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25 vérités de l’économiste Thomas Piketty sur la dette grecque

Investir en or

http://www.investiror.net/25-verites-du-prix-nobel-deconomie-thomas-piketty-sur-la-dette-grecque-2-663/

 

 L’auteur de l’ouvrage Le capital au XXIe siècle  dénonce l’hypocrisie de la troïka et du Fonds monétaire international au sujet de la question de la dette[1].

 

  1. Par le passé, les dettes publiques ont été bien plus importantes que la dette actuelle de la Grèce. Celle-ci s’élève à 312 milliards d’euros et représente 170% de la production annuelle du pays. La dette de la Grèce est en réalité dérisoire car l’économie du pays ne représente que 2% du PIB de la zone Euro. La dette de la Grèce ne représente donc qu’à peine 3% du PIB de la zone Euro et ne constitue pas un danger pour l’équilibre économique de l’Europe.

 

  1. Les grandes puissances européennes telles que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont déjà eu par le passé, notamment au XIXe et au XXe siècle, une dette supérieure à 200% de leur PIB. A chaque fois, une solution a été trouvée.

 

  1. « Au XXe siècle, la France et l’Allemagne sont les deux pays par excellence qui n’ont jamais remboursé leur dette publique ».

 

  1. « Il y a quelque chose d’ironique » à exiger de la Grèce un remboursement impératif de sa dette en oubliant que « l’Europe s’est construite après la Seconde Guerre mondiale sur un certain nombre de principes, et notamment sur l’oubli des dettes du passé pour investir dans l’avenir ».

 

  1. Ainsi, en 1953, l’Europe a décidé collectivement d’annuler toute la dette extérieure de l’Allemagne parce qu’elle avait « fait le choix de l’avenir ».

 

  1. Il existe plusieurs méthodes face au problème de la dette. La méthode lente et inefficace, qui est actuellement appliquée à la Grèce, consiste à demander à la nation d’accumuler des excédents budgétaires (recettes tributaires supérieures aux dépenses publiques) et de les allouer au remboursement des créances. Elle a le défaut de s’étaler sur la durée, plus d’un siècle, d’inhiber la croissance économique et d’avoir un coût social très élevé.

 

  1. « Quand on dépasse une certaine ampleur de dette publique, il faut utiliser des méthodes plus rapides ». Il en existe trois qui ont été utilisées par le passé : l’inflation modérée, les impôts exceptionnels sur les patrimoines privés et surtout les annulations de dettes.

 

  1. « Il y a eu des annulations de dettes dans le passé et il y en aura dans l’avenir ».

 

  1. « Les gouvernements n’ont pas le courage de mettre [le sujet de l’annulation de la dette] sur la table », qui est pourtant une chose inévitable si l’on veut sortir de la crise et « le plus tôt serait le mieux ».

 

  1. On présente le peuple grec comme vivant au-dessus de ses moyens. Pourtant, actuellement, sous le gouvernement d’Alexis Tsipras, le budget de la Grèce est à l’équilibre, sans le service de la dette. Il y a même « un léger excédent primaire » équivalant à 1% du PIB en 2015, ce qui représente 1,83 milliards d’euros. Le remboursement de la dette devient insoutenable, surtout si l’on prend en compte le fait que les banques privées ont octroyé des prêts à la Grèce à des taux usuraires pouvant atteindre les 18%, rendant ainsi la créance mathématiquement impayable.

 

  1. Les institutions financières internationales exigent de la Grèce, en vertu des accords imposés en 2012, qu’elle alloue 4% de son PIB au remboursement de la dette pendant les 30 prochaines années. « Le budget total de tout le système de l’enseignement supérieur grec représente moins de 1% du PIB. Cela revient donc à demander au contribuable grec d’allouer, pendant les 30 années qui viennent, quatre fois plus d’argent pour rembourser la dette du passé que tout ce qui est investi dans l’appareil de formation supérieure du pays. Est-ce la bonne façon de préparer l’avenir. Evidemment, non ! Donc, c’est absurde ».

 

  1. « On n’a jamais demandé, et fort heureusement, à l’Allemagne, à la France et aux pays européens au lendemain de la Seconde guerre mondiale de faire cela. On a procédé à des annulations de dettes et c’est cela qui a permis la reconstruction de l’Europe dans les années 1950. On a pu se libérer du fardeau de la dette et investir les ressources publiques dans les infrastructures, l’éducation et la croissance ».

 

  1. « L’Europe, par le traité budgétaire de 2012, fait le choix britannique du XIXe siècle, de la pénitence pendant des décennies et des décennies, plutôt que le choix européen de l’après-guerre qui a consisté à se projeter dans l’avenir ».

 

  1. « Il y a une amnésie historique qui est extrêmement grave. L’ignorance historique de la part de nos dirigeants est absolument consternante ».

 

  1. « Le gouvernement français a une très grosse responsabilité » dans cette situation en refusant de s’opposer à l’intransigeance de l’Allemagne. « Hollande doit prendre ses responsabilités et dire que la restructuration de la dette, c’est maintenant ».

 

  1. Sans geste fort, il y a un risque de « prolonger la période d’incertitude », qui a un gros impact sur la croissance, et de « replonger la Grèce dans la récession, ce qui est extrêmement grave ».

 

  1. « Il n’y a pas plus de problème de la dette en Europe, qu’au Japon ou qu’aux Etats-Unis ».

 

  1. « Il y a beaucoup d’hypocrisie dans tout cela car les banques françaises et allemandes sont très contentes de retrouver les actifs financiers des riches Grecs qui sont transférés dans ces mêmes banques, et évidemment on ne transmet pas l’information au fisc grec », privant ainsi l’Etat hellénique de sources de revenus fondamentales, et se faisant complice de la fraude fiscale à grande échelle.

 

  1. Depuis 2010, les institutions financières internationales ont commis « d’énormes erreurs en Grèce ». « Même le FMI a reconnu avoir sous-estimé les conséquences des mesures d’austérité en termes de récession ».

 

  1. Ces mesures d’austérité « ont conduit au gonflement démesuré de la dette » grecque car le PIB a chuté de 25% entre 2010 et 2015. « C’est cela qui a fait monter la dette à 170% du PIB alors qu’elle n’était que de 110% ».

 

  1. « Je me place du point de vue des jeunes générations grecques. Sont-ils responsables des actes d[u Premier Ministre] Papandreou en 2000 et 2002 ? Elles ne sont pas plus responsables de ces erreurs que les jeunes Allemands des années 1950 ou 1960 n’étaient responsables des erreurs précédentes. Dieu sait pourtant que les gouvernements allemands avaient fait des bêtises bien plus graves que celles des gouvernements grecs ».

 

  1. « L’ensemble des dettes de la zone euro doit être restructuré. Il faut en effacer une partie comme cela s’est toujours passé dans l’histoire ».

 

  1. « Cela fait six mois que le gouvernement grec demande une restructuration de la dette », se heurtant à chaque fois à un refus obstiné de la part de l’Euro-groupe.

 

  1. Pourtant, en 2012, l’Europe avait « promis aux Grecs que lorsque le pays serait en situation d’excédent léger, on renégocierait le montant de la totalité de la dette ». Aujourd’hui, l’Europe refuse de tenir sa promesse.

 

  1. « Les apprentis-sorciers qui prétendent que l’on va expulser un membre de l’Union européenne pour discipliner les autres sont extrêmement dangereux. L’idéal européen est en passe d’être détruit par ces décisions d’apprentis-sorciers ».

 

 

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano.

Contact : [email protected] ; [email protected]

Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

 


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15 réactions à cet article    


  • flourens flourens 1er août 2015 12:23

    ben avant c’était les états qui possédaient les dettes des autres alors on pouvait bien faire raquer le peuple, cela ne le changeait pas, mais aujourd’hui se sont les BANQUES qui possèdent les dettes et la on ne rigole plus, c’est du sérieux, une dette envers le public, pfuu, pas d’importance, une dette envers le privée, la on touche au sacré, alors pas de pitié
    effet collatéral bienvenu, cela permet de soumettre le peuple par la peur, en effet nos gouvernements ne pouvant gouverner par l’adhésion de leur peuple heureux, ne peuvent le faire que par la peur
    et puis cela permet aussi de dépecer la bête, tout vendre au privé, les teutons voulaient même que les Grecs vendent leurs iles
    salauds de pauvres


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 1er août 2015 18:48

      @flourens

      Non justement dans le cas grec, la majorité des dettes a été reprise par d’autres pays de la zone euro (dans l’ordre Allemagne, France, Italie, Espagne ; même le Portugal a été mis à contribution...) en 2011-2012


    • hugo BOTOPO 1er août 2015 20:49

      Effectivement la Grèce est un épiphénomène au niveau PIB européen et dette.

      Toutes les actions de la Troïka consiste à « nourrir les banques » et leurs profits. Les nouveaux prêts accordés ne servent qu’à rembourser d’anciens prêts gonflés par les intérêts.

      Dans les interactions européennes on oublie volontairement de signaler la politique démographique de l’Allemagne, qui ne veut rien payer et profiter non seulement des consommateurs européens mais surtout d’obtenir et d’utiliser de la main d’oeuvre formée aux frais des affreux contribuables des autres pays :

      + les dépenses publiques pour former un jeune depuis sa conception jusqu’à son entrée sur le marché du travail s’élève en moyenne à 200 000 € par travailleur (dépenses de santé, sociales, éducation scolaire et universitaire, formations professionnelles, exonérations d’impôts, diverses allocations, construction et entretien d’installations...).
      + ainsi l’Allemagne avec un solde net de 300 000 immigrés en 2013 (et près de 400 000 en 2014) économise 60 à 80 Mds € par an : à comparer avec la dette grecque !
      + de plus l’Allemagne profite des travailleurs de l’Est « détachés » en Bolsketin pour des durées inférieures à un an de travail aux salaires de 400 € par mois et charges réduites (des centaines de miliers supplémentaires).
      + ce sont donc d’excellentes raisons pour écraser la résistance grecque !

      La solution réside dans une BCE jouissant des mêmes prérogatives que la FeD et la BoJ qui leur permettent de prendre en charge les dettes publiques en cas de besoin et de créer de la monnaie à cet effet. Avec des taux nuls et un peu d’inflation la dette grecque peut être stabilisée avec au maximum 50% de l’excédent primaire consacré au remboursement du capital !


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 août 2015 18:52

        @hugo BOTOPO
        Pour changer les statuts de la BCE, il faut changer les Traités, et avoir l’accord unanime des 29 pays. 


        Les 29 ne sont d’accord sur rien, il n’y aura jamais une Autre Europe, il y a celle là, c’est à prendre ou à laisser. Tout a été verrouillé par l’article 48 qui impose l’unanimité pour changer une virgule dans les Traités.

        Qu’a changé Syriza aux Traités, qu’il devait violer, et « renverser la table » ? Rien du tout. Junker connaît les Traités, il sait qu’il faut 29 voix/29, et « que les élections ne changent pas les Traités ».


        Ce sont les Partis souverainistes qui font croire qu’ils peuvent changer les Traités :
        Podémos, le FDG, le PCF, le FN, Debout la France, Chevènement, « Nouvelle Donne », « Nous citoyens », Syriza, Bepe Grillo etc. Que des partis qui ne veulent pas sortir de l’ UE et qui sont poussés dans les médias quand la Droite et les Socialistes sont dans les choux.

        Ce sont des Partis leurres, qui occupent les esprits avec des programmes irréalisables pour éviter que les citoyens ne se rassemblent pour sortir de l’ UE.

      • hugo BOTOPO 3 août 2015 17:53

        @Fifi Brind_acier
        La BCE dépend des seuls pays de l’Eurogroupe.
        Elle n’ a pas demandé un accord unanime des pays sous sa tutelle pour créer plus de mille milliards d’euros pour le QE, elle l’a fait de son propre chef avec l’accord des pays meneurs !
        Les milliards de QE sont délivrés contre l’apport par les banques de titres de créances, d’emprunts, sur les pays en difficulté, en particulier les PIIGS.
        La BCE a admis ne pas faire de profits ou de plus-values sur les titres ainsi rachetés : elle encaisse les intérêts selon les taux des emprunts et les remboursent en fin d’année aux pays emprunteurs.
        Soit à l’échéance les pauvres pays emprunteurs sont obligés de rembourser le nominal, donc d’emprunter à nouveau ; la BCE récupérant des capitaux peut à nouveau les utiliser en QE sans modifier le montant total autorisé, et la boucle est bouclée.
        Soit, la BCE refuse fermement toute remise de dettes en capital : en maintenant des taux voisins de zéro, elle peut demander des remboursements de capitaux à hauteur de 1 à 3% par an. Il n’y a pas obligation de maintenir le pouvoir d’achat de la BCE : sa comptabilité ne tient pas compte de l’inflation.

        Le Grexit ne semblait pas exiger une modification des traités.
        David Cameron se fout des traités et de l’impossibilité de les changer : Le RU quittera l’UE sans autorisation des 29.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 août 2015 07:13

        Le point 1) est faux, ce qui disqualifie la suite.
        La France empruntait depuis 1801 à la Banque de France à taux 0%.
        Sa dette n’était pas plus importante que maintenant, bien au contraire.


        L’article 123 du TFUE interdit aux Etats d’emprunter à taux 0% à leur banque centrale. Il les oblige à emprunter aux banques, avec intérêts, d’autant + élevés que l’économie du pays va mal. Et qui ne peut qu’aller plus mal encore avec ce racket !

        Ce que Piketti n’explique pas, c’est justement ce point.
        Il y a création monétaire AVEC et SANS dette publique.
        « Comprendre l’escroquerie de la dette en quelques minutes ».

        Piketti n’explique pas non plus, qu’en sortant de l’ UE, on peut revenir à la création monétaire sans dette publique. Il serait obligé de parler de l’article 50 pour sortir de l’ UE, et comme il est un Fédéraliste européen fanatique, il évite soigneusement de parler de tout ce qui permettrait de sortir de l’impasse la France, aussi bien que la Grèce. 

        • Doume65 2 août 2015 11:31

          @Fifi Brind_acier

          « Le point 1) est faux, ce qui disqualifie la suite. »

          Bonjour Fifi. Le point 1, c’est ce paragraphe :

          Par le passé, les dettes publiques ont été bien plus importantes que la dette actuelle de la Grèce. Celle-ci s’élève à 312 milliards d’euros et représente 170% de la production annuelle du pays. La dette de la Grèce est en réalité dérisoire car l’économie du pays ne représente que 2% du PIB de la zone Euro. La dette de la Grèce ne représente donc qu’à peine 3% du PIB de la zone Euro et ne constitue pas un danger pour l’équilibre économique de l’Europe.

          Qu’est ce qui est faux STP dans ce paragraphe ? Tout ?

          ... Et je ne vois pas le lien entre la suite de ton intervention et ce point 1. (par exemple, ce paragraphe n’évoque pas de la France) Peux-tu expliciter ?

          Merci.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 août 2015 18:40

          @Doume65
          Mille excuses, c’était l’article 2. Cela ne change rien au reste de mon commentaire.
          « La monnaie centrale » est différente de « la monnaie-dette » et n’a pas les mêmes conséquences.


        • Doume65 3 août 2015 16:52

          @Fifi Brind_acier
          « Cela ne change rien au reste de mon commentaire. »
          Si : on le comprend. smiley


        • Blé 2 août 2015 18:48

          Un autre aspect que monsieur Piketti n’aborde pas c’est la corruption des élites politiques à la tête de l’ état (pas seulement en Grèce), plus les riches sont riches et moins ils payent d’impôts alors que les salariés payent plein pot, les paradis fiscaux et l’optimisation fiscale.
          Le nœud coulant qui étrangle les travailleurs par les deux bouts les augmentations de presque tout et la baisse généralisée du pouvoir d’achat des populations.


          • hgo04 hgo04 2 août 2015 19:08

            Quel idéal européen ??? 


            D’entrée c’était la ciruclation de la finance et des marchandises qui importaient le plus ?? Il n’y avait et n’y a toujours, rien d’humain..
            Nous sommes en train d’offrir des peuples à la finance.. Et la finance, de votre condition humaine, vous savez ce qu’elle en pense ??

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 août 2015 20:51

              @hgo04
              Si nous sommes encore dans ce machin, c’est que de nombreux européistes font croire que l’ UE au départ, était un truc génial ; qu’il a fait fausse route ; et qu’en mobilisant les gogos pour changer la trajectoire, on peut en faire à nouveau un truc super...


              C’est depuis le crash du Boeing Syriza, que nos européistes réformistes nous sortent la version du paradis perdu....

            • manech42 manech42 2 août 2015 22:12

              @Fifi Brind_acier
              Que les peuples se révoltent partout en Europe et exigent une Europe sociale, des salaires identiques et des charges de même nature, finis les loyers 2 fois plus chers en France qu’en Allemagne , les rackets aux péages des autoroutes qui sont gratuits chez les teutons. Quand aux socialistes Français qui baissent le taux du livret épargne des français humbles et augmentent l’électricité de 2,5% dans le même temps, dehors ! oui dehors les menchévicks, partout dans le monde et de tout temps les socialistes ont trahies les classes populaires, honte à eux !


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2015 08:47

              @manech42
              Vous vivez dans une illusion : les peuples ne se révolteront pas pour sauver une Europe qu’ils n’ont jamais demandé, qu’on leur a imposé, et qui les a ruinés.


            • Cyborgien 3 août 2015 14:57

              « L’État a été l’instance superstructurale de la répression capitaliste. C’est pourquoi Marx le dénonce. Mais aujourd’hui, avec la mondialisation, le renversement est total. Alors que l’État-nation a pu être le moyen d’oppression d’une classe par une autre, il devient le moyen de résister à la mondialisation. C’est un jeu dialectique. » Clouscard
               

              L’oligarchie capitaliste sera mondialiste, c’est pourquoi elle a besoin des sans-papiéristes internationalistes écolos mondains et autre gôôôchistes qui ont changé la faucille et la marteau pour le croissant et la bite, et l’étoile pour l’euro, et le rouge pour l’arc en ciel  ! Le NPA a choisit le haut parleur (beau parleur pour dame patronnesses chez Drucker)
               
               
              « Il s’agit en fait de vendre la mémoire de nos ancêtres, de vendre notre histoire »
               
              Tsipras, encore une pute gôôôôchiste du Capital  !!!!
               
               
              « Il faut en finir avec les acquis du CNR »
               N°2 du MDEF, Kessler, gôôôchiste de 68
               
              « Il faut en finir avec le gaullo-communiste »  
              Cohn le tripoté, autre gôôôchiste de 68

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