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Accueil du site > Tribune Libre > 1er Mai : et si on luttait pour « faire la fête » au travail

1er Mai : et si on luttait pour « faire la fête » au travail

Chacun, suivant sa conscience se fait son 1er mai : fête des travailleurs transformée un temps par Pétain en fête du Travail, journée internationale des luttes des travailleurs ou simplement fête du muguet ou pique-nique en famille. Mais ce ne fut pas toujours une fête. Il y eut des 1er mai de grèves et de combats réprimés dans le sang. L'article suivant nous rappelle l'origine de ce jour chômé : C'était à la fin du XIXème siècle, en 1886, lors d' un mouvement de grève réunissant plus de 340 000 travailleurs. Ils luttaient pour la journée de 8 heures à Chicago aux USA, il s'en suivit des incidents violents. En France à la même époque on a tué aussi des travailleurs : A Fourmies en 1891, le 1er Mai, il y eut 10 morts.

C'est dans le sang que commençait cette longue lutte pour se libérer du travail salarié et se donner du temps pour soi.

Ce n'est qu'en 1919 que la semaine de 48 heures avec la journée de 8 heures est instaurée. En 36 ce sont les deux semaines de congés payés et la semaine de 40 heures. En 56 c'est la troisième semaine de congé, puis la quatrième en 69. En 1982 ce sont les 39 heures, la retraite à 60 ans et la 5° semaine de relâche. En 2000 les 35 heures enfin.

Que de combats pour tenter de s'extirper de ce carcan , de cet esclavage des temps modernes qu'est le salariat !

Face à ces conquêtes sociales pour se libérer du joug du travail prolétarisé, le capitalisme a trouvé différentes parades pour préserver son taux de profit. C'est d'abord l'augmentation des cadences par l'automatisation de plus en plus poussée de l'appareil de production, ce qui s'est traduit par des licenciements et une intensification du travail pour ceux qui ont eu "le privilège" de voir leur contrat de travail renouvelé. La conquête de nouveaux marchés offrant des débouchés à cette production de masse. C'est aussi la mondialisation des échanges qui a permis la délocalisation de la production dans les ateliers sordides d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique latine où les salaires sont dérisoires et les conditions de travail similaires à celles du XIX ème siècle en Europe (on se souvient de l'effondrement des ateliers du Rana Plaza, il y a un an au Bengladesh, avec ses 1200 victimes, des ouvrières du textile payées moins de 35 euros par mois). Comme si cela ne suffisait pas, depuis le début de ce XXIème siècle,en France et dans de nombreux pays, les gouvernements successifs de la droite libérale ou de la gauche de progrès, au nom de cette satanée compétitivité, n'ont de cesse de remettre en cause certaines conquêtes sociales, avec par exemple l'augmentation du nombre d' années de cotisation ouvrant les droits à la retraite et la remise en cause des 35 heures.

Dans cette lutte incessante entre travail et capital, où les conquêtes d'un jour sont suivies de nouvelles déconvenues pour les travailleurs, le capital essaie par tous les moyens de réduire la valeur du capital humain dans le processus de création de la valeur marchande, en ayant recours soit à de nouvelles technologies toujours de plus plus performantes, soit à une main d'oeuvre sous payée et surexploitée. Dans cette course effrénée, où il faut toujours avoir une longueur d'avance pour s'assurer les profits, la valeur de chaque marchandise contient des parts toujours plus minces de travail humain. C'est ainsi que pour un tee-shirt fabriqué au Bengladesh, vendu 30 euros, la part des salaires est évaluée à 30 cents soit 1 % de la valeur finale. Pour une tablette électronique Ipad de chez Apple, à 400 $ de prix de vente , la part de la main d'oeuvre est estimée à moins de 28$, dont 8$ seulement pour l'assemblage en Chine. La diminution du travail vivant connait une accélération importante et, n'est pas prête de s'arrêter. Ainsi : Facebook a acheté la messagerie WhatsApp qui emploie seulement 55 salariés pour 19 Milliards de dollars, par comparaison la multinationale Kodak, en faillite, a employé jusqu'à 145 000 personnes. Aux Etats-Unis, dans les vingt années à venir, la robotisation et la numérisation de l’économie vont « détruire » encore plus de 47 % des emplois existants.

On aurait dû se réjouir de l'augmentation phénoménale de la productivité, la machine aurait dû libérer en grande partie l'homme du salariat et du travail contraint. Il n'en a rien été, parce que ceux qui détiennent les machines et le capital ne peuvent pas imaginer voir leurs profits diminuer. Tout en réduisant sa place dans la production, ils ne peuvent se dispenser de ce capital humain. Alors c'est la fuite en avant, vers ce toujours plus qui ne conduit nulle part et où le laisser-faire tient lieu de politique à nos Etats moribonds.

Cette course au leadership, pour imposer une marque et maintenir un "pricing power", exige de plus en plus d'investissements pour innover et tenter d'augmenter sans cesse la productivité, pour produire toujours plus en laissant sur le carreau de plus en plus de travailleurs. Outre le gaspillage de ressources, cette société de l'abondance que l'on nous impose par la dictature de la nouveauté et de l'obsolescence programmée, ne survit qu'en essayant de résoudre la quadrature du cercle qui est à la fois de contraindre et de marginaliser par tous les moyens le travail humain pour libérer des profits potentiels, toujours de plus en plus importants, tout en essayant de maintenir la centralité du travail salarié dans l'organisation d'une société de consommation nécessaire à la réalisation de ces mêmes profits. Alors, pour remplacer les emplois perdus dans la production industrielle et tenter de contenir le taux de chômage à un niveau acceptable, on a créé de nouveaux services. Toutes les activités humaines qui échappaient jusqu' alors à la sphère marchande sont monétisées. Les petits boulots, les emplois précaires et les mini-jobs explosent dans le domaine du commerce et du service à la personne, tandis que les emplois qualifiés dans l'industrie se font rares. Ainsi, la précarité augmente dans les pays dits "riches", où le PIB dépend essentiellement de la consommation des ménages. Pour entretenir le feu de la consommation, on ne trouve rien de mieux que de bruler les gains futurs par le développement du crédit jusqu'au surendettement, par la création monétaire qui est dans les seules mains du secteur bancaire. La crise de 2007 en est l'aboutissement. Pour sauver l'industrie financière avide et imprudente, les Etats s'endettent. Pour réduire les déficits on sabre les budgets sociaux, augmentant encore la précarité. Pendant les trente glorieuses, le capitalisme avait réussi à intégrer une très grande majorité de la population à son système économique, aujourd'hui il exclut de plus en plus et de plus en plus violemment. ( lien )

Ainsi comme le souligne Anselme Jappe, la sortie de la société du travail n'est pas une sortie pacifique, mais bien un drame. Dans nos sociétés, le travail, indépendamment de son rôle fondamental, bien que réduit, dans la production, reste la "médiation sociale" principale. Sans contrat de travail, sans emploi, pas de logement, pas d'accès au crédit, pas d'émancipation de la cellule familiale. Ainsi l'être humain, pour se réaliser dans cette société marchande, est condamné à rechercher à tout prix un "job" et à consacrer toujours trop de temps à travailler pour d'autres, pour le profit de ceux qui détiennent le capital.

Desserrer l'étreinte du capital sur le travail est le combat que doivent reprendre les travailleurs et leurs organisations. Cette lutte d'émancipation passe par la nécessaire réduction du temps de travail. Après les 35 heures, la semaine de travail de 4 jours doit être un premier objectif à atteindre.

« Une perspective nouvelle s’ouvre ainsi à nous : la construction d’une civilisation du temps libéré. Mais, au lieu d’y voir une tâche exaltante, nos sociétés tournent le dos à cette perspective et présentent la libération du temps comme une calamité. Au lieu de se demander comment faire pour qu’à l’avenir tout le monde puisse travailler beaucoup moins, beaucoup mieux, tout en recevant sa part des richesses socialement produites, les dirigeants, dans leur immense majorité, se demandent comment faire pour que le système consomme davantage de travail – comment faire pour que les immenses quantités de travail économisées dans la production puissent être gaspillées dans des petits boulots dont la principale fonction est d’occuper les gens. » André Gorz.

 LA SEMAINE DE 4 JOURS : DU TEMPS LIBERE DES EMPLOIS PARTAGES

Les travaux de Pierre Larrouturou l'ont montré, la semaine de 4 jours n'est pas une hérésie économique, au contraire, elle est la seule solution pour partager le travail salarié qui existe encore. Mais la réforme des 35 heures semble avoir fermé définitivement la porte à toute évolution dans ce domaine. Pire, dans les pays occidentaux, face à la disparition du travail au profit d'une consommation supplémentaire d'énergie fossile, avec une croissance qui ne revient plus, face aux déficits budgétaires, on tourne le dos à toute réduction du temps travaillé, en incitant ceux qui ont encore un emploi à travailler plus et plus longtemps et en imposant à d'autres des "mini-jobs" , temps partiels insuffisants pour subvenir aux besoins élémentaires de chacun.

Avec la conquête de cette nouvelle réduction du temps légal de travail, les possibilités de gestion de ce temps libéré seraient diverses suivant les corps de métiers, au gré de l’entreprise et des salariés : de 4 jours de travail (28 heures) sur 5 (pour la plupart des salariés), à une année sabbatique tous les 5 ans, pour des chercheurs par exemple.

En redonnant la capacité à l'individu d'exercer ce "droit de retrait" partiel du salariat et d'arbitrer entre un temps de travail salarié et un temps pour réaliser sa vie ( activités personnelles ou familiales, activités culturelles, sportives, associatives, sociales ou politiques), il ne fait pas de doute que l'ensemble de la société s'en trouvera mieux. Par cette réduction du temps de travail, de nombreux emplois seraient ainsi libérés, contribuant mécaniquement à la réduction du nombre de chômeurs, à la relance de l'économie et à la réduction des déficits des organismes sociaux de solidarité et du budget de l'Etat.

 Mais la création d'emplois par la réduction du temps de travail doit encore résoudre l'équation qui est celle de libérer du temps sans baisser les revenus des salariés.

SE REAPPROPRIER LE CAPITAL COLLECTIF QUI NOUS A ETE CONFISQUE.

Les industries du marketing, de la communication de l'information et de la connaissance le montrent. La richesse engrangée par les groupes leaders dans le secteur de l'immatériel ne dépend plus du temps de présence au poste de travail de quelques salariés. L'intermittence du travail, l'exigence de formation et d'échange continus tendent à se généraliser dans tous ces nouveaux secteurs industriels, mais on continue trop souvent à rétribuer le travail au temps passé à son poste de travail, à la manifestation mesurable de sa présence dans l'entreprise. Une autre piste existe : disjoindre partiellement temps de travail, et revenus que procure ce travail.

"La division sociale complexe du travail devrait pourtant permettre une socialisation accrue du revenu et une extension des solidarités. Ce serait le sens d'un revenu universel garanti ou salaire social déconnecté du travail." (Daniel Ben Saïd- "Eloge de la politique profane" - Albin Michel - page 49 )

Les détenteurs de capitaux ou d'un patrimoine, les rentiers, ont toujours vécu, avec en plus d'un salaire éventuel, des revenus de leur patrimoine ( intérêts, dividendes, loyers ). Patrimoine privé qui ces temps derniers ne cesse de gonfler. Alors pourquoi le salarié ne jouirait-il pas aussi d'une rente universelle prélevée sur la richesse globale du pays ?

On sait aujourd’hui que la dynamique économique, la croissance endogène, est due au capital matériel et humain collectif accumulé au cours des siècles, sur lequel s’appuient les agents économiques pour produire de la valeur. Aujourd'hui il est accaparé par quelques-uns pour leurs seuls profits. Par exemple, dans le domaine du tourisme, quand un hôtelier bénéficie de l’attractivité de sa région, il ne le doit pas seulement à son travail personnel ou à la qualité de ses prestations, il le doit aussi à l’investissement que les générations d'habitants de la région ont consenti, depuis des siècles, pour valoriser le pays (infrastructures, musées, châteaux, entretien et beauté des sites, etc ...). Il serait juste qu’une partie des bénéfices de l’industrie touristique récompense ces efforts collectifs et soient attribués sous forme de revenu universel. Dans le même ordre d'idée, pourquoi l'exploitation des ressources naturelles d'un pays ne contribueraient-elles pas à abonder ce revenu complémentaire ? Plus généralement pourquoi les fruits de la création, de l'intelligence des générations précédentes ne seraient-ils pas partagés au lieu d'être exclusivement la propriété de quelques-uns ? Comme on se doit de transmettre aux générations suivantes les connaissances et la culture, fruits de la création des générations précédentes, on devrait tous pouvoir jouir de l'usufruit de ce patrimoine commun.

Mesurer la part de cette richesse qui provient de ce capital collectif peut paraître une tâche complexe à réaliser. Certains économistes l'évaluent autour de 15% du PIB. 

Après tout, peu importe sa valeur, c'est son existence que l'on devrait revendiquer pour changer de paradigme et desserrer cet étau qui nous opprime et nous oppresse. Au XIXème siècle on a mis fin à l'esclavage, il serait temps de trouver les moyens de cesser de perdre sa vie à essayer de la gagner ; de vraiment "faire la fête", définitivement, au travail subi, au salariat.

"Nos machines au souffle de feu, aux membres d'acier, infatigables, à la fécondité merveilleuse, inépuisable, accomplissement docilement d'elles mêmes leur travail sacré ; et cependant le génie des grands philosophes du capitalisme reste dominé par le préjugé du salariat, le pire des esclavages." (Paul Lafargue- "Le droit à la paresse" -Editions Allia-Page 70 )

LA SCIENCE DU PARTAGE


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47 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 30 avril 2014 08:29

    1er Mai...grève générale du pays...arrestation des dirigeants incompétents et prise du pourvoir par le peuple...CHICHE.. ?


    • claude-michel claude-michel 30 avril 2014 08:57

      oupsssss...un premier dégonflé...


    • jaja jaja 30 avril 2014 09:27

      « On aurait dû se réjouir de l’augmentation phénoménale de la productivité, la machine aurait dû libérer en grande partie l’homme du salariat et du travail contraint. Il n’en a rien été, parce que ceux qui détiennent les machines et le capital ne peuvent pas imaginer voir leurs profits diminuer. »

      Il n’est qu’une réponse possible à cet état de fait : l’appropriation collective de l’appareil de production, la fin de la propriété privée de l’outil de travail...


      • claude-michel claude-michel 30 avril 2014 09:54

        Descendez donc dans la rue pour réclamer une grève générale (et la faire) et virer ces incapables qui nous pourrissent la vie..Vous deviendrez crédible.. !


      • jaja jaja 30 avril 2014 10:05

        Mais on est déja descendu dans la rue et en grève générale (2010 la dernière fois) et nous avons tenté de bloquer l’économie de ce pays. Hélas nous avions beaucoup d’adversaires (au sein même des directions confédérales) et même beaucoup d’ennemis acharnés qui, comme Marine, ont appelé à faire donner les CRS contre nous !

        Une grève générale ne se décrète pas... Mais quand elle menace on voit clairement (pour ceux qui veulent voir) qui est pour et s’engage à fond, qui fait semblant.. et qui lutte contre. Et c’est bien paralyser ce pays qui changerait la donne en faveur des travailleurs...De nombreuses forces travaillent à ce que ça ne se fasse surtout pas !


      • claude-michel claude-michel 30 avril 2014 10:14

        (Une grève générale ne se décrète pas.)....Si avec entente avec les partis concernés..Vous savez le nombre ne fait pas la force..ce sont les certitudes qui font la force.. !


      • claude-michel claude-michel 30 avril 2014 11:47

        Tous ces partis politiques sont des parasites qui tuent le peuple de France...et vous êtes content de voter pour ces gens.. ?


      • prolog 30 avril 2014 09:32

        Bonjour,

        le constat est bon et simple. C’est impossible de construire une société pacifique si on systématise le fait que certains aient le droit de ponctionner un pourcentage du travail de tous les autres.
        Vous avez vu ca, c’est tant mieux pour vous.

        Par contre, c’est dangereux de prôner des solutions collectives alors que la plupart de nos concitoyens n’at pas fait ce constat, ca a l’effet inverse si c’est une contrainte pour eux. Si on regarde les 35 h (un exemple parmi d’autres), ca a été bien accueilli par ceux qui en ont marre de bosser, ca a été vécu comme une violence par les adeptes de la religion du travail.

        Que ceux qui le veulent (et qui ont compris un peu le fonctionnement des parasites) arrêtent le travail salarié, que les autres continuent. L’exemple aura sans doute beaucoup plus d’impact sur ces derniers que de prêcher des solutions à ce qui n’est pour eux même pas un problème.


        • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 10:56

          Déjà, commencer par remettre le sens des mots à l’endroit !

          Le travail n’est pas un droit, c’est un devoir de chacun pour vivre en société partagé.

          Le travail est un devoir, car c’est sa rémunération et ses conditions qui est le droit du travail.


          • Nicolas_M bibou1324 30 avril 2014 11:31

            Le travail n’est pas un devoir. C’est un droit, ne vous en déplaise. Une société peut être construite sans aucune notion de travail, allez voir au Zimbabwe, avec leur 97% de chômage. Ces gens galèrent, leur société est pourrie, n’empêche qu’elle continue d’exister, ça n’empêche pas les gens de vivre.


            Avec de la solidarité, en donnant un coup de pouce à son prochain, on peut bâtir une société. Pas besoin de travail. Pas besoin de rémunération. Pas besoin d’argent.

          • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 14:06

            Bibou, si le travail est un droit, eh bien, je te fais cadeau de ce droit car je n’en veux pas.

            Mais rassure toi, tous les patrons sont d’accord avec toi, le travail est un droit et comme ils aiment leur travailleurs, ils s’échinent à diminuer leur devoir... Le salaire !

            Un contrat de travail est un un accord basé sur la contrepartie, si tu dis que le travail est un droit, c’est que sa contrepartie est le devoir du salaire, mais posé ainsi, le salaire est un devoir du salarié et un droit du patron ! Exactement ce que ces derniers revendiques !
             
            Extraordinaire Bibou, tu défend le droit des patrons, à l’insu de ton plein gré !!!

            Voilà pourquoi le travail est un devoir, pour que la contrepartie, le salaire et les conditions de ce travail, soient un droit.

            Comment crois tu qu’ils manipulent si facilement l’opinion publique ? En inversant le sens des mots ! Posant en droit ce qui est un devoir de tous et en devoir ce qui est le droit de chacun.

            De la même façon, poser le chomeur comme demandeur d’emploi ou de travail, à pour effet pervers de placer le patron comme un bon samaritain et l’ouvrier comme devant dire merci. Par contre, si tu dis que c’est le chomeur qui offre ses compétences, alors, le demandeur devient le patron et le rapport s’inverse au profit du travailleur. Etc...

            Avec de la solidarité, en donnant un coup de pouce à son prochain, on peut bâtir une société. Pas besoin de travail. Pas besoin de rémunération. Pas besoin d’argent.

            Cette société exige une chose qui actuellement n’est pas d’usage, la parole vrai. Sans cela, ta société est vaine. Dans une société du mensonge, il est donc impossible de construire une société sans argent, car dès lors, du déplace la confiance de l’argent à l’être humain.


          • miha 30 avril 2014 18:01

            le droit d’avoir un emploi est inscrit dans la constitution... on peut le déplorer ou s’en féliciter, il reste que c’est un droit.


          • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 22:21

            @ miha,

            le droit d’avoir un emploi est inscrit dans la constitution... on peut le déplorer ou s’en féliciter, il reste que c’est un droit.

            On ne peut pas poser un droit sans sa contrepartie en devoir, dès lors qu’on se revendique personne responsable. C’est ambivalent.

            Soit je me trompe, soit la constitution se trompe et c’est celui qui se trompe qui doit changer !

            Le travail en tant que tel est un devoir citoyen à rendre à la société en échange de ses propres droits. La liberté, consiste à minorer le travail pour majorer l’activité choisi. C’est ainsi qu’une société tend vers la liberté.

            Que répond le travail en tant que droit ?


          • Le Gaspésien 1er mai 2014 18:09

            En Allemagne sur la somme des revenus,

            41% proviennent du travail rémunéré
            59% proviennent de revenu différé. (mais aussi de travail bénévole)

            Karl Marx était dans l’erreur, allez plutôt voir du côté de chez Paul Lafargue ( c’était son gendre d’ailleurs) ni juif, ni anglo-saxon, mais français, donc déclaré hérétique et ignoré.

            Il a écrit un manifeste contre Marx - Le droit à la Paresse- fait 30 pages, gratos sur Amazon.
            Tout est dit !

            PS : travail et entrave proviennent du même radical, c’est dire si il faut sublimer cette merde


          • 1871-paris 1871-paris 30 avril 2014 11:00

            L’expression et l’aspiration même de l’humanité n’est pas comme la doctrine de voltaire qu’une société bien organisé soit qu’une partie d’entre eux fassent travailler les autres, est nourris par eux et les gouvernent !
            Mais plutôt que les gains de productivité servent à donner du temps aux citoyens pour la culture et l’érudition tout au long de sa vie dans les domaines de leurs choix. Mais cela emerde les égoïstes enfants gâté bien né, capricieux jaloux aigri frustré (souvent physiquement), et voilà la société de merde que nous avons ou le règne de l’individualisme et de la compétitivitE(névrose du moment, pour les abrutis en manque de challenge) provoque des drames humains qu’au travers du système du marches ou crèves !


            • L'enfoiré L’enfoiré 30 avril 2014 18:44

              «  les gains de productivité servent à donner du temps aux citoyens pour la culture et l’érudition tout au long de sa vie dans les domaines de leurs choix.  »


              ... et les robots au travail. Ils ne le savent pas, mais ils vont payer nos pensions.
              L’homme va pouvoir enfin utiliser ses neurones.


            • alinea Alinea 30 avril 2014 11:04

              Ah !! J’avais compris, d’après le titre : qu’on fasse la fête au travail, c’est à dire qu’on s’y réjouisse, qu’on s’y épanouisse ; il y en a qui le font, oui, il suffit d’être dans ses compétences, être dans son rythme et être reconnu !
              Aussi, aurais-je plutôt écrit : faire sa fête au travail !!
              L’oisiveté est mère de tous les vices, non ? smiley
              alors il ne s’agit plus que de culpabiliser les chômeurs, les harceler avec des entretiens, des papelards les plus humiliants possibles ; rares sont les chômeurs qui « passent » à la politique, qui s’occupent d’associations ou autres clubs sportifs ! Le chômeur est un paria, alors ce sont d’autres qui font double temps !
              Avant de rendre le temps libre épanouissant, il faut une éducation et une instruction qui n’ont pas pour but d’asservir, de rendre obéissant, courtisans ou collabos, mais une éducation qui a pour but que l’humain puisse donner le meilleur de lui-même ; le gaspillage est le fonds de commerce de notre société ultra libérale, de compétition et de profits ! L’énergie, la créativité, l’enthousiasme sont les premiers sacrifiés sur l’autel de l’uniformité
              Nous sommes donc loin de cet épanouissement et j’ai bien peur que personne ne sache par quel bout empoigner ce chantier !


              • Karol Karol 30 avril 2014 15:37

                Merci alinéa.

                Remarque pertinente comme toujours.
                 ,il faut faire SA fête et non la fête 

              • Francis, agnotologue JL 30 avril 2014 11:39

                Il ne faut pas confondre emploi et travail.

                Le capitalisme crée des emplois, mais détruit le travail. L’homme n’a pas besoin d’emploi, il a besoin du travail.


                • Francis, agnotologue JL 30 avril 2014 13:08

                  ’’Supprimons les emplois’’, nous sommes d’accord, puisque que ça implique de supprimer les capitalistes qui ont créé ces emplois.

                   smiley


                • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 14:24

                  Le capitalisme crée des emplois, mais détruit le travail. L’homme n’a pas besoin d’emploi, il a besoin du travail.

                  JL, revois la définition du mot travail !!!

                  Le capitalisme crée du travail inutile pour employer le temps de vie des citoyens et leur interdire de se libérer du travail inutile. Le but étant le maintien de l’aliénation des salariés au service de leur employeurs.

                  L’humain à besoin d’un minimum de travail, non l’inverse


                • Francis, agnotologue JL 30 avril 2014 14:56

                  Mais non,

                  le capitaliste crée des emplois pour faire du profit, point barre !

                  Et ce sont les emplois du capital qui détruisent le travail, l’histoire ne vous a donc rien appris ?


                • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 16:02

                  L’histoire m’a appris que le profit du capitaliste c’est le temps, point barre !

                  Si le capitalisme détruisait vraiment le travail, je serai un capitaliste convaincu !

                  Ce qui fait la destruction du travail c’est l’automatisation et je suis pour dans une certaine mesure. Quant à « l’emploi du capital » j’avoue ne pas bien comprendre, car il me semble que le but même du capital, sa raison d’être, c’est précisément de créer le travail salarié, sinon le capitalisme ne sert à rien.

                  Je vais te le dire en une formule "le capitalisme est l’art de savoir vendre ce qui est gratuit, pour se rendre gratuit la seule chose qui lui coûte, le temps travaillé.

                  J’ai déjà dit que j’écrivais un article pour démontrer cet aphorisme, mais j’ai du mal à me concentrer !


                • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 18:24

                  @ adolfucius

                  c est vrai que le travail c est du boulot vaut mieux faire grève ; la grève : l avenir de l unanimité de l humanité

                  Hum, ce ne serait pas répondre « par slogans recuits ringards aux tacles qui le gènent » ?

                  ou bien est il incapable de comprendre le sens des phrases qu’il lit ???

                  je crois qu’il est incapable de comprendre, ne lui reste que les "slogans recuits ringards aux tacles qui le gène... Ou pas !!!

                  J’espère que vous vous amusez autant que moi avec vous...


                • L'enfoiré L’enfoiré 30 avril 2014 18:47
                  JL,
                   
                  « L’homme n’a pas besoin d’emploi, il a besoin du travail. »

                  Cela dépend de quel travail. Le travail idiot, il n’en a pas besoin. Ça c’est le rôle des robots.
                  L’homme a besoin de s’occuper. Cela n’a rien à voir.

                • Francis, agnotologue JL 1er mai 2014 09:21

                  L’enfoiré, vous n’avez encore rien compris, désolé.

                  Il n’y a pas de travail idiot, par définition. Mais il y a des emplois idiots, en effet : exécuter une tâche répétitive, mécanique, toujours la même à longueur de temps par exemple.

                  Le travail éloigne de nous trois grands maux : le besoin, l’ennui et le vice (1).

                  Le capitalisme crée des emplois idiots qui lui apportent du profit, comblent les besoins des peuples occidentaux mais apportent l’ennui aux salariés, la ruine aux malheureux du tiers monde, le vice aux consommateurs fortunés, et la mort à la planète. (2)

                  Vous en faut-il encore ?

                  nb. Je ne suis pas contre la science, au contraire, mais je suis un ennemi farouche du totalitarisme économique.

                  (1) cf. Voltaire

                  (2) - Mahatma Gandhi, que pensez-vous de la civilisation occidentale ? - Je pense que ce serait une bonne idée.


                • foufouille foufouille 1er mai 2014 09:44

                  un idiot aura besoin d’un travail idiot. un travail idiot est aussi utile pour faire autre chose en même temps (genre penser)


                • L'enfoiré L’enfoiré 1er mai 2014 21:26

                  JL,


                   J’aimerais me tromper et ne pas comprendre, et pourtant...

                   « Il n’y a pas de travail idiot, par définition. »
                  Et bien si. Vous n’avez pas vu Charlot dans « Les temps modernes » qui à longueur de journée serre des boulons. Que vous appelez cela un emploi, je n’y vois aucun inconvénient. 

                  « Le travail éloigne de nous trois grands maux : le besoin, l’ennui et le vice ».
                  J’ai écrit plus haut, qu’il faudra donner des occupations aux gens. Ce n’est pas nécessairement du travail. Un rapport est sorti qui dit dans 20 ans, 50% du travail sera accompli par des robots. 
                  La révolution est bien là. Révolution parce qu’il faudra changer de paradigme. La rétrocession de leur utilisation devra assurer les humains. Le Japon est à la pointe dans le domaine. Les Japonnais comptent bien faire payer les pensions de retraites par les robots.

                  « Le capitalisme crée des emplois idiots qui lui apportent du profit, comblent les besoins des peuples occidentaux mais apportent l’ennui aux salariés, la ruine aux malheureux du tiers monde, le vice aux consommateurs fortunés, et la mort à la planète. »

                  Bien sûr que le capitalisme a compris où était leur intérêt à utiliser des robots. Le tiers monde suivra soyez en sûr. Il ne mourra pas. L’éducation est en marche parfois plus vite que chez nous.

                  « je suis un ennemi farouche du totalitarisme économique. »

                  Je vous félicite. Je vote pour vous. Et demain qu’allez-vous faire ? 

                   

                • Francis, agnotologue JL 2 mai 2014 09:20

                  Précision :

                  le capitalisme crée des emplois mais détruit le travail ; il crée des emplois pour faire du profits ; c’est ce que Frédéric Lordon appelle l’enrôlement (*)

                  Le capitalisme financier détruit des emplois pour faire encore des profits là où les marchés sont saturés.

                  Au bout du compte, ne restent plus ni travail, ni emplois.

                  (*) Frédéric Lordon, Capitalisme, désir et servitude, Marx et Spinoza : ’’ Comment un certain désir s’y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C’est le problème de ce qu’on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d’enrôlement.’’

                  nb. Nous devons avoir des mots précis pour ne pas être perdus : le travail désigne aussi bien les emplois que l’entrepreneuriat ou le travail personnel : l’employé reçoit contre un salaire, l’entrepreneur se rémunère par la vente de sa production, le travailleur personnel crée directement sa propre rémunération : par exemple, les tâches ménagères, le jardinage, etc.

                  Travail et emploi ne sont donc pas synonymes.


                • Francis, agnotologue JL 2 mai 2014 10:13

                  Rien de mieux à faire, le pitre haineux ?

                  Non seulement incapable de produire un seul commentaire intelligent, mais pire : incapable de comprendre ce qui pourtant ne relève que du bon sens.

                  Pitre haineux : désigne par définition, celui qui n’émet que des conneries ou des critiques ad hominem.

                  Pauvre type.


                • kitamissa kitamissa 30 avril 2014 12:04

                  Ouais.....ça n’a pas changé d’un iota ici....les révolutionnaires de salon qui veulent le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière,,un revenu universel sans rien foutre, et la glande partout.....


                  on finance ça comment ? avec des coquillages ???


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mai 2014 08:38

                    Un revenu universel suppose un décideur universel...
                    Le Nouvel Ordre Mondial s’y emploie, tous auront droit aux salaires et au droit du travail du Bangladesh.
                    Ce n’est peut-être pas le genre d’idée qui va mobiliser les foules un 1er Mai...


                  • tf1Groupie 30 avril 2014 13:07

                    Si le salariat c’est l’esclavage, alors le chomâge rend libre !!
                    Youpi, la France est en bonne voie pour se libérer.
                    Le chomâge est l’acquis social le plus important en France.

                    Quand l’oisiveté est un idéal , on n’est pas surpris de vivre dans un pays de dépressifs !


                    • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 14:29

                      Décidément, tu regarde trop TF1 !!!

                      Si le salariat est l’esclavage, ce qui rend libre, c’est l’activité choisi (individuelle) et le travail partagé (collectif).

                      bon, j’ai peur que ce soit trop subtil pour toi... Désolé !!!


                    • tf1Groupie 30 avril 2014 15:21

                      Donc le salariat c’est forcément une activité non choisie ????

                      Allez rachète toi un dictionnaire et essaie de comprendre des phrases basiques.


                    • tf1Groupie 30 avril 2014 15:22

                      Donc le salariat c’est forcément une activité non choisie ????

                      Allez rachète toi un dictionnaire et essaie de comprendre des phrases basiques.


                    • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 16:18

                      Hum, apprend d’abord à comprendre le sens des phrases, pour cela le dictionnaire ne t’es d’aucune utilité !!!


                    • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 18:16

                      adolfucius, ma remarque à TF1goupie vaut aussi pour vous.

                      Oui, je sais, ce sont des slogans ringard recuit....

                      Mais j’ai pas envie de débattre avec vous sérieusement, juste m’amuser un petit moment.
                      J’espère que vous vous amusez aussi !


                    • alinea Alinea 30 avril 2014 14:36

                      si je puis me permettre aldo - et l’intéressé me contredira s’il le juge utile-, sampiero vit en Corse et donc porte toujours des chemisettes à manches courtes ! ceci dit, je me suis laissé dire qu’il vit avec une retraite confortable et qu’il a bossé toute sa vie !


                    • Hervé Hum Hervé Hum 30 avril 2014 16:29

                      Alinea, c’est pas aldo, mais adolf son pseudo !!! Adolf et fucius pour qui tu sais.

                      Je me demande bien ce qu’il peut connaitre adolfucius des droits et devoirs ?

                      Hein adolffucius, vous savez quoi des droits et devoirs ? enseignez nous, oh vénérable adolfucius !


                    • alinea Alinea 30 avril 2014 17:39

                      Hervé ! smiley
                      je suis trop bonne !!!!!!!


                    • miha 30 avril 2014 18:08

                      le 1er mai, jour de revendication des salariats, de souvenir des morts de Chicago ET d’hommage aux victimes du travail (suicidés, empoisonnés, irradiés, mutilés, silicosés, ...) qui sont au moins aussi respectables que les victimes des guerres que l’on honore chaque 11 novembre.
                      Que chacun, dans sa ville, dans son village, dépose un bouquet au pied du monument aux morts, sans oublier l’inscription « aux victimes du travail ».

                      http://blogs.mediapart.fr/blog/miha/220414/le-vrai-cout-du-travail

                      http://www.dailymotion.com/video/xzkz5p_1er-mai-2013-hommage-aux-victimes-du-travail_news?start=1

                      Allez ! Go ! C’est demain !


                      • kitamissa kitamissa 30 avril 2014 20:13

                        C’est valable également pour les morts de cirrhose du foie au boulot, victimes des apéros et des coups de rouge Gévéor à 11° ? sans rire, ce sont des maladies professionnelles !!


                        Bon, j’apporte mon bouquet de muguet acheté au stand de l’Huma cueilli par les camarades pour glorifier la mémoire de nos chers disparus ...

                        Pour :

                        Nénesse ( foie) Dédé( estomac) Lulu ( vésicule biliaire engorgée) Jojo ( cirrhose carabinée) et tous les autres, victimes du mal du durillon de comptoir à la sortie du boulot,les accidents étant pris en compte sur le trajet !! 

                        A leur mémoire !! 

                      • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 1er mai 2014 12:01

                        Sans oublier aussi ceux qui meurent tous les jours d ’ arrêts de vie sans en avoir fait la demande

                        Sauf que leur mort à eux n’est le produit d’aucune volonté humaine extérieure. Normalement, la différence est compréhensible par un gamin de CM2, sauf pour des types d’extrême-droite bien entendu.

                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mai 2014 09:22

                        La planète ne possédant pas des ressources infinies, il faudra bien reconsidérer autrement la consommation, la répartition des richesses, et celle du travail...

                        Pour l’instant, les citoyens se demandent comment finir le mois, s’ils auront de boulot l’an prochain, et de quoi vivront leurs enfants ? Dans la tradition ouvrière, ce sont les syndicats qui devraient rassembler les salariés pour défendre leurs intérêts, on constate qu’ils sont divisés, sauf sur la sortie de l’ UE, qu’ils n’envisagent jamais.
                        Au moins sur ce point l’unité est totale.

                        Tétanisés par la peur de perdre leur emploi en cas de grèves prolongées, les citoyens voient bien que toute l’économie part en barigoule.

                        Ils se sentent trahis par des promesses électorales non tenues, une politique ultralibérale qui enrichit encore un peu plus les riches, des Partis politiques tous europathes, et des Syndicats qui appellent à la mobilisation, alors qu’ils ont les doigts dans le pot de confiture...

                        « Syndicats, corruption, dérives et trahisons »

                        Regroupés dans la Confédération européenne des Syndicats, financée par Bruxelles, ils se gardent bien d’expliquer les causes européennes de la destruction des emplois, du démantèlement des services publics et du recul des acquis sociaux.

                        Ils font porter la responsabilité au Gouvernement, qui ne fait qu’appliquer ce qui se décide au niveau européen, ou aux salariés, trop mollassons...

                        Seul le Syndicat anglais des transports demande la sortie de l’ UE.


                        • Richard Schneider Richard Schneider 1er mai 2014 18:12

                          à l’auteur,

                          Article très intéressant, qui articule heureusement des événements tragiques et les évolutions dans le monde du travail depuis la fin du XIX°s.
                          Il aurait mérité un vrai débat (par ex. les thèses de Pierre Larrouturou peuvent être critiquées). Mais est-ce trop demander à certains ? Non. Ils préfèrent les commentaires puérils ou fallacieux.
                          Bonne fin de soirée,
                          RS

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