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Accueil du site > Tribune Libre > 2019 : Un Cinquième mandat ou un nouveau président pour l’Algérie ? (...)

2019 : Un Cinquième mandat ou un nouveau président pour l’Algérie ? Un choix échu à la nation et à l’histoire

 Dans un éditorial du journal Le Quotidien d’Oran, du 1er avril 2018, intitulé « Sinistrose », on y lit : « A un an ou presque, de la prochaine présidentielle, rien ne transparaît des intentions des partis politiques quant à leur préparation pour cette échéance que d'aucuns présentent déjà comme une simple formalité si le président Bouteflika se porte candidat. Même si les partis d'opposition tardent en fait à s'exprimer sur cette échéance, hormis le PT qui, lui, veut mettre en place une assemblée constituante avant avril 2019, des échos parviennent de certains états-majors selon lesquels il n'y a aucun consensus pour le moment pour que des candidats émergent. Une candidature commune représentant les principales tendances de l'opposition ne serait pas possible pour affronter le candidat du pouvoir, si tant est que le président Bouteflika est partant pour cette présidentielle, car aucun rapprochement extraordinaire n'est visible ou possible, ni maintenant ni à l'horizon.

Le seul trait commun est que dans le camp de l'opposition tous les partis sont d'accord pour dénoncer, sinon contester un 5ème mandat pour Bouteflika. Et, comme le silence est encore maintenu quant à cette candidature, même si au sein du FLN il y a une agitation de tous les diables chez son SG pour empêcher les militants de parler d'une candidature de M. Bouteflika, rien ne dit par contre que le président va se présenter cette fois-ci encore. C'est dire que si au sein de l'opposition tout le monde est dans l'expectative, attendant une réaction, un geste des partis du pouvoir pour leur montrer la bonne direction à prendre, en face on reste bien discrets pour donner quelques indices sur leur candidat pour cette présidentielle. Il est clair que tout le jeu se cristallise sur cette question de savoir si M. Bouteflika se portera candidat ou non. A partir de là, tout devient clair et qu'une course à la présidentielle deviendrait nulle et caduque pour l'opposition, dont certains leaders pensent qu'il est vain de se porter candidat à une élection présidentielle dont le verdict est connu d'avance.

Un état des lieux qui fait peur et provoque une certaine sinistrose, dès lors que les portes de l'accès à la magistrature suprême, de l'avis de cette opposition et d'observateurs, sont fermées tant que l'actuel pouvoir maintient une chape de plomb sur toute alternative politique que celle qu'impose le pouvoir en place. D'autant que les partis d'opposition sont fatigués de jouer les figurants d'une présidentielle où ils n'auront aucune chance et qu'ils refusent, d'autre part, de crédibiliser un processus, à leurs yeux, antidémocratique. Si le quatuor formant globalement l'ossature des partis au pouvoir, le FLN et le RND en tête, tente de garder profil bas par rapport à la présidentielle de 2019, c'est surtout pour attendre le feu vert de leur candidat, le président Bouteflika. C'est comme une veillée d'armes où les partisans d'un 5ème mandat attendent, en l'espérant, la décision du chef de l'Etat d'entrer dans la course électorale. Les problèmes de santé de M. Bouteflika resteront cependant un facteur décisif quant à ses intentions réelles ou supposées d'aller vers une 5ème candidature. »
(1)

L’Editorial du journal ne peut être plus clair quant à la situation de passivité qui prévaut sur le plan des préparatifs de la présidentielle à venir. Tout le monde s’interroge sur ce paradoxe qui au lieu de susciter une dynamique, un engouement sur les défis et enjeux qui attendent l’Algérie, en 2019, c’est plutôt une pause politique, une attente de quelque événement qui laisserait entrevoir les cartes susceptibles d’être jouables pour ceux qui aspirent à présider un jour l’Algérie. Il faut dire que les temps sont durs aujourd’hui, l’histoire du monde a fortement évolué. L’Algérie comme les autres nations du monde cherche sa voie, et pas seulement dans le probable candidat qui sera porté à la magistrature suprême aux élections présidentielles à venir. Et peu importe celui qui le sera. L’Algérie est riche d’hommes capables de prendre les rênes de sa destinée. Le problème relève d’abord de son histoire avant d’être celui des hommes. Beaucoup minimise l’action de l’histoire dans le déroulement des différentes étapes et conjonctures qu’a connues la nation algérienne. Un pays ne saurait aller de l’avant sans la dynamique que son peuple joue dans sa propre histoire et l’histoire de l’humanité. Deux histoires qui se juxtaposent parce qu’elles relèvent de la même essence. C’est parce que c’est ainsi que toute la classe politique algérienne, que ce soit celle du pouvoir en place ou de l’opposition qui aspire à gouverner parce qu’elle se sent constitutionnellement légitime d’être une alternance politique crédible pour la nation, reste dans l’expectative. Pourquoi ? Parce que le rendez-vous des élections présidentielles est un peu spécial. L’attente pour que s’éclaircissent les enjeux et les défis qui attendent l’Algérie de demain est amplement justifiée parce qu’il y a des forces herméneutiques qui avertissent déjà les consciences. Beaucoup dans la classe politique ont conscience de ces forces, les redoutent mais ils savent que « ces forces relèvent de notre histoire et de l’histoire du monde qui nous entoure » contre lesquelles ils ne peuvent rien sinon les affronter comme elles sont. Parce que « c’est ainsi. »

 

  1. Le choix à la magistrature suprême, une « juxtaposition de la nation et de l’histoire »

 Aujourd’hui, on ne peut ignorer cette donne : « l’Algérie a beaucoup mûri. » De par sa situation interne qu’externe et les étapes historiques qu’elle a traversées. Tout d’abord la formidable levée des boucliers de l’opposition contre l’élection du président Abdelaziz Bouteflika en 2014 est dépassé, et bien dépassé. Après quatre années depuis 2014, nous sommes à une année des élections présidentielles, force pour la classe politique de constater qu’en fait l’histoire avait tranché avant même qu’elle ait commencé, ceci dit dans le sens que l’histoire est « objective », et « ne retient que ce qui est et ce qui doit être. » Par conséquent, le quatrième mandat pour le président algérien sortant, nonobstant la contestation de l’opposition, était en phase avec l’histoire. Pour comprendre, prenons un exemple très simple, un homme qui marche dans la rue ou dans un autre lieu, s’il marche, c’est parce qu’il doit marcher, c’est dans son essence de marcher. De même, s’il marche, c’est qu’il va vers un objectif, quel que soit l’objectif, qu’il en est conscience ou non. Cette marche donc lui est donnée, et relève de l’essence même de son existence.

De la même façon, si le président A. Bouteflika, même malade et fortement handicapé par la maladie, a rempilé pour un quatrième mandat, c’est que cela devait être, malgré les obstacles qui lui étaient érigées. L’essentiel est qu’il a pleinement conscience de sa mission de premier magistrat du pays, et de la responsabilité qu’il endosse dans sa décision de marcher pour un quatrième mandat. On peut dire aussi que son destin entrait dans la marche de l’histoire, et donc des « nécessités de l’histoire ». Par analogie, Emmanuel Macron, inconnu du grand public, devient en une année président de la république française en mai 2017. En effet, après avoir créé, en avril 2016, son parti « En marche », démissionné, quatre mois plus tard, du gouvernement, il remporte le 7 mai 2017, le second tour, et devient, à 39 ans, le plus jeune président français de l’histoire. C’est tout simplement un « prodige » de l’histoire où en fait l’homme n’est qu’un « instrument » au « service » de l’histoire. On peut reprocher à ce raisonnement que des forces souterraines de l’ombre françaises en fait ont jeté leur dévolu dès le départ sur Emmanuel Macron parce que le candidat François Fillon devait absolument être détruit. Le motif est qu’il était l’ami de Poutine, et Poutine bloque l’expansion de l’Occident sur des terres qui ne lui appartiennent pas. Mais tout cela relève d’une Intelligence qui dirige le monde, et tout a été fait pour que cela soit ainsi. Ce sont des événements heureux ou malheureux qui se succédant construisent le monde.

De même, on peut reprocher à ce raisonnement qu’il pèche par fatalisme, que l’homme doit se résigner à ce qui doit advenir. En réalité, il n’y a pas de fatalisme puisque l’homme ne sait pas ce qu’il va advenir. Le fatalisme n’est qu’une forme d’impuissance de l’homme qui ne sait pas totalement le sens de son existence. En clair, il ne sait que « ce qu’il doit savoir » et ne sait pas « ce qu’il ne peut savoir ». S’il savait tout, il serait alors comparable à DIEU qui sait tout de Sa création qu’Il a Créée.

En reprenant l’exemple de l’homme qui marche, supposons que cet homme va quotidiennement à son travail. Un beau jour, en allant à son travail, il a une syncope et tombe dans la rue. Quelques heures après, il se réveille et se trouve à l’hôpital. Était-ce un fatalisme ? C’est la machine humaine, i.e. son corps qu’il ne commande pas totalement qui l’a fait évanouir et a décidé l’arrivée des pompiers ou simplement fait intervenir le secours des gens pour le transférer aux services hospitaliers des urgences. Si la syncope a été plus grave, une crise cardiaque mortelle par exemple, il se serait retrouvé le jour même ou les jours qui suivent dans un cimetière. Le croyant dira que « c’était écrit ». L’homme n’est pas maître de son destin, il croit décider mais c’est toujours des forces qui le font décider. Cette métaphysique n’apparaît que très rarement à la conscience de l’homme, ou n’apparaît pas du tout. Si elle apparaît, elle est vite effacée par les soucis auxquels l’homme est confronté en permanence dans son quotidien.

Dans ce même ordre d’idées, Emmanuel Macron savait-il qu’il allait être le président de la France en 2014 quand il est devenu ministre de l’économie ? Ou même en 2016 lorsqu’il a lancé son parti « En marche » ? Ou encore le général de Gaulle savait-il avant 1958 qu’il allait de nouveau présider au destin de la France ? C’était la conjoncture historique et la nation française qui l’ont appelé. Pourquoi ? Parce que de Gaulle était l’homme de la situation, à cette époque, conflictuelle de la France. Plus récemment, en Algérie, Mohamed Boudiaf, de sa résidence à Kenitra, au Maroc, appelé, après l’interruption du processus électoral, à présider en janvier 1992 le Haut Comité d’État (HCE) savait-il qu’il allait être assassiné 6 mois plus tard ? Il est évident que s’il savait, il ne serait pas revenu. Chacun tient à sa vie tant qu’elle lui est donnée sauf le suicidaire qui lui n’en veut pas parce qu’il est ainsi, « conçu ainsi ». Ou encore le président Liamine Zéroual qui a démissionné de tous les postes tant dans la haute hiérarchie militaire que civile, savait-il qu’il allait revenir à la tête de l’Etat pour devenir, en 1996, le sixième président algérien. Liamine Zéroual savait-il que la formidable campagne médiatique qui a précédé sa démission relevait d’un forcing historique ? Et qu’il allait laisser la place à un nouveau président. Le prix du baril de pétrole passé à 10 dollars, suite à la crise asiatique en 1997, et la crise brésilienne et russe en 1998, constituait un danger mortel pour l’économie algérienne, et allait remettre en question toutes les années de lutte contre l’extrémisme islamique radical. Le président Abdelaziz Bouteflika devait ramener les milliards de dollars dont avait besoin l’Algérie. Si le prix du baril de pétrole ne s’était pas redressé, à partir de 1999, et que la baisse du pétrole était durable, et l’Algérie faisant face à une grave crise économique et financière – les caisses de l’État étaient vides –, le président Bouteflika serait-il resté à la tête de l’État jusqu’au quatrième mandat ? L’histoire avait tranché. Bouteflika devait rester à la tête de l’État et continué l’œuvre de son prédécesseur dans la « réconciliation nationale ».

On comprend dès lors pourquoi la classe politique algérienne se mure aujourd’hui dans son silence. La seule réponse est qu’elle a compris « que rien ne sert de s’opposer si c’est simplement pour s’opposer. » Si Bouteflika devait encore rempiler pour un cinquième mandat, qui pourrait arrêter ce que pourrait être déjà en puissance dans l’histoire ? Il est évident personne si l’histoire avait déjà fait son choix. La nation suivra forcément l’histoire. D’autant plus, que si on regarde les quatre années passée de ce quatrième mandat, elles se sont déroulées sans problèmes majeurs pour l’Algérie et son peuple. Par comparaison, voir ce qui se passe à ses frontières et au-delà de ses frontières. L’Algérie est devenue un ilot pour ainsi dire de tranquillité alors que le monde arabe est en pleine déliquescence. N’est-ce pas déjà une chance que l’Algérie soit préservée des dérives des guerres hégémoniques des puissances qui ont transformé le Proche et le Moyen-Orient et une grande partie de l’Afrique du Nord en zone de confrontation ? Et qui paie la facture ? Si ce ne sont les peuples syrien, yéménite, libyen... qui ont éclaté, abandonnant biens et maisons, et se trouvent à errer à travers le monde, à chercher refuge contre la destruction et la mort. Et ce n’est pas tous qui ont échappé, une partie des populations se trouve prisonnière dans des enclaves tenues par la rébellion, et bombardé quotidiennement par l’aviation de la coalition internationale ou de l’autre des régimes loyalistes.

Aussi peut-on dire, le président de la république même malade, handicapé par la maladie, n’a-t-il pas renforcé la stabilité de la nation ? N’a-t-il pas rendu la lutte d’appareils de l’État ou de l’opposition pour l’après-Bouteflika sourde puisque le timonier est toujours là, à la tête de l’État. Le problème n’est pas d’aimer ou de ne pas aimer l’homme qu’était le président, ensuite devenu malade. Ou d’être pour ou non pour un quatrième, cinquième ou sixième mandat... mais de comprendre l’histoire. Non celle de l’homme, mais des forces de l’histoire d’un peuple, des peuples. Un peuple n’évolue pas en vase clos, il est lié aux autres peuples, il est traversé par des forces historiques centrifuges qui lui viennent de l’extérieur, comme lui-même influe sur l’extérieur. Les pays démocratiques riches n’influent-ils pas les pays non démocratiques pauvres par des guerres ? L’Occident démocratique riche ne mène-t-il pas des guerres pour le pétrole dans les pays arabes, et donc pour ses intérêts géostratégiques vitaux ? La Russie ne vienne-t-elle pas aider ses alliés arabes militairement contre la rébellion syrienne irakienne libre ou islamiste soutenue par les États-Unis, l’Europe et les pays monarchistes arabes ? Elle aussi pour ses intérêts géostratégiques vitaux, à l’instar de l’Occident.

Il faut dire une vérité, que « Rien ne vient au hasard, tout est rationnel dans l’histoire. » Il y a réellement une raison dans l’histoire. Et dans le choix des hommes à la magistrature suprême, quel que soit le pays considéré, l’Algérie, la France, l’Allemagne, les États-Unis, la Chine ou le Zimbabwe, il existe bel et bien une juxtaposition de la nation et de l’histoire ». Un processus historique qui n’est pas très perceptible mais ne peut être appréhendé qu’en se transcendant. Aller au-delà de l’histoire apparente, de l’histoire immédiate, « c’est aller vers la raison de l’histoire. »

 

  1. La posture du monde arabe sur le plan intérieur et extérieur

 Dans le jeu de la course au pouvoir qui anime la scène politique algérienne, on constate bien une certaine morosité voire même une démobilisation tant la situation est confuse, et la méfiance de l’opposition qui craint d’être le dindon de la farce dans ce que projette le pouvoir est tout à fait légitime. Avec leurs multiples déconvenues passées, on ne peut que leur donner raison. Mais que faire ? Le système politique algérien, à l’instar des systèmes autoritaires politiques arabes, est ainsi fait. Y a-t-il une crise politique au sommet ? Non, le président Bouteflika a encore une année pour son quatrième mandat, et aucun événement ne le fait croire.

Certes, il y a une crise économique, le prix du pétrole a fortement baissé depuis quatre ans, ce qui a engendré une prise de mesures austéritaires nécessaires qui, il fallait s’y attendre, ont suscité des problèmes socioéconomiques au sein de la nation, telles les grèves dans l’enseignement et la santé. Mais, au-delà, le rendez-vous pour les élections présidentielles en avril 2019 reste total et très attendu. Qu’en sera ce rendez-vous à une année des élections présidentielles ? Il y a effectivement des parties au pouvoir qui s’agitent, qui préparent soit l’après-Bouteflika soit que le président rempile pour un cinquième mandat. Et, paradoxalement, c’est le silence radio, aucun élément ne filtre qui puisse éclairer sur les événements à venir, sinon le dernier message du président à la nation, à l’occasion de la célébration de la journée du 19 Mars, Fête de la victoire du peuple algérien sur le colonialisme au prix d’un million et demi de morts.

Enfin un autre élément, celui-ci est de taille, ce sont les systèmes politiques qui régissent les pays arabes. Ces systèmes politiques sont-ils démocratiques ? La démocratisation est très récente, elle le doit à l’avènement du Printemps arabe de 2011. La démocratisation a-t-elle affectée les régimes politiques autoritaires arabes ? La réponse parle d’elle-même, les sept ans qui ont suivi le Printemps arabe sont très insuffisants pour insuffler une démocratisation réelle des pays arabes. D’autant plus que l’Occident est lui-même un obstacle à la démocratisation du monde arabe. Il instrumentalise la démocratisation pour arriver à ses fins géostratégiques – endiguer les avancées de la Chine et de la Russie sur la région pétrolière la plus importante du monde. Partout des guerres et des conflits armés fratricides dans le monde arabe, et l’objectif est la mainmise sur les grands gisements de pétrole que recèlent les sous-sols des territoires arabes. Tandis qu’Israël, surarmé, soutenu contre vent et marées, est pour ainsi dire absous de tous les crimes contre l’humanité qu’il commet sur le peuple palestinien. Cette situation amène les pays arabes à opposer un pouvoir politique fort pour s’opposer à l’hégémonie des grandes puissances, justifiant, au nom de la défense de la souveraineté nationale, la confiscation du pouvoir au profit du gouvernement qui dirige la nation. Ce qui passe soit par l’institutionnalisation d’un parti unique pour rassembler et orienter politiquement les masses populaires, soit par le contrôle du pluralisme politique.

Dès lors, par cette pression extérieure déstabilisante, comment ces pays pourraient-ils passer à un véritable régime démocratique, construire une véritable économie et sortir de la dépendance du pétrole quand le constat sur le plan économique est lamentable. Ces pays sont manipulés sur le plan économique et financier tant par les pays occidentaux que par les puissances adverses – la Chine espère évincer sur le plan politique et économique les pays occidentaux dans cette région du monde. Sur le plan intérieur, la gestion politique, économique et administrative des pays arabes et non arabes n’est pas plus reluisante, du fait que cette région pétrolière du monde très convoitée par les puissances ne laisse pas d’alternative. L’accaparement du pouvoir, dans ces pays, par une classe politique est aussi synonyme d’accaparement de la richesse nationale, dont au centre la rente pétrolière. Et ces pouvoirs qui n’ont pas de réels contrepouvoirs sont des systèmes politiques fermés, ayant la haute main sur tous les leviers de l’Etat. Dès lors, rien n’interdit à une classe privilégiée de faire du contrôle du pouvoir un moyen d’enrichissement personnel et de corruption systématique. Et c’est ce qui se passe dans les régimes politiques autoritaires arabes. Donc une négation intérieure qui se superpose à une autre négation, celle-ci venant de l’extérieur.

Ainsi se superpose deux mouvements d’accaparement de richesses sur ces pays. Sur le plan intérieur, le parti au pouvoir fait tout pour rester au pouvoir, compte tenu des intérêts et privilèges que dispense précisément le statut d’avoir la direction de l’État national. Et de l’autre, toutes les manœuvres subversives que se livrent les grandes puissances pour aussi accaparer non pas les richesses pétrolières elles-mêmes, mais ce qu’elles permettent ces richesses pétrolières sur le plan économique, financier et monétaire mondial. Celles-ci offrent deux avantages éminemment géostratégiques. Le premier qui lui est simple, très visible est la signature de contrats entre les grandes entreprises occidentales et non occidentales et celles détenues ou contrôlées par ces États, le plus souvent des transactions couvertes par des pots-de-vin versés pour obtenir les marchés. Le second lui est plus complexe, peu visible, et porte sur le plan financier et monétaire. En libellant le pétrole arabe en dollar, les États-Unis et l’Europe, pays vassaux à l’Amérique, se partagent le droit de seigneuriage sur le monde. En effet, les deux monnaies, i.e. le dollar et l’euro, comptent pour environ 80 % des liquidités internationales dans le monde. Si, par exemple, les transactions pétrolières de ces pays venaient à être facturées dans toutes les grandes monnaies du monde, cela signifie que le dollar viendrait à partager le libellé monétaire du pétrole avec le yuan chinois, le rouble russe, la roupie indienne, etc. Le dollar chutera sur les marchés mondiaux et entraînera dans sa chute les autres monnaies occidentales, i.e. l’euro, la livre sterling, le yen. Les liquidités internationales en monnaies occidentales viendraient alors à diminuer sur les marchés monétaires au profit des nouvelles monnaies mondiales.

Les conséquences seraient désastreuses pour l’Occident. Si cette situation pluri-monétaire venait à se matérialiser, les États-Unis n’auront alors plus aucun intérêt à retirer des grands gisements de pétrole, pour la simple raison que le dollar perdra la prééminence que lui octroie le pétrole arabe sur les autres monnaies mondiales. Le reste du monde ne se trouvera plus à chercher des dollars sur les marchés monétaires mondiaux pour régler ses importations de pétrole des pays exportateurs arabes en dollar. Par la perte de la facturation du pétrole en dollar, le reste du monde cessera de financer les déficits publics américains, européens, japonais. Et donc, les budgets défense et les guerres que l’Occident mène un peu partout dans le monde seront à la charge de leurs populations. Ce qui sera extrêmement onéreux sur le plan politique, économique et social, et viendra mettre fin à cette politique impérialiste occidentale.

On comprend dès lors, dans les conditions actuelles, devant les convoitises des grandes puissances que pose la présence des grands gisements de pétrole, et les dangers de subversion permanents qui s’ensuivent, pourquoi les pays arabes ne peuvent se démocratiser réellement ? Les régimes politiques arabes n’ont pas de choix, soit « faire le dos rond face à l’Occident  », ou « s’ils sont menacés, et agressés, doivent chercher le soutien de la Russie et de la Chine.  » Ainsi se comprend pourquoi le monde arabe est divisé. D’un côté, ceux qui cherchent le soutien occidental pour perdurer politiquement, comme c’est le cas des monarchies du Golfe ou des régimes autoritaires pro-Occident, et de l’autre, les régimes autoritaires qui ont opté pour la Russie et la Chine tout en ménageant sur le plan politique et économique les pays occidentaux. C’est le cas, par exemple, de l’Algérie. Une posture politique prudente. Ou encore des régimes politiques autoritaires en guerre contre une nébuleuse des groupes armés très organisés et armés par l’Occident et leurs alliés monarchiques arabes, cherchant le soutien militaire direct de la Russie et diplomatique de la Chine.

Une question cependant dans cette situation à l’échelle planétaire du monde. Est-ce que cette situation, d’un côté les grandes puissances occidentales et leurs alliés arabes, de l’autre, les puissances adverses, et les guerres par procuration qu’elles mènent toutes deux sur le sol arabe, et même y participent aujourd’hui activement pour le partage géostratégique de cette région, et entre les deux, les pouvoirs autoritaires arabes et non arabes, relève de la politique égoïste et intéressée de leurs dirigeants ? D’emblée, on répond par la négative. « Le monde est ainsi fait, il est le produit de l’histoire. » Les puissances occidentales ne font que continuer leur politique impérialiste, depuis la décolonisation, sous une autre forme. Elles utilisent d’autres ingrédients géostratégiques dont l’islamisme politique radical pour continuer leur domination. Quant aux puissances adverses, elles luttent pour contrecarrer cette domination et visent un monde multipolaire. En clair, elles veulent un partage plus équilibré du monde. Et les pouvoirs politiques des pays qui se trouvent au milieu trouvent leur compte, ils verrouillent le jeu politique pour se retrouver seuls tenants du pouvoir politique et économique. Et cette situation aura à durer tant que cette région sera convoitée par les puissances.

Mais si le pétrole cessera d’être un enjeu pour les puissances, toute la configuration politique, économique et sociale de la région changera, et évidemment l’autoritarisme politique arabe perdra son sens. Ce qui nous amène à dire que, pour ces pays, la démocratie sera l’œuvre d’un travail que permet seulement le temps, et qui exigera de nombreuses transformations sur le plan politique, économique et sociale, accompagnées forcément de changements dans les mentalités des populations et des pouvoirs. Aucun pays n’est né démocratique. Le processus démocratique qui a démarré dans certains pays arabes, bien qu’il ne soit qu’à ses débuts, est très positif et influera sur les autres régimes politiques fermés arabes. Il aura à changer immanquablement le cours de l’histoire de cette région intermédiaire du monde.
 

  1. Qu’augure le message du président Bouteflika, à l’occasion de la fête de la victoire ? Un cinquième mandat ou un départ pour la postérité ?

 Ceci étant, que peut-on dire de l’Algérie et surtout du rendez-vous d’avril 2019 qui doit désigner le futur président algérien ? Est-ce que le président Abdelaziz Bouteflika rempilera pour un cinquième mandat ? Ou qu’un nouveau président le remplacera ? Comme appréhender cette situation à la lumière des forces internes et externes énoncées plus haut ? Il est intéressant de lire certains points du discours du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, fait à la nation, à l’occasion de la fête de la victoire. Tout d’abord un rappel sur la guerre d’Algérie : « Des sacrifices consentis après avoir enduré d'insoutenables épreuves et subi toutes formes de répression, matérielle et morale, par un colonialisme qui ne lésinait pas sur les moyens pour asseoir son hégémonie et imposer sa tyrannie à un peuple libre et à une nation souveraine, spoliant les richesses, asservissant les hommes et œuvrant à oblitérer l'identité nationale. [...] une maturité politique qui a forgé une profonde conscience nationale à l'origine du déclenchement d'une grande Révolution, saluée à ce jour par la majorité des peuples du monde et glorifiée par le peuple algérien. [...] Ce peuple a transformé l'impossible en victoire et changé le cours de l'histoire en affrontant d'égal à égal l'ennemi en dépit d'un déséquilibre de forces. Il a forcé l'admiration du monde entier par sa performance révolutionnaire hissant ainsi sa Révolution au rang d'exemple et de modèle. » (2)

On ne peut disconvenir, une vérité peut-on dire, la révolution algérienne a été un modèle pour les peuples opprimés par l’impérialisme occidental. L’Algérie sous Boumediene est devenue, dans les années 1960-1970, la Mecque des révolutionnaires du monde. Après ce rappel de l’histoire d’Algérie, le président insiste sur le rôle de la démocratie et son apport dans l’élévation des droits de l’homme et des libertés. « Notre pays est capable de sortir, indemne et victorieux, de nos difficultés financières actuelles et conjoncturelles.

De même qu'il est nécessaire que notre société continue à promouvoir la culture des droits et des libertés et la préservation de ses intérêts collectifs et suprêmes.

Dans le même ordre d'idées, la scène politique doit connaitre une diversité, une confrontation de programmes et une course au pouvoir, cependant il est du devoir de tout un chacun de contribuer à ce mouvement démocratique pluraliste en plaçant l'Algérie et les intérêts suprêmes de son peuple au-dessus de toute autre considération. »

Que peut-on conclure de ce passage du discours où le président invite la classe politique « à une confrontation de programmes et une course au pouvoir, et surtout invoque la diversité ? » Et il place la barre haute en appelant « du devoir de tout un chacun à contribuer à ce mouvement démocratique pluraliste  », donc il demande à la classe politique toute sensibilité confondue, et par conséquent à l’opposition, de préparer démocratiquement les prochaines élections présidentielles en avril 2019.

Evidemment, il y a des supputations, des interrogations, et des projections dans l’éventualité de voir le Président Bouteflika se présenter une nouvelle fois pour un cinquième mandat. Et celui-ci est aujourd’hui au centre de tous les débats. Mais si on regarde certaines données historiques, on constate qu’une réalité nouvelle est en train de se profiler sur le plan politique. Et on peut citer trois arguments qui peuvent étayer cette nouvelle approche politique pour préparer le rendez-vous présidentiel à venir. Le premier a été la révision de la Constitution algérienne, en février 2016. « Le Parlement algérien a adopté, dimanche, un projet de révision de la Constitution initié par le président Abdelaziz Bouteflika, qui prévoit l'élargissement des pouvoirs du Parlement et la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. [...] L’actuel chef de l'État, âgé de 78 ans, pourra tout de même terminer son quatrième quinquennat et en briguer un cinquième s'il le souhaite. Mais il ne pourra pas prétendre à une présidence à vie, comme on lui a prêté l'intention, puisque l’application de cette révision ne s’appliquera qu’aux prochaines élections.  » (3)

Le deuxième argument est la préparation de l’inventaire détaillé de tous les projets ayant été réalisés depuis 1999, durant ses quatre mandats. Donc un bilan global du président de la République. S’agit-il d’un argument de poids à présenter pour sa reconduction à la tête de l’État, en avril 2019 ? Enfin le troisième, c’est cette invitation à l’opposition à une course démocratique au pouvoir, tout en « plaçant l'Algérie et les intérêts suprêmes de son peuple au-dessus de toute autre considération. » (2)

Ces trois points laissent perplexe. Une révision de la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux mandats en 2016, la préparation du bilan présidentiel depuis 1999 et cette invitation du président à l’opposition de se préparer pour les élections présidentielles, dans une année, peut peut-être dire que le président cherche non pas à briguer un cinquième mandat mais à préparer son départ, en laissant place nette avec ce sentiment du devoir qu’il a accompli pour la postérité. Et c’est peut-être là l’explication. On voit mal l’intérêt d’un cinquième mandat pour Abdelaziz Bouteflika, gravement affaibli par la maladie et sur un fauteuil roulant, et toujours des personnalités qui affirment qu’il est là, et dirige le pays. Il y a certes des parties au pouvoir qui craignent le changement à la tête de l’État parce qu’il bouleverse le statu quo. Mais si le président désire partir et laisser à l’histoire qu’il est parti de son propre chef parce qu’il pense avoir accompli sa mission pour laquelle il a été investi, rien ne pourra le dissuader si sa décision a été déjà prise. D’autant que la crise économique commence à être jugulée avec une hausse perceptible des prix pétroliers, évoluant pour le pétrole Brent entre 65 et 70 dollars le baril. De plus, les combats en Irak, en Syrie et au Yémen s’essoufflent, l’islamisme politique radical est partout en reddition. C’est aussi un nouveau tournant de l’histoire.

On ne peut dire qu’un danger guette l’Algérie dans les années à venir. Et la situation n’a absolument rien de comparable avec la deuxième moitié des années 1980 et le contrechoc pétrolier qui a prévalu avec des cours de pétrole qui ont touché le fond, à moins de 10 dollars le baril, et la décennie 1990 qui a vu l’Algérie flamber par les attaques terroristes islamistes. Une tragédie nationale qui a fait plus de 100 000 morts. Donc, aujourd’hui rien de tout cela. Cependant la vigilance est toujours requise pour que la « décennie noire » que l’Algérie a vécue soit une leçon apprise à jamais. Que la souffrance indicible du peuple syrien, devenu un « martyr de l’humanité », soit une « alarme permanente » sur ce que peut coûter une déstabilisation de l’Algérie.

Tout laisse penser que la sagesse va primer dans les élections présidentielles, en avril 2019. Évidemment dans un sens ou dans l’autre. Mais on ne peut ne pas souligner que toute décision des hommes prise doit avoir l’aval de l’histoire, dans le sens qu’elle conforte les événements à venir, que ne peuvent prévoir les hommes. Et c’est là l’intérêt de l’inconnaissance humaine.

 

  1. Qui sera-t-elle la personnalité appelée à présider l’Algérie ? Un choix échu à la nation algérienne et à l’histoire

 Si le président Abdelaziz Bouteflika ne se présente pas pour un cinquième mandat, le système politique va devoir préparer sa succession. Il est certain que ce cas de figure est déjà pensé, et que les personnalités politiques qui ne manquent pas sont déjà plus ou moins choisi. Reste encore la décision politique finale qui ne peut être prise que par un groupe très restreint au plus haut sommet du pouvoir. Sans être dans les arcanes du pouvoir, ce processus qui avalise celui qui doit succéder au président Bouteflika n’est pas propre au pouvoir algérien mais à tous les systèmes politiques démocratiques ou non qui gèrent les États du monde. Le système politique occidental peut se targuer d’être une exception, mais lui aussi est dirigé par une nébuleuse de décideurs de l’ombre.

Donc, ce qui importe n’est pas tant les manœuvres des partis au pouvoir ou dans l’opposition, mais ce qui en ressort de la décantation décisionnelle de toutes les parties prenantes qui balisent le processus futur. Et peu importe le candidat qui est retenu parce qu’il y a des forces historiques qui président au choix des hommes qui sont appelés à prendre les rênes des États. Le premier élément dans ce processus à venir est qu’aucun parti au pouvoir surtout pour les pays où le multipartisme est très récent n’accepterait de lâcher le pouvoir d’autant plus que ces pays sont confrontés en permanence aux menaces externes qui sont une réalité et ne peut être démentie. Si même toute subversion extérieure est contrée par les forces de sécurité, et par la solidité du régime politique autoritaire, il demeure une autre subversion et celle-ci est économique et qu’il est difficile pour le régime de contrer. Par exemple, un faible cours de pétrole suffisamment durable, un niveau des réserves de change très bas et un endettement extérieur en hausse, ne laisserait aucune échappatoire pour le système politique que de chercher obligatoirement le secours de l’opposition et la compréhension du peuple pour éviter une débâcle politique, économique et sécuritaire à la nation.

Par conséquent, c’est cette perspective qui importe, qu’il faut à tout prix consolider le pouvoir politique de la nation et auquel s’attache le pouvoir en place à y travailler et à préserver la nation. Que les récentes élections législatives qui ont permis aux deux partis au pouvoir, le FLN et le RND, de conserver la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale populaire, et de même pour les élections communales, ces deux partis remporté pratiquement plus de 1000 communes soit les deux tiers des assemblées populaires communales, c’est que celles-ci, par les résultats obtenus, participent à cette politique du tout État. Un État qui joue un rôle de rempart, et de protecteur de la stabilité et la sécurité nationale.

Certes, l’opposition peut crier à la fraude, ou à toute manipulation, la situation ne changera pas puisque c’est ainsi que ce processus historique s’est développé depuis l’indépendance pour aboutir à cette situation nouvelle qui permet aux partis de l’opposition de dénoncer. Et qui permet aussi aux médias de dénoncer, et par cette liberté de parole, évidemment sans diffamation, joue un rôle important dans l’élévation de la prise de conscience nationale des problèmes nationaux. Ce qui ne peut qu’orienter positivement le discours politique au sein de la nation.

Le processus démocratique ne pourrait jouer pleinement que lorsque la configuration mondiale changera et de nouveaux rapports interviendront entre d’une part les pays du Nord et du Sud et d’autre part, entre les pays de l’Ouest et de l’Est. L’Algérie ne peut sortir de ce système politique autoritaire malgré que la démocratie ait été constitutionnalisée. Les partis d’opposition constituent néanmoins un contrepouvoir par leur présence, et cette présence active paradoxalement légitime le pouvoir en place. En retour, celui-ci est obligé d’accepter toutes critiques, ou dénonciation de tous abus de l’Etat, ce qui permet de limiter les excès de l’autoritarisme.

Dès lors que les avancées démocratiques sont importantes, et le pouvoir en place doit en tenir compte, il reste que, pour la préparation des élections présidentielles à venir, il doit penser à une personnalité consensuelle si le président Bouteflika décide de ne plus briguer un cinquième mandat. C’est une éventualité très probable. Du fait même que tôt ou tard, il est appelé à être remplacé ne serait-ce que par son âge avancé, le nombre de mandats et surtout par sa maladie extrêmement invalidante.

Si le président Abdelaziz Bouteflika ne se présente pas, et que l’on part de la situation générale du monde arabe et des grandes puissances adverses qui s’opposent aux menées impérialistes occidentales, forcément où que l’on regarde, ce sont des régimes politiques autoritaires qui ont le vent en poupe. D’abord les pays monarchistes arabes absolutistes. En Turquie, en Égypte, en Syrie, en Irak, en Iran, ce sont des régimes politiques très autoritaires. La Tunisie, après sa révolution de 2011, a opté pour un doyen de la politique, âgé de 91 ans. Et même la Russie qui a vu le président Poutine rempiler pour un quatrième mandat, et la Chine qui a voté récemment la fin de la limitation à deux mandats. Dès lors, vu cette situation fermée pour les partis d’opposition dans une grande partie du monde dont fait partie l’Algérie, cette Algérie peut-elle faire exception ? La seule réponse n’est pas que l’Algérie suit ou non cette tendance des grandes régions du monde, mais qu’elle doit, qu’elle le veuille ou non, suivre les forces de l’histoire.

Le monde a fortement changé. L’Occident qui a décliné a lui-même, dans sa tentative pour s’opposer à son déclin, provoqué cette fermeture politique et, par sa politique agressive, poussé l’autoritarisme dans ces pays à des sommets. Si la Russie et le président Poutine n’a pas pris les devants, l’Occident aurait brisé le Moyen-Orient, et par là, mis en coupe le monde arabo-musulman. Si les armes conventionnelles n’avaient pas suffi, il aurait certainement utilisé des armes tactiques nucléaires contre, par exemple, le fer de lance, i.e. l’Iran, bastion de la résistance.

Par conséquent, le candidat qui sera le prochain président algérien aura à gérer non seulement la situation interne mais surtout la situation externe, par laquelle peuvent venir tous les maux. Et la décennie noire est encore présente dans les esprits du peuple. Et le peuple n’aspire qu’à la stabilité et la sécurité. Dès lors, la seule réponse pour l’Algérie en avril 2019, est une personnalité nationale forte. Et l’Algérie n’en manque pas. Le seul problème est qu’elle soit consensuelle. Cette personnalité existe puisqu’elle doit remplacer le président sortant, en cas où celui-ci, refusant de briguer un cinquième mandat, chercherait la postérité.

Qui sera-t-elle cette personnalité ? Ce sera la surprise et pour le bien de l’Algérie. Ce choix sera échu à la nation algérienne et à l’histoire.

 

Medjdoub Hamed
Chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective
www.sens-du-monde.com

 

1. «  Sinistrose  », par Le Quotidien d'Oran. Le 1er avril 2018
http://www.lequotidien-oran.com/

2. «  Fête de la Victoire : message du président de la République  » par l’APS. Algérie. Le lundi, 19 mars 2018
http://www.aps.dz/algerie/71346-fete-de-la-victoire-message-du-president-de-la-republique

3. « L'Algérie réforme sa Constitution et limite à deux le nombre de mandats présidentiels  », par France24. Le 7 février 2016
http://www.france24.com/fr/20160207-algerie-constitution-bouteflika-deux-mandats-presidentiels

 


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11 réactions à cet article    


  • Christian Labrune Christian Labrune 6 avril 2018 00:46

    il faut dire une vérité, que « Rien ne vient au hasard, tout est rationnel dans l’histoire. » Il y a réellement une raison dans l’histoire.
    ===================================

    A l’auteur,
    Vous êtes hégélien en diable, et je ne vous suivrai pas sur un pareil 0chemin !
    J’avoue que je vois de moins en moins la raison d’être d’Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Algérie.
    Vous parlez quelque part de Macron. Lui, de fait, est bien un simple effet du hasard, et il faudrait être fou pour le nier, mais il est déjà bien usé et il ne durera pas autant qu’un Bouteflika dont, je le redis, je ne vois pas du tout la raison d’être. Lui-même doit de se poser de sérieuses questions là-dessus - si toutefois il est encore en état de se poser des questions !

    Je n’ai pas lu tout l’article. Quelques phrases ici et là. Je verrai cela demain plus sérieusement.
     


    • Hamed 6 avril 2018 12:36

      @Christian Labrune

      Bonjour Christian. Vous me dîtes hégélien. Mais vous êtes aussi hégélien. Tous les humains sont hégéliens puisqu’ils dépendent de l’Esprit qui gouverne le monde. Et c’est ce que Hegel a découvert dans ses pérégrinations intellectuelles et qu’il a d’ailleurs enseigné à l’Université de Berlin.

      Sauf qu’il y a des hégéliens plus que ne le sont les autres hégéliens qui constituent toute l’humanité.
      Quant à Macron, qu’en savez-vous s’il ne va pas rempiler un autre mandat. S’il est retenu par l’Esprit dans l’histoire, les hégéliens et toutes leurs oppositions ou manipulations vont aller dans ce sens. Comme cela a été en 2017.

      Voilà ce que vous devez comprendre hégélien que vous êtes sans que ne « vous preniez conscience ». Je sais que c’est difficile à saisir, mais il demeure que c’est ainsi et pas autrement. 

      j’espère que vous comprendriez mon message.



      .

    • Jonas 6 avril 2018 08:49

      @ Est-vous le même Hamed , qui ventait le régime algérien , il n’ y a pas si longtemps ? Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis soudainement ? 


      Je ne voudrai pas rappeler ici, vos sarcasmes à mon égard lorsque , je relevais la marche vers la catastrophe économique et sociale de l’Algérie. Il ne faut jamais avoir raison avant l’heure.

      Vous avez cette tendance d’oublier , que l’Algérie , comme les autres pays arabo-musulmans , pour qui les élections est un cirque. Un cirque Arabe bien entendu. Pas d’opinion publique , pas de rouages intermédiaires entre le pouvoir et le peuple, une opposant bâillonnée etc. 

      -Boutéflika a été élu quatre fois.
      -1999 : 73,80%
      -2004 : 84,99%
      -2009 : 90,24%
      -2014 : 81,49%
      Si l’armée , le désigne , il sera nommé Président pour une cinquième fois sans problème. Des produits de premières nécessités seront distribuées , des logements attribuées et le tour est joué. 

      Je rappelle que Abdel Fattah al-Sissi l’Egyptien a été élu , avec 97,08%.

      • Hamed 6 avril 2018 10:53

        @Jonas

        Bonjour Jonas. Quel bon vent ? Toujours retors à ce que je vois, défendant Israël et pourfendant les pays arabes. Enfin c’est votre point de vue. Il demeure que la réalité est là, et que le monde n’est pas figé. Les valeurs d’aujourd’hui peuvent ne pas être les valeurs de demain, dans le sens des forces qui dominent peuvent ne pas dominer demain voire dépassées par les vicisstudes de l’histoire.

        Quant à Sissi, le score électoral n’exprime que la réalité apparente. Et précisément, vous raisonnez dans l’apparence, Jonas, vous ne voyez pas les forces qui régissent le monde dans la durée.

        Tout est fait pour que cela change demain. Et j’espère me faire comprendre. Réfléchissez. Heureux de vous avoir lu. 

      • Jonas 6 avril 2018 12:20


        @ Hamed ,
        Vous ne m’avez pas répondu sur les sarcasmes que j’ai subis de votre part, parce que , j’avais parlé de la corruption , de la gabegie, du népotisme de la mal gouvernance et de la situation économique et sociale désastreuse de l’Algérie , bien avant la chute du prix du baril ? 

         Moi je suis fier de défendre Israël, comme , je suis fier de défendre la France, le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède , le Japon , le Canada etc car ce sont des pays démocratiques, même si la démocratie n’est pas parfaite, même si elle comporte des ratés. 

        Tandis que les pays Arabo-musulmans . comme musulmans non arabes , stagnent et accusent les autres de leur maux. Ils confondent , vote et démocratie. De quel pays en ce début du XXIe siècle êtes-vous fier ? Et dans quel domaine ? Malgré tant d’espace, et de ressources naturelles. 

        Je donne l’exemple de Sissi, ce n’est pas mieux ailleurs. Si demain le dictateur Bachar Al-Assad se présente, il sera élu avec un pourcentage proche de 80%. Les pays musulmans non Arabes, ne sont pas mieux lotis , comme la Turquie, l’Iran , le Pakistan et bien d’autres. 

        Le monde n’est pas figé, certains pays avancent , comme la Chine ( qui est un grand partenaire de l’Algérie dans le domaines du BTP) l’Inde avance , la Corée du Sud avance , même le Cambodge , le Vietnam et d’autres pays se battent pour sortir leur pays de la misère. 

        Les seuls pays qui reculent et qui ont échoué dans tout ( Nationalisme-panarabisme-panislamisme, indépendance-jusqu’au mal nommé « printemps Arabe »). 

        Il y a baromètre simple pour juger les échecs des pays Arabo-musulmans ; c’est l’immigration. Uniquement en France entre 3, à 4 millions d’Algériens. En Espagne , un grand nombre de Harragha se rende dans ce pays , entre 50 000 à 60 000 ) et je ne parle pas des autres pays Arabes. 
        @Ahmed , il faut avoir le courage d’admettre , que , les pays arabo-musulmans ont échoué.

        • Hamed 6 avril 2018 14:26

          @Jonas

          Je vous comprends que vous en ayez après les pays arabes surtout ces pays arabes rejettent Israël, et ils sont dans leurs droits parce que Israël est un Etat-marionnette de l’Occident. Dans son jeu théâtral, il cherche à spolier les pays arabes de leurs terres, 

           Est-ce juste  ? Vous soutenez un Etat colonialiste ? Êtes-vous pour la justice ou pour l’injustice ? Vous dîtes : "  je suis fier de défendre la France, le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède , le Japon , le Canada etc. car ce sont des pays démocratiques, même si la démocratie n’est pas parfaite, même si elle comporte des ratés." Je vous l’accorde sur le plan intérieur, mais si sur le plan extérieur, ils mènent une politique impérialiste, bombardant des peuples sans défense, tuant donc des familles entières, êtes-vous pour le génocide è partir du ciel ? 

           Ces familles, leurs enfants, leurs femmes, leurs vieux, leurs biens détruits, qu’ont-il fait sinon d’être là en Afghanistan, en Syrie, en Irak... Est-ce juste ? Et pourquoi ? Pour le pétrole ? Ou sur le plan géostratégique, contrer la Chine et la Russie ? 

           Mais malheureusement, ainsi va le monde. Une guerre de tous contre tous sur le plan économique et autre.

           Cette situation suffit pour que les pays arabes n’avancent pas, ils sont sous une double menace interne et externe. Externe les puissances étrangères, interne, les régimes politiques trouvent dans cette menace toutes les justifications possibles pour faire ce qu’ils veulent. Les peuples n’ont rien à opposer sinon qu’ils voient eux un rempart.

           Cependant, cette ce stade historique est appelé à évoluer. Rappelez-vous les Juifs ont vécu pendant des siècles dans des ghettos, dans une situation difficile souvent atroce. Et avec l’évolution du monde, ils ont maintenant un Etat, et sont reconnus mondialement. Mais le problème et qu’Israël est devenu un Etat marionnette qui croit avoir la puissance et croit au soutien occidental. Mais tous soutien factice et tout marionnettisme est éphémère.

           Il ne restera plus tard que la vérité qui est sous-jacente à ces événements nécessaires pour faire avancer l’histoire de l’humanité.

           Voilà, Jonas, réfléchissez le monde si vous voulez comprendre.

           


          • Jonas 8 avril 2018 17:43

            @Hamed

            Bonjour, je viens d’effectuer le Marathon de Paris, ce qui m’a retardé à vous répondre. 
            Je vous ai demandé à plusieurs reprises de me donner votre avis sur la situation comateuse de votre pays, et comme toujours vous faites la pirouette de citer Israël. Je sais que sa présence et sa réussite sont une boulette de semoule coincée dans votre gorge et un caillou dans vos babouches. 
            Israël est le pays des Juifs, de la naissance de leur langue , l’hébreu, celui où vécurent et prophétiser leurs prophètes. 
            Vous Arabes, votre langue est née en Arabie saoudite, comme votre prophète, ses femmes et ses compagnons. Votre expansion , en Egypte, Syrie, Algérie, Maroc, Libye et ailleurs s’est faite par le sang et les larmes. « L’islam ne se développe pas avec des bonbons et des roses. Il se développe avec des larmes et du sang. Il croît dans l’oppression , la violence,, le mépris , par la haine et les pires humiliations que l’on puisse faire à l’homme ». Kateb Yacine , 1987. 

            -On en parle peut , mais il s’agit bien d’une colonisation , il faut avoir le courage de le dire . Nous avons colonisé et nous avons «  esclavagé » les autres . Bien avant les Portugais. Les Arabes étaient des esclavagistes . Il y a encore des non-dits« . Rachid Boudjedra, Algérie , le 30, septembre 2012. 

             
            Pour vous répondre sur Israël en quelques mots. Ce petit pays , a plus de Prix Nobel ( en dehors de celui de la paix ) que l’ensemble des 57 pays musulmans de l’OCI ( Organisation de la Coopération islamique. Par ailleurs d’après le dernier classement de Shanghai , sur les 500 universités , Israël place deux parmi les 100 premières. Allez consulter celui des 57 pays musulmans. Et enfin , la Chine , qui est bien loin d’être une démocratie , mais dont les responsables sont pragmatiques. Le ministre de la Technologie avait déclaré » Pour la haute technologie nous , nous adressons à Israël et pour les hydrocarbures aux pays Arabes.« Vous voyez le grand estime qu’il vous témoigne ! marchands de pétrole !. 

            En ce qui concerne les guerres ou conflits internes aux pays Arabes, je crois que dans ce domaine , vous n’avez besoin de personnes. 
            -En 1925 , c’est une guerre longue et meurtrière fratricide qui a opposé, Abd el-Aziz III ibn Saoud au chérif Hussein pour s’emparer de Médine et de la Mecque , sur 3 millions d’habitants , plus de 250 000 sont morts. ( l’Occident et Israël étaient absents) 
            -En Algérie , votre pays , la guerre civile des années 1990 a fait plus de 200 000 morts, par la faute des dirigeants du Parti unique FLN, qui pour arabiser le pays ont fait venir les » Frères musulmans " par Charter, alors que les Algériens parlent très mal l’Arabe. 
            - La guerre civile libanaise , elle, a fait entre 150 000 à 230 000 
            -La guerre provoquée par Saddam Hussein contre l’Iran , avait fait pour les deux côtés , 1 million de morts. Je passe sur la guerre des sables ( Maroc /Algérie). Les différentes guerres du Yemen, la Somalie , celle qui a duré 25 ans au Soudan , suivie de la partition du pays. Les nombreux coups d’Etat etc. 

            La caste militaro nationaliste du FLN, qui est toujours en place , a été gâtée de trouver dans son berceau , les hydrocarbures. Malheureusement elle a tout gâché , par la corruption et le clientélisme. Les ventes des hydrocarbures représentent 97% des recettes des exportations et assurent 70% des recettes budgétaires. Le taux de chômages réel est de 27% de la population active et dépasse 50% pour les jeunes diplômés en dépit des emplois publics. D’ou la fuite vers l’Occident . La paix sociale n’est maintenue que par le déversement d’aides sociales qui absorbent plus de 26% du PIB. 
            Après 56 ans d’indépendance, dans votre pays on va encore chercher l’eau potable à dos de mulet , sans parler des coupures d’électricité. 
            Votre pays est à l’agonie, le mort-vivant Boutéflika , est embaumé par les apparatchiks pour un cinquième mandat. 

            Manque de logements , manque d’hôpitaux , des Algériens viennent se soigner en France ou vont en Turquie. Manque d’écoles est d’Universités. Mais le pays du Parti unique , porte à bout de bras , le Polisario, contre le Maroc, en dépensant des milliards pour finalement 
             un résultat qui sera nul. Jamais le Maroc , n’abandonnera une parcelle du Sahara Occidental. 
            La grande erreur de l’Algérie comme de l’Egypte c’est de croire , que la religion peut suppléer a tout, d’où cette démographie galopante , qui est une bombe à retardement , de 9 millions en 1962, l’Algérie est de + de 40 millions d’habitants aujourd’hui , vivant sur un territoire de plus en plus petit, puisque le reste est un désert , comme en Egypte, qui vit sur 4% de son territoire et aura 100 habitants bientôt. 

          • Pelmato Pelmato 31 juillet 2018 15:59

            @Jonas

            Les Algériens se sont bien entretués entre eux dans les années 1990 jusqu’à 2000. Personne ne peu le nier…

            Mais au moins l’Algérie d’aujourd’hui de 2018 contrairement à l’occident (la France en tête) et sa petite copine Israël ne va pas pas faire la guerre à l’extérieur de ses frontières au nom d’idéaux démocratique bidon !

            Ceci pour pour avoir l’énergie (gaz, pétrole) de ces pays que vous détestez…

            Ceci pour s’octroyer la plus grosse part du gâteau pour maintenir un mode vie déguelasse hyper consumériste, polluant et dévastateur pour la planète et générant beaucoup de pauvreté et de mort partout dans le monde (peu être plus que tout ce que vous avez citer la haut… non j’exagère mais bon sang le nombre de mort n’est pas qu’une guerre comptable !)…

            Et alors vous avez des prix Nobels ? Super…
            La France elle aussi inventé les droits de l’homme et pourtant elle était en bonne place d’esclavagiste et aussi en 2018 bien placé pour les ventes d’arme dans le monde.

            Le modèle que vous défendez est cynique et puant…et l’économie que vous défendez est mortifère.

            Pour info j’étais encore en Algérie l’an passé : on ne va plus chercher l’eau à dos de mulet.


          • Pelmato Pelmato 31 juillet 2018 16:10

            @Jonas

            Avez-vous lu le livre de Yasmina Khadra pour prendre ce pseudo « Ce que le jour doit à la nuit »…
            Juste une question…

            Le petit Younes qui deviens Jonas chez son oncle…


          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 avril 2018 18:52

            Foutaises !!!


            Vous avez plus de 600 articles et des milliers de commentaires qui vous explique la singularité algérienne sur cette planète ! 



            Un pays bridé par un régime hors la loi soutenu par les solides pieds droits d’une fausse opposition ! Pourquoi personnaliser la crise lorsque la complicité collective est criante ? 

            Vous parlez de ces brouillons des paperasses qui contribuent à la désinformation dans un territoire où le peuple est déjà le plus dispersé au monde à cause de la corruption généralisée que vous acceptez... 

            J’ai déjà expliqué que si le cirque éléctoral se tient en 2019, il y aura bien un « 5e mandat » avec ou sans Bouteflika : Pourquoi vous ne comprenez rien ? Le régime du FLN/RND/UGTA/SATELLITES est une machine infernale qui a fait ses preuves pendant plus d’un demi-sicle ! Il y aura donc un « 5e mandat » au profit du régime, ce que la fausse opposition algérienne ne veut pas contrecarrer parce que précisément, elle y trouve son compte ! 

            Voici quelques détails de l’anarchie algérienne que vous ne dénoncez pas parce que vous un faux opposant d’une fausse opposition et vous n’avez ni idées, ni programme, ni rien du tout !


            Le « RCD », le « FFS », le « PT » et toutes les « associations agrées par le »FLN« ont appliqué avaec zèle le programme de la corruption généralisée du régime et ont soutenu l’idéologie de la terreur administrative : IL N Y A PAS DE SOLUTION AUJOURD’HUI QUI VIENDRAIT DES BIDONS DES URNES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
             

            C’est en 2007 que j’avais proposé la mise en place d’une »TRANSITION NATIONALE« que le régime lui-même doit conduire car sa »nature« et plus que totalitaire : Dois-je encore vous expliquer ce que le monde entier sait du »FLN« ... ?

            Le FLN, les journalistes faussaires, les associations de la fausse opposition agrées par le régime, ont essayé de contourner la »TRANSITION« en la maquillant avec d’autres idées : Peine perdue ! 

            OU LA TRANSITION EST MISE EN PLACE ET MÈNERA AU REDRESSEMENT DU PAYS, OU LA MÉDIOCRITÉ FLEURIRA EN PLEIN FOISONNEMENT DES MILLIARDS INUTILES ! 

            L’Algérie est un faux pays : Alors que depuis que le monde est monde, les humains travaillent pour améliorer leur condition, le régime algérien hors la loi a »trouvé autre chose«  : Les richesses nationales qu’aucun autre pays au monde ne possède sont devenues un handicap !!! 

            Où est la solution ? toz pour la »constittutitiuante« du »PT" !

            • bob de lyon 7 avril 2018 07:58

              « Les pays arabes n’avancent pas ! ». Tiens donc, mais alors…

              À voir sur nos écrans de télé les édifices des Émirats Arabes unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar… Tous ces totems orgueilleux de béton et de glace, toutes ces Lamborghini et autres Bentley qui sillonnent les déserts bédouins, ces coursiers hors de prix qui galopent sur des champs de courses, ces subventions pharaoniques et obstinées distribuées à destination d’implantations de mosquées notamment en France où il y en plus que d’églises…

              Oh, hé ? Il n’y aurait pas un petit problème de libre arbitre, d’esprit critique parmi vos concitoyens… Vos pays ne manquent pourtant pas d’intellectuels.

              Quant à Bouteflika, quel étonnement que cet homme de 81 ans soit le futur d’un pays.

              Prévoyez la cryogénisation et allez bravement vers l’avenir.

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Hamed


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