15h17 pour Paris : le film aux valeurs civiques qui énervent les bisounours hexagonaux
Vous l'avez sans doute remarqué : qu'il est difficile de trouver une séance pour déguster le dernier opus de Clint Eastwood, consacré à l'attentat du Thalys de 2015. Un massacre manqué, grâce au courage de trois jeunes américains...
Pour certains, c'est la médiocrité de la réalisation qui serait le clou du problème. Pour d'autres, ce serait l'amateurisme des trois héros qui interprêtent leur propre rôle. Des arguments qui ne tiennent pas debout, car le film a cartonné aux Etats-unis et pourrait être nominé aux oscars. Alors, pourquoi un tel fiasco dans l'hexagone ?
D'abord, une raison psychologique. Le public, effrayé par les évènements de ces dernières années, souvent incapable de comprendre les raisons du terrorisme et les enjeux géopolitiques, préfère s'en tenir aux Tuche et autres âneries qui ne l'obligent pas à faire fonctionner son cerveau, le pire ennemi du politiquement correct ambiant.
Ensuite, il y a les valeurs défendues par Clint Eastwood dans son film. Ses trois héros n'ont pas l'habitude de baisser la tête devant les racailles dans les transports en commun. Ils sont réactifs, virils et combattifs, pas du genre à se laisser marcher sur les pieds dans le Thalys ou dans le métro parisien. Rien à voir avec le franchouillard passif et soumis par les médias. C'est que Spencer Stone, Alek Skelatos et Anthony Sadler ont d'autres valeurs que celle du bobo parisien.
Deux d'entre eux sont militaires, élevés à la dure, chrétiens pratiquants, bien éduqués, habitués aux sports de combat depuis leur enfance. Patriotes et altruistes, ils savent prendre des initiatives et se défendre... Le terroriste du train en a fait les frais, et s'est retrouvé par terre. 500 passagers ont évité le pire. Grâce à ces hommes de "droite", qui, en d'autres temps, auraient sans doute choisi la résitance plutôt que la collaboration et la soumission "pacifiste" s'ils avaient été français. Il est clair que ce si des militants de LGBT ou des sectes d'extrême-gauche avaient été à leur place, chacun peut imaginer ce qui se serait passé...
Le troisième héros, un afro-américain, fait également mauvais genre. Contrairement à l'image que s'en font nombre de bobos, le gars n'est pas camé, n'a pas de dread-locks sur le crâne et ne fait pas cracher du rap débile sur son smartphone. Il est, comme ses deux concitoyens, croyant et patriote. Les deux valeurs morales qui dérangent le plus nos "élites", libérales-libertaires pour lesquels le fric se marie à l'égocentrisme sans limite.
Clint Eastwood nous donne une belle leçon d'éducation civique. Un bon citoyen pratique les arts martiaux depuis l'enfance, il croit en Dieu, il est viril et a le sens du collectif quand il le faut, c'est un patriote. Merci à lui de nous rappeler ces évidences qui agacent les bisounours hexagonaux, qui préfèrent tenter d'esquiver la question des attentats plutôt que d'essayer de changer et de se remettre en question.
Il est clait que ce film est en décalage avec l'état d'esprit hexagonal, mélange de déni des réalités, de contre-valeurs et de frayeur réfoulée. On notera que nos trois héros n'étaient pas armés, et que c'est à la force de leurs poings qu'ils ont maitrisé leur assaillant... nul besoin de vendre des armes à feu pour se défendre intelligemment. Ceux qui railleront les tueries sur les campus américains en retour d'argument peuvent aller se recoucher.
Merci à nos trois héros pour leur courage et surtout pour les valeurs qu'ils nous transmettent, une véritable bouffée d'oxygène dans un pays sclérosé par les médias bisounours depuis une quarantaine d'années !
Bande annonce du film :
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