2024 - Les bonnes résolutions écologiques et les moins bonnes !
Après la droite la plus bête du monde, nous avons en France les écologistes du même niveau d'incompétence ! Car pour eux, même les fêtes sont l'occasion de dénoncer nos vices consuméristes. Plus lamentable encore serait cette propension des bobos de gauche à nous prendre pour des enfants. Voyez-vous, dans le monde d'après souhaité par les verts, ils voudraient empêcher les gosses de rêver d'aviation. Ou encore, un maire écolo ne veut plus d'un grand sapin mort comme arbre de Noël devant sa mairie alors qu'un autre interdit le foie gras au menu des réceptions officielles de sa ville de Bordeaux. Les écolos nous gavent avec leurs interdits, comme celui de renoncer à la viande pour ceux qui peuvent encore s'en payer une tranche. Vraiment, même pour une personne soucieuse du climat, parler du dangereux CO2 du matin au soir commence sérieusement à lui pomper l'air.
Tenez, voilà le clou dans le sapin, avec pour intention évidente de nous culpabiliser pour nos interminables agapes festives. Une étude de l'agence de la transition écologique (Ademe) prouve ce que tout le monde soupçonnait déjà, le Père Noël serait bien une ordure non recyclable, son bilan carbone pendant les fêtes est désastreux !
Le Père Noël jadis habillé de vert est de nos jours dans le rouge du dérèglement climatique. Essayez un moment de sortir de votre torpeur plus ou moins alcoolisée et tenez-vous bien : "Les émissions de gaz à effet de serre des fêtes de fin d'année s'élèvent en France à 6294 tonnes équivalent CO2… "Cela fait 94 kilos par personne, soit 1% de nos émissions annuelles. Plus de la moitié de ce bilan est dû aux cadeaux, à savoir 53 kilos par personne". À écouter les écolos, le petit vieux avec sa barbe blanche qui tous les ans vient apporter du bonheur aux enfants pour la joie des adultes serait un serial killer pour l'existence du vivant sur notre planète !
Avec des écolos sectaires au pouvoir, devra-t-on dire adieu à la dinde aux marrons et autres volailles élevées avec tendresse pour finir rôties dans nos assiettes ? Si en plus, lors d'un réveillon cauchemardesque en compagnie d'écolos féministes, vous comprenez avec horreur que ces adeptes de la déconstruction masculine, encore moins comestibles que du faux gras, nous réservent un avenir alimentaire avec au menu de la salade journalière pour l'éternité. Comme la vie d'après nous paraîtra fade et sans intérêt
D'ailleurs, avant que la consommation de viande ne soit interdite, ne faudrait-il pas dire un mot de remerciement aux victimes animales et végétales des festivités. Imaginez-vous un instant la douleur de l'escargot en persillade, ne comprenez-vous donc pas la souffrance muette du saumon d'élevage nourri de granulés et d'antibiotiques, et comment pouvez-vous supporter le cri d'horreur de la truffe déterrée par un cochon ?
Si vous suivez ce lien vers : "Notre baromètre inédit sur "l'humeur écologique" des Français" vous y apprendrez entre autres que :
"71% d’entre eux disent ressentir le dérèglement du climat dans leur quotidien, avec un pourcentage encore plus élevé chez les jeunes de moins de 35 ans (77%).
4 Français.es sur 10 pensent à déménager. La première nuisance qu’ils souhaitent fuir ? La pollution (34%). Viennent ensuite à égalité (26%.) : la volonté de changer de lieu d’habitation pour vivre dans une zone moins sujette au manque d’eau ou moins dangereuse (risques liés au climat comme les incendies ou les inondations). Ces deux raisons sont citées chacune à 26%.
77% des Français disent avoir modifié leurs habitudes de vie ces dernières années afin de préserver la biodiversité et le climat, avec un taux de réponses plus importants chez les femmes (81% versus les hommes 73%)".
Après lecture de ce texte ou l'auteur proposent de nombreuses idées contradictoires, ou tout le monde trouvera à boire et à manger. Aussi bien ceux qui croient sans restriction à la grand-messe complotiste ou pas du Saint GIEC, comme à ceux persuadés envers et contre tous de détenir définitivement la vraie vérité sur le climat. Je me permets de vous offrir en cadeau "La Légende du Colibri (Denis Kooreman)" (à lire plus bas). Vous y trouverez certainement matière à réflexion sur la responsabilité climatique de chacun d'entre nous. Pour ma part, ma résolution écologique pour 2024 sera la suivante. Je jure à Madame Sandrine Rousseau de continuer à jeter mes cartons dans le bac orange des recyclables et mes bouteilles plastiques dans le bac bleu. Par contre, il est hors de question de renoncer au barbecue dominical.
"Notre histoire commence dans l’immense forêt d’Amazonie, quelque part au détour d’un fleuve. Dans cette nature sauvage, vit une foule d’animaux, insectes, mammifères, oiseaux rivalisent de formes et de couleurs. Confortablement installé sur une grosse branche, Jaguar observe. Avec Anaconda, l’énorme serpent, c’est le maître des lieux. Dans les eaux sales ou dans les branches, il est respecté de tous pour son habilité et son courage. Autour de lui, s’activent ses compagnons de la forêt : Tamanoir cherche des fourmis pour son repas de midi, alors que le joyeux Coati croise Tatou, le solitaire, cuirassé comme un chevalier. En haut dans les branches, entre lianes et feuillages, les oiseaux Toucan et Ara discutent. Pendant que Capucin fait le singe et réveille Paresseux de sa longue sieste. Un peu à l’écart, près d’un ruisseau, il y a Colibri. Toute la journée, suspendu dans de longs vols immobiles, il est occupé à prendre avec son long bec, le nectar que lui offrent les plus belles fleurs de la forêt. Il est si petit et semble si agité, que parfois les autres animaux se moquent de lui. Dans la forêt, tout a l’air paisible mais dans le ciel de gros nuages noirs arrivent de l’horizon. Poussés par le vent, ils couvrent bientôt toute la forêt. Un terrible orage se prépare. Soudain, un éclair plus gros que tous les autres, s’abat sur un arbre mort. Foudroyé, coupé en deux, l’arbre prend aussitôt feu. Les flammes se multiplient et se répandent aux autres arbres, puis à la forêt provoquant un immense incendie ! Tous les animaux terrifiés quittent la forêt et se réfugient dans une clairière au bord de l’eau. Isolés, médusés, ils observent le spectacle et assistent impuissants à la disparition de leur forêt Tous, sauf le colibri ! Avec son bec, il prend quelques gouttes d’eau de la rivière et s’envole pour aller les verser dans les flammes. Puis, il revient à la rivière, prend de l’eau et repart encore et encore faisant des allers-retours aussi vite qu’il le peut. Au bout d’un moment, Jaguar agacé de le voir ainsi s’agiter en vain lui dit : « Colibri tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » Colibri suspend son vol un instant, les regarde tous et répond : « Je sais bien que je n’y arriverai pas tout seul, mais je fais ma part. »
Sans plus attendre, il repart vers les flammes. Les animaux se regardent étonnés… C’est Toucan qui le premier dit : « J’y vais aussi. J’ai un grand bec et je sais voler ! ». Puis Ara s’écrie : « Attends ! Je viens avec toi ! ». Finalement, prenant un peu d’eau dans leurs becs, dans leurs museaux, dans leurs pattes, tous les animaux s’élancent vers l’incendie. L’histoire ne dit pas s’ils ont réussi ; mais depuis ce jour, quelque chose a changé et les animaux se sentent unis par une force nouvelle. Et plus aucun d’eux ne se moquent de la petite taille du Colibri."
Illustration de l'article - https://dessin-humoristique.fr/humour-noel
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