2/3 Avec Macron nous sommes en dictature
La fenêtre d'Overton : ou comment faire accepter l’inacceptable
Macron dès le début de son mandat a mis en œuvre le principe ou le système de « La fenêtre d'Overton »
[1]En gros, son bilan éducatif, social et humaniste est calamiteux ainsi que sa politique extérieure :
— Ordonnances pour réformer le Code du travail sous les directives de Bruxelles qui consiste à supprimer progressivement les acquis du CNR pour donner au peuple les moyens de vivre décemment et heureux.
— La suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), immédiatement
— Suppression des cotisations maladie et chômage à la charge des salariés remplacées par une hausse de la CSG. Ce qui permet à Macron de se rapprocher insidieusement du système anglo-saxon qui ne correspond en rien au français donné en exemple, mais c’était avant !
—Réforme de la SNCF.
— Loi de moralisation. Une vaste blague. Ni fait ; ni à faire. La montagne qui accouche d’une souris. Une des principales réformes, la nécessité d’avoir un casier judiciaire vierge pour être éligible a été rejetée. Philippe Pascot pose la bonne question : « Pourquoi faudrait-il un casier judiciaire vierge pour 396 métiers en France et pas pour être élu ? ».
— Affaire Benalla. Inutile d’y revenir. L'affaire de l’été devenue l'affaire d’État…
— Privatisation Aéroports de Paris et de la Française des jeux…et d’autres coups à venir de la part de Macron. Il va falloir veiller au grain et du bon œil.
— Le mouvement, la révolte, la révolution des Gilets jaunes que Macron n’a pas vus venir. Un gros pavé dans l’engrenage de la machine macronienne qui n’a pas fini de la faire dérailler.
— La répression policière brutale par Macron et son sbire et bourreau Castaner. Répression condamnée par l’ONU et différentes organisations humanitaires.
— Son grand débat ou grand blabla ou grand enfumage qui permet à Macron de se payer une campagne européenne de 12 millions d’euros sur le dos des contribuables. Un pognon de dingue !
La fenêtre d'Overton c’est quoi ?
Je ne savais pas ce qu’était la fenêtre d'Overton, j’ai découvert cet article formidable : c’est un principe qui nous apprend beaucoup de choses ; notamment comment travaille l’État profond. Avec quelle patience, quelle persévérance, à travers des décennies s’il le faut, il avance, progresse dans ses combinaisons secrètes, ses complots ; et là, il s'agit de vrais complots, c’est-à-dire : des projets concertés secrètement entre plusieurs individus contre une personne, une institution, un gouvernement. Et Macron a été le personnage choisi, dans un pays défini pour mener à terme de telles conjurations par tous les moyens : dictatures soft ou dures selon les pays.
Voici le texte que j’ai retranscrit pour vous :
« Cela n’est un secret pour personne l’humanité est capable du meilleur comme du pire. L’histoire est parsemée d’odieux évènements, et le 20ième siècle a prouvé que les pires actes possibles pouvaient devenir une monstrueuse réalité. Comment une société civilisée héritière des plus grandes philosophies peut-elle se monter capable d’accepter et d’appliquer des décisions qui nous paraissent naturellement et simplement inhumaines.
Pour traiter du sujet de cette vidéo, j’argumenterai sur une position politique proprement insoutenable ; insoutenable : oui ; mais nécessaire à la compréhension de mon propos. Soyez avertis : vous ne sortirez pas indemne de cette leçon. Sans plus attendre, je vous invite à rester concentrés et à bien suivre mes explications concernant la mise en pratique de la fenêtre d’Overton.
Macron promet :
« Je ne propose pas de baisser le niveau des retraites, je le maintiendrai. Le niveau des retraités on doit le préserver. »
« Je ne veux pas moi, faire des économies sur dos ni des retraités ni de celle et ceux qui sont à quelques années d’aller à la retraite. »
« Pas de perte du pouvoir d’achat, c’est essentiel. »
Les médias annoncent :
« C’est un nouveau coup dur pour les retraités, leurs pensions ne seront plus indexées sur le coût de la vie sur l’augmentation des prix. »
Cela devient clair depuis plus de 20 ans : en France dans un avenir proche et peut-être même à présent se pose le souci des départs en retraite et la possibilité du maintien de ce système à long terme qui divise autant les décideurs que les citoyens. Ce que la plupart considèrent légitimement comme un droit, et j’en fais partie, d’autres estiment qu’il s’agit d’un privilège ni plus ni moins.
Je n’irai pas par 4 chemins : s’il existe un problème, il existe une solution.
Imaginons que je suis un jeune politicien inconnu du grand public. Lors d’une interview radio, on me pose une question sur la gestion des retraites, et là, je pose cette phrase :
« La retraite à 60 ans vous la prenez. Puis à 80 ans, si vous êtes encore en vie, vous êtes remerciés : 4 décennies pour cotiser ; 2 pour en profiter, puis fin de l’acte. Merci pour votre participation, et bon voyage. »
Êtes-vous choqués par ma proposition ? Je l’espère sincèrement, et c’est bien normal. Ma solution n’en est pas absolument une ! Dans votre esprit, ma proposition ne peut être rien d’autre qu’une vision monstrueuse, une idée délirante et inacceptable ; potentiellement condamnable, et avant tout totalement impensable ; oui pour le moment. Après tout, ce qui peut paraître impensable à une période de l’histoire humaine peut devenir acceptable, raisonnable, et pourquoi pas devenir même populairement admise au sein d’une société civilisée au fil du temps. Mais, pour que cela arrive, il existe un cheminement de la pensée, une trame scénaristique à respecter. Cela peut s’écouler sur des années ; voire même des décennies, et si elle n’est pas vivement combattue, critiquée et rejetée, elle se fera acceptée par la majorité. Cette trame scénaristique, capable de nous faire basculer et accepter le pire, c’est la fenêtre d’Overton.
Né en 1960, et décédé en 2003, Joseph Overton était un lobbyiste américain au service de diverses industries chimiques, sa carrière l’amena à devenir juriste, puis politologue. […] C’est lui qui est à l’origine du concept qui porte son nom avec sa fenêtre dont je vous expose ici le schéma
Overton explique qu’un point de vue considéré comme moralement inacceptable par la majorité d’une population peut devenir populairement et politiquement accepté en quelques années grâce à une série d’étapes prédéfinies.
On peut résumer vulgairement son idée en détournant un célèbre dicton : petit à petit, l’oiseau fait son nid au creux de tous les esprits.
Alors, comment fonctionne la fenêtre d’Overton ? Je reprendrais l’exemple cité plus haut :
« La retraite à 60 ans vous la prenez. Puis à 80 ans, si vous êtes encore en vie, vous êtes remerciés : 4 décennies pour cotiser ; 2 pour en profiter, puis fin de l’acte. Merci pour votre participation, et bon voyage. »
Étape 1 : De l’impensable au radical :
Nous sommes en France en 2020, et un homme politique illuminé choque en citant cette phrase : « La retraite à 60 ans vous la prenez. Puis à 80 ans, si vous êtes encore en vie, vous êtes remerciés. »
Cette simple phrase qui pourrait servir de slogan politique est choquante en tout point ; elle est perturbante même, car en utilisant le verbe « remercier » l’auteur cache une réalité bien plus morbide.
En 2020, cette phrase est même moralement et éthiquement répréhensible, voire condamnable. Cependant, sortons de ces aspects civiques, et intéressons-nous au côté mathématique et scientifique.
Déjà, en créant la polémique et le scandale cette idée de la fin de vie obligatoire à 80 ans fait sa première place dans l’esprit des gens :
– C’est vrai, les retraites, ça coûte cher :
– On met un pognon dingue dans les minima sociaux, et, là, ils sont qu’en même pauvres, assène Macron.
– Et puis, arrivées à un certain âge, les personnes concernées ne font plus rien de leurs journées, elles sont dépendantes, isolées. C’est une charge pour la société…
Vous trouvez toujours cela choquant ? Vous avez totalement raison. Néanmoins, les premiers argumentaires se construisent, et ainsi débutent les débats au sein de toutes les familles du pays.
Les premiers défenseurs qui commencent à militer pour la fin de vie obligatoire à 80 ans sont considérés comme de dangereux radicaux et sont marginalisés.
Étape 2 : Du radical à l’acceptable
Dans cette étape, c’est l’acceptation qui est recherchée. Grâce aux premières études scientifiques appuyées par des études de prospectives quelques pseudo-experts commencent à en parler, en font la promotion et argumentent également sur les impacts économiques de la fin de vie à 80 ans. Un vocabulaire pseudoscientifique se met en place et on use fortement des éléments de langages : ce n’est pas une mise à mort, c’est une libération clinique ; il faut laisser la place à la nouvelle génération ; arrivé à un certain âge, il n’est rien de pire que d’être seul et dépendant.
La population est encore majoritairement réfractaire à l’idée soutenue par les communautés religieuses. Malgré l’augmentation des critiques, elles se font de moins en moins virulentes. Les premières acceptations se forment, notamment chez les personnes les plus abîmées par la vie, et l’idée continue sa progression au sein des cerveaux.
Étape 3 : De l’acceptable au raisonnable
Nous sommes en France en 2030. Une décennie s’est écoulée, et une nouvelle étape de la fenêtre d’Overton commence. L’objectif ici est de transformer le jugement de principe, c’est-à-dire qu’en partant d’une opinion en principe inacceptable : l’euthanasie obligatoire à 80 ans, on arrive à une pratique perçue comme étant raisonnable. La piqûre, entre guillemets, trouve une justification économique et nécessaire. Imaginons le cas de manquement massif de ressources vitales telles que l’eau potable, des récoltes mondiales en chute ou encore le manque d’accès à l’énergie : toutes ces catastrophes impliqueraient des mesures politiques sans précédent. Au besoin, afin de faire comprendre la nécessité et l’urgence d’appliquer la fin de vie à 80 ans la communauté scientifique appuyée par les médias de saura fournir tout un tas de preuves du fait que l’histoire est truffée d’exemples similaires, et que les civilisations précédentes n’avaient pas de problèmes moraux à prendre e telles mesures.
Je peux citer plusieurs exemples : dans la Rome antique, les pères de famille, les patriarches, pouvaient se débarrasser d’un enfant s’il s’agissait d’une fille ; l’esclavage est le droit de mort sur autrui, était une pratique mondiale durant des millénaires ; la politique de l’enfant unique en chine ou encore la surveillance de masse par vidéo caméra, et la reconnaissance faciale en vigueur de nos jours.
Êtes-vous capables d’imaginer que de telles lois puissent s’appliquer en France ? Je sais que vous avez déjà un début de réponse. Dans notre exemple de la fin de vie à 80 ans, les protestations se font de plus en plus rares, et les réfractaires sont de moins en moins nombreux. L’idée divise complètement la population, mais certains groupes importants commencent à se former en sa faveur.
Étape 4 : Du raisonnable au populaire
Afin que l’idée puisse continuer sa progression et son acceptation dans les esprits de la majorité, elle est diffusée plus ou moins consciemment à travers divers canaux. Il peut s’agir de débats entre personnalités publiques, d’émissions de télé et de radio. Puis, elle est présentée au travers de documentaires, d’articles et d’études scientifiques régulières ; culturellement aussi la mort obligatoire à 80 ans fait son chemin au travers de romans d’anticipation, de films avec des célébrités, des pièces de théâtre, et par la musique…
En plus des entrepreneurs imaginent que cette mesure, non seulement capable de faire des économies, permettrait d’accéder à de nouvelles ressources ; après tout, un corps humain est toujours utile pour paraphraser Antoine Lavoisier « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme. »
D’ailleurs, des volontaires commencent à apparaître ; des gens, n’ayant plus de famille en état de dépendance lourde, et qui acceptent les premières expérimentations afin de mettre fin à leurs souffrances. Ils seront fortement médiatisés et montrés en exemple de bravoure et de sacrifice.
Étape 5 : Du populaire au politique
"La dernière phase de la fenêtre d’Overton consiste, une fois que l’idée est majoritairement, soutenue en une représentation politique que cela soit le fait d’un parti, d’une coalition ou par un référendum. Dans une dictature cela se passerait tout autrement, c’est ainsi dans la France de l’année 2035 qu’à la suite des dernières élections présidentielles se forme un gouvernement soutenu à la majorité des députés et des citoyens déclarent comme étant favorables à l’élaboration d’une loi indiquant la fin de vie obligatoire pour les personnes ayant atteint 80 années de vie : peu importe l’état de leur santé. Bien entendu, certaines clauses peuvent apparaître : la fortune, la fonction, l’apport au patrimoine de l’humanité permettent d’obtenir quelques délais supplémentaires, mais d’autres clauses apparaissent également que certains n’attendent même plus la limite, et se portent volontaires pour que l’on mette cliniquement fin à leurs jours poussés par la solitude, la maladie, la précarité, et le désespoir.
Les contestations deviennent sporadiques telles des zones à défendre du droit à la mort naturelle. Seulement, ils deviennent violents dans leurs actions, et l’opinion publique ne les soutient plus du tout.
Ce sont désormais eux les derniers résistants contre une loi immorale et injuste qui sont devenus les marginaux radicalisés.
Nous sommes en France en 2035, il n’aura fallu que 15 ans pour que cela arrive. »
L’application de la fenêtre d’Overton avec la liberté de la presse muselée
Serge Faubert dans son émission un p’tit coup de bourbon
[1] « Pourrais-je demain tourner des images comme celles qui le furent le 1er mai 2019 à Paris (où fut démontrées à loisir les violences des forces policières) ?... Le 16 septembre dernier, le ministère de l’Intérieur a rendu public son nouveau schéma national du maintien de l’ordre. Ce document détaille la nouvelle doctrine d’emploi des gendarmes mobiles et des CRS. Une page de ce document est consacrée aux journalistes. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on ne veut plus de nous dans les manifs. On découvre au détour d’un paragraphe :
« 2.2.2 Un officier référent peut être utilement désigné au sein des forces de l’ordre et un canal d’échange dédié mis en place, tout au long de la manifestation, avec les journalistes, titulaires d’une carte de presse, accrédités auprès des autorités. »
Qu’il faudra désormais être accrédité par le ministère de l’Intérieur pour travailler dans le périmètre d’une manifestation ! Devinez qui n’aura pas d’accréditation. Tous les journalistes qui déplaisent au ministre. Et ça en fait un paquet. En outre, ne seront désormais admis dans les manifestations que les détenteurs d’une carte de presse.
Là, c’est la loi que Gérald Darmanin piétine allègrement, car la qualité de journaliste n’est pas conférée par une carte de presse, mais par les revenus : est journaliste celui ou celle qui tire l’essentiel de ses ressources du journalisme. La jurisprudence est constante sur ce point, mais, même accrédités par le ministère de l’Intérieur, les journalistes ne pourront pas remplir leur mission d’informer, car un peu plus loin, dans le document, on découvre ce sommet d’hypocrisie :
« Il importe à cet égard de rappeler que le délit constitué par le fait de se maintenir dans un attroupement après sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d’associations. Dès lors qu’ils sont au cœur d’un attroupement, ils doivent, comme n’importe quel citoyen, obtempérer aux injonctions des représentants des forces de l’ordre en se positionnant en dehors des manifestants appelés à se disperser. »
Ce qui est demandé là aux journalistes, c’est de s’éloigner de l’action. On en devine la raison : éviter que nos caméras ne saisissent d’éventuels dérapages. Or notre métier, c’est justement d’être au cœur de l’action : quitte parfois à être bousculé, mais désormais, nous serons matraqués, et poursuivis le cas échéant devant les tribunaux.
J’ai demandé aux députés ce qu’ils pensaient de ce dispositif :
Sébactien Jumel – Député PC de Seine-Maritime :
_ C’est une atteinte à la liberté de la presse qui est fondamentale, qui est constitutionnelle, et qui est au-dessus de tout.
Vincent Ledux – Député du Nord – Groupe Agir ensemble :
_ On est toujours sur une arête extrêmement fragile qui est celle à la fois de garantir la sécurité de tout le monde sur le trajet d’une manifestation, et en même temps de garantir la liberté d’informer, et la liberté surtout pour vous de pouvoir relayer un évènement et d’avoir la meilleure approche. Donc, nous interrogerons effectivement le ministre Darmanin sur son intention profonde relative à cette question.
Daniel Abad - Député de l’Ain – Président du groupe LR :
_ Je suis un parti qui défend les libertés. Je trouve qu’aujourd’hui dans notre pays, on a des atteintes permanentes aux libertés. C’est vrai pour la liberté de la presse, c’est vrai pour la liberté de manifester, c’est vrai pour la liberté d’aller et de venir…
Sébastien Chenu – Député du Nord – Porte-parole du RN :
_ Je ne souscris pas à l’idée qu’on empêche un journaliste de pouvoir exercer totalement librement son métier.
Alexis Corbière – Député de la FI – Seine-Saint-Denis :
_ Si la presse est libre, elle va où elle veut, et elle n’a pas besoin de demander une autorisation ou une accréditation pour pouvoir couvrir un évènement public qu’est une manifestation.
Mardi, une quarantaine de sociétés des journalistes ont appelé le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, à corriger ce nouveau cadre d’exercice du maintien de l’ordre pour le mettre en conformité avec les principes français et européens de la liberté d’informer. Le Syndicat national des journalistes, majoritaire dans la profession, ainsi que le SNJCGT ont dénoncé ces dispositions.
Du coup, Gérald Darmanin a commencé à enclencher la marche arrière :
_ C’est un gros malentendu, mais nous allons le résoudre avec les sociétés de journalistes. C’est qu'on n’a pas jamais demandé une carte de presse pour pouvoir être journaliste sur une manifestation. Je suis bien conscient qu’il y a des journalistes qui n’ont pas de carte de presse en tant que telle, c’est d’ailleurs un problème de la profession, mais on n’est pas là pour le règlementer. Donc, évidemment, qu’il n’y ait pas de quiproquo sur le texte que nous avons publié, dans ce nouveau maintien de l’ordre les journalistes ont le droit d’accéder, et sont en contact évidemment avec la Préfecture de police de Paris.
Par ailleurs, ils ont le droit de rester dans toutes les manifestations bien évidemment. Il y a la question de la sécurité, y compris celle des journalistes, lorsqu’il y a des sommations et lorsque les manifestations deviennent violentes, donc il faut qu’on travaille encore davantage.
J’ai compris le malentendu, mais je voudrais vous dire qu’il n’y a pas évidemment aucune interdiction pour les journalistes de suivre ou d’exiger une carte de presse pour suivre une manifestation.
Un malentendu. Ben voyons ! On attend de voir la suite. Et, quoi qu’il arrive, je continuerai, comme tous mes confrères, à faire mon travail dans les manifestations.
Dominique Pradalié, présidente du Syndicat national des journalistes, précise :
– Nous comptons à plus de 200 les journalistes qui n’ont pu travailler correctement sur les mouvements sociaux, notamment des Gilets jaunes. Menacés, injuriés ; leur matériel saisi, et cassé ; leur matériel de protection confisqué, des gardes à vue, tout ça sans aucune plainte, aucun signalement à l’IGPN n’aient réussi à faire son chemin à ce jour. […] Un ministre de l’intérieur après l’autre, un Premier ministre après l’autre s’efforcent de toutes les manières d’habituer les citoyens à ce que les journalistes dont la mission est de les informer soient tenus en laisse.
Quel hypocrite ce Darmanin ! Bien qu’il ait de nombreuses heures de vol dans ce domaine, il est le digne petit valet de son Micron de maître ! La levée des boucliers a été suffisante pour le faire faire reculer. Sa tentative à supprimer la liberté de la presse se place dans la fenêtre d’Overton dans l’étape 2 : Du radical à l’acceptable. Darmanin apparemment recule, mais ce n’est que pour mieux sauter dans un avenir plus ou moins proche…
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