheurs comme Kevin Ryan, sans aucun moyen particulier autre que la patience d’éplucher les dires des uns et des autres qu’affleurent les incohérences ou les troublantes coincidences de cette journée. 

      Le cas de l’emploi du temps du Général Shelton le 11/9 est quand même assez intéressant, et vient s’ajouter aux questions sur ceux de Dick Cheney et Donald Rumsfeld pour ne citer qu’eux. Lisez Peter Dale Scott et sa « Route vers le Nouveau Désordre mondial », il pose de vraies questions sur qui était vraiment aux commandes des USA ce jour-là (et peut-être depuis aussi)

      J’aime bien la conclusion de Ryan qui n’est pas de dire qu’il a raison, mais de pousser les autres à faire comme lui, à creuser, à décortiquer les documents à notre disposition.

       

      • Pyrathome Pyrathome 10 décembre 2011 14:30

        Voir déclaration de Dick Cheney....
        http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/dick-cheney-admet-avoir-donne-l-32855

        11 Septembre 2001 :
        Qui sont les vrais coupables ?
        http://sboisse.free.fr/societe/11_septembre.php?page=5

        et là, nous ne sommes pas très loin du scénario mais aussi de l’épilogue, le BIG BANG arrive....


        • NEPNI NEPNI 10 décembre 2011 15:24

          L’aveu de cheney a disparu d’agoravox tv, je l’ai vu ce matin mais envolé à l’heure actuelle



        • Pyrathome Pyrathome 10 décembre 2011 15:59

          La modération pourrait-elle nous expliquer pourquoi ce document sur Cheney a été retiré ?


        • wesson wesson 10 décembre 2011 21:09

          bonsoir pyra,

          « La modération pourrait-elle nous expliquer pourquoi ce document sur Cheney a été retiré ? »

          oui je l’ai vu aussi ce matin ...

          par contre, je me méfierai un peu sur l’authenticité de cette vidéo. On ne peut pas formellement identifier une émission particulière. On a deux plans serrés et c’est tout, une très mauvaise résolution de vidéo - probablement filmé sur un écran - et avec un énorme décalage son / image. Et c’est très court, une seule question et une seule réponse.

          Bref, il y a pas mal d’indicateurs des vidéos bidonnés, trop pour qu’on ne se méfie pas un petit peu !


        • Pyrathome Pyrathome 10 décembre 2011 22:17

          Salut wesson,

          Très intrigué, j’ai posé la question à la modo qui m’a répondu à peu près la même chose.....certes, ce n’est pas que cette vidéo ne soit pas « sourcée » mais qu’il y a un risque de méprise dans les propos de cet énergumène, et si tel était le cas, avec un tel scoop, j’imagine qu’ AV pourrait avoir quelques ennuis.......
          Mais cela ne nous empêche de penser ce que l’on pense de cette affaire.....et puis, y a t-il besoin encore de cet élément pour ce faire une opinion ?
          Parce qu’on attend pas que ces ordures se mettent à table et la corde au cou en plus......
          Il ne reste plus qu’à le traiter au waterboarding pour qu’il crache l’affaire de A àZ.... smiley


        • Leviathan Leviathan 10 décembre 2011 22:33

          J’ai retrouvé la source de l’interview de Dick Cheney. Il s’agit d’une interview donnée à Fox News, le 04/09/2011.
          http://www.foxnews.com/on-air/fox-news-sunday/2011/09/04/dick-cheney-defends-memoir-mulls-clinton-candidacy


        • wesson wesson 11 décembre 2011 00:03

          ibonsoir leviathan,

          OK j’ai vu la vidéo et elle semble authentique. Ce que Cheney reconnait, c’est d’avoir transmis l’ordre d’abattre tout avion qui aurait été détourné et refusé de dévier de trajectoire, en accord avec le président Bush dit-il.

          Il reconnait avoir donné cet ordre, mais ne dit pas si cet ordre a bien été exécuté concernant le dernier vol.

          Bref, il ne dit pas grand chose, et évite soigneusement de se mouiller !


        • Pyrathome Pyrathome 11 décembre 2011 00:56

          Bref, il ne dit pas grand chose, et évite soigneusement de se mouiller !

          Au waterboarding, il sera bien obligé de se mouiller....


        • NeverMore 10 décembre 2011 16:32

          Quand on connait la fin de l’histoire, on peut légitimement se demander pourquoi Blanche-Neige à croqué la pomme empoisonnée, alors qu’au même moment, « comme par hasard », les nains ont relaché leur surveillance ... Et je vous passe tous les autres détails troublants.

           


          • Christoff_M Christoff_M 10 décembre 2011 19:49

            Des immeubles qu’il aurait été bien couteux de rénover...

            peut être de l’amiante encore mieux, désamiantage ruineux !!

            on fait tout sauter, on touche l’assurance multipliée et hop on se refinance un nouveau projet immobilier juteux aux frais des incrédules et avec un petit bonus de la ville...

            Comment s’appelle le propriétaire des trois tours qui a son nom gravé sur le mémorial maintenant et qui fait des bons discours condescendants maintenant lors des commémorations histoire de bien exploiter la peine des parents de victimes...

            Et que surtout jamais personne ne se pose plus de question !!

            Cela me fait penser aux cérémonies funèbres de bons hommes politiques qui font une oraison pour les soldats morts alors que ce sont eux qui ont déclenché les conflits ou les ont envoyés sciemment à la mort, pas toujours pour les raisons officielles !!

            Mais ceci n’engage que moi, et je dois etre fou, désaxé, obsédé sexuel, antisémite et négationniste... au minimum !!


            • Pyrathome Pyrathome 10 décembre 2011 20:57

              C’est une raison supplémentaire mais pas l’essentielle.....disons qu’ils ont fait d’une pierre plusieurs coups... smiley


            • NeverMore 10 décembre 2011 21:48

              « Mais ceci n’engage que moi, et je dois etre fou, désaxé, obsédé sexuel, antisémite et négationniste... au minimum !! »

              Il ne vous reste plus qu’à voter pour MLP (mais alors, évitez de le signaler).


            • moebius 10 décembre 2011 22:03

              C’est bien gnin gnan ici... Votez pour qui vous voulez et méme si vous faites semblant de vous cachez dans les pissotiéres en fermant les jalousie et en chuchotant pour nous donner le sentiment que vous là étes sous surveillance d’une puissance obscure qui se tient là dans l’ombre et que vous connaissez trés intimement parce que vous etes dans ses petits papier de chiotte et qui nous surveille bien evidemment nous tous qui sommes là et que ça fait peur et bien nous... ON S’EN CONTRE FOUT


              • Pyrathome Pyrathome 10 décembre 2011 22:21

                ON S’EN CONTRE FOUT

                Pas tant que ça puisqu’on écrit un post......
                Revenez après vous être acheté des arguments.....ça fait moins bête ! smiley


              • franck2012* 11 décembre 2011 12:23

                ON S’EN CONTRE FOUT

                C’est qu’il mordrait !


              • IlfattoQuotidiano.fr IlfattoQuotidiano.fr 11 décembre 2011 18:39

                C’est marrant que personne n’ait relevé l’histoire de l’odeur de « cordite ». 


                [...] « l’odeur de cordite était extrêmement forte.  »

                De la part d’un général US qui doit s’y connaitre un peu en armement et en explosifs, j’imagine, ce « ’detail » comme le qualifie l’auteur Kevin Ryan, parait accréditer la thèse de l’utilisation d’explosifs au Pentagone, non ?

                « La cordite est un explosif souvent appelé poudre sans fumée (bien qu’il ne s’agisse pas d’une poudre). Il a l’apparence d’un plastique jaunâtre à brun. Il était généralement diffusé sous forme de fils, de spaghettis ou de plaquettes après extrusion et séchage. »

                On paurait pu s’attendre à une odeur de kérozène, puisque la version officielle veut que ce soit le Vol 77 qui ait fait ce trou dans le Pentagone, n’est-ce pas ?
                 

                • agent orange agent orange 12 décembre 2011 16:50

                  Vous avez dit cordite ? Comme c’est bizarre !
                  Cela me rappelle un echange que j’ai eu avec morice...
                  http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/11-septembre-la-blonde-sortie-d-un-100535


                • Hijack Hijack 12 décembre 2011 00:55

                  Ces annonces ... ces rapports contradictoires ne sont là que pour noyer le poisson ... rendre la compréhension plus compliquée pour ceux qui ne se sont pas penchés sur le problème depuis le début ... nous forcer à perdre notre temps sur des données qui risquent de nous éloigner de la base de l’affaire ... 

                  Comme s’il y avait un accident de voiture mortel ... et lors de l’enquête un gars témoigne qu’il avait vu un vol d’abeilles à ce moment là ... il peut y avoir un rapport entre l’accident et le vol d’abeilles, ou pas ... mais ce n’est pas le plus important, car si piqure d’abeille il y a, l’autopsie le démontrera ...

                  Donc, il peut s’agir d’un « truc » pour faire diversion, comme n’importe quoi d’autre que nous ne savons pas ou ne saurons jamais ...

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