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60 ans après l’Abbé Pierre, Trierweiler lance un Appel au Taj Mahal…

Alors que la cour obsolète des politiciens entretenus, la caste servile des médias subventionnés et le cercle des hauts salariés de l’humanitaire, associés au club des artistes de variétés en promo, s’apprêtent, le 1er février 2014, à célébrer à l’unisson les 60 ans de l’Appel de l’Abbé Pierre, Valérie Trierweiler, répudiée par Monsieur 3%, le Président par défaut d’une France déboussolée, se refait une santé populiste dans l’un des pays les plus inégalitaires du monde, visitant quelques pauvres et quelques parcelles de bidonvilles cornaquées par l’ONG « Action contre le Faim » (ACF).
Au programme de Bombay, également, une visite d’hôpital qui ne ressemble pas à la Pitié-Salpêtrière, une cuillérée de pâte nutritionnelle pour les photographes, un déjeuner au Taj Mahal avec les femmes de ces entrepreneurs indiens et occidentaux qui vivent comme des princes de la misère qu’ils engendrent, afin de lever des fonds pour la fameuse ONG.
Sans la présence de Mme Trierweiler, c’est certain, les portefeuilles seraient restés au fond des sacs Vuitton et Gucci de ces dames habillées par les plus fameux stylistes de la planète… Objectif : acheter de la pâte alimentaire pour les enfants orphelins des rues et ceux dont on exploite les parents encore vivants. Ensuite, un grand dîner-gala de charité, toujours dans le plus célèbre établissement touristique de cette cité de la misère.
Et puis… Et puis voilà. Retour à Paris-Match et aux dures réalités quotidiennes de la vie privée, sans doute avec des photos bien émouvantes de ces pauvres enfants, dans le genre « Unicef, envoyez vos dons ! ». Un vrai choc de responsabilités à l’échelle planétaire…

Action contre la Faim est l’une de ces innombrables ONG prédatrices qui sévissent dans les pays pauvres, en Inde comme ailleurs : Cambodge, Vietnam, Bangladesh, etc.
Le train de vie et l’objectif réel de ses dirigeants, comme ceux de la plupart de ces vitrines-boutiques du secteur hautement lucratif du caritatif et de l’humanitaire, ont été à de nombreuses reprises mis en accusation, même par leurs anciens dirigeants.
Il faut remonter à mars 2002, à une époque où le journal « Libération » n’était pas encore en recherche de lecteurs de tous bords et de capitaux sous conditions, pour retrouver une interview honnête et lucide de la géographe Sylvie Brunel, qui venait de démissionner alors de la présidence de l’ONG « Action contre la Faim » (ACF), après dix-sept ans d’engagement dans l’humanitaire.*

Répondant aux questions du journaliste Jean-Dominique Merchet, le constat de Sylvie Brunel est terrible et met en évidence ce que plus personne, ou presque, ne veut entendre, ni au niveau de l’État, ni dans les médias traditionnels, consensuels et racoleurs, qui préfèrent feuilletonner sur des histoires de coucheries faisant exploser les ventes…
Que dit Sylvie Brunel en mars 2002, alors que le statut commercial décomplexé des ONG n’a fait que s’amplifier en plus d’une décennie, et que celles-ci se livrent aujourd’hui à une guerre de marketing sans pitié, chacune ayant ses stars et ses “bling-bling” de prédilection pour créer du buzz ?
Voici, pour mémoire, quelques morceaux choisis :

« Je me suis vite rendu compte que j'étais confrontée à un business. Le fossé se creuse entre l'attente des citoyens, notamment les donateurs de l'humanitaire, et la réalité des ONG. J'ai malheureusement l'impression que ces organisations roulent davantage aujourd'hui pour elles-mêmes que pour leurs prétendus bénéficiaires. J'espérais pouvoir inverser la tendance, mais je n'ai pas les moyens de modifier cette situation. Je ne suis pas certaine que les donateurs soient bien informés de la dérive des structures qu'ils soutiennent. »
[…]
« Quand les ONG disent que 80 % de leur budget vont « sur le terrain », elles oublient de préciser que « le terrain » englobe les salaires de ceux qui, dans les sièges, travaillent de près ou de loin pour les missions. »
[…]
« Aujourd'hui, le donateur moyen gagne entre trois et quatre fois moins que les responsables des ONG. Et il ne le sait pas parce que les organisations fonctionnent dans l'opacité. Je ne voulais pas qu'on me reproche un jour d'avoir trompé les donateurs, qui reçoivent en permanence des courriers dans lesquels on leur montre un gamin au Soudan ou ailleurs et où on leur dit : « Si vous ne donnez pas 100 francs, il mourra. » Les ONG, qui exigent la transparence de tout le monde et qui passent leur temps à donner des leçons aux autres, sont loin de se l'appliquer à elles-mêmes. Ces structures ont produit des nomenklaturas qui n'ont plus rien d'humanitaire, ni dans leurs rémunérations, ni dans leur mentalité. »
[…]
« J'ai le sentiment très net que, à ACF, les critères d'ouverture et de fermeture des missions sont devenus purement financiers. Les critères qui conditionnent la vie des missions, ce n'est pas leur utilité pour les populations, mais : est-ce que des bailleurs de fonds institutionnels continuent ou non à financer ces missions ? Est-ce que la marge que nous dégageons sur ces programmes est suffisante pour nous permettre de financer les frais de siège ? Les ONG se disent indépendantes, elles prétendent aller là où il y a les besoins. Moi, j'ai surtout vu des conseils d'administration qui fonctionnaient selon une logique purement comptable. Se demander quelles sont « les missions rentables », terme utilisé en permanence, semble désormais la préoccupation principale. Nous sommes devenus les sous-traitants des grands bailleurs de fonds. »
[…]
« Même les meilleures ONG fournissent rarement le vrai bilan de leurs actions. Elles disent toujours « nous allons ouvrir un centre nutritionnel », « nous allons distribuer des médicaments », mais on ne sort jamais du cycle « victimes, donations ». Il y a peu d'évaluations de programmes, peu de transparence sur les critères de choix des interventions. »
[…]
« J'ai le sentiment que certaines ONG tirent argument de la souffrance, réelle, des gens pour justifier leur existence et accroître leur « part de marché ». Leur perpétuation devient leur principale raison d'être et leurs vrais « bénéficiaires » une nomenklatura. Beaucoup d'ONG ne sont des associations que par leur statut fiscal privilégié et l'absence de distribution de dividendes, mais leur démarche marketing et commerciale les éloigne de leur objet pour en faire de vraies entreprises. »
Et enfin :
« J'en suis arrivée au constat paradoxal, après dix-sept ans au service des ONG et de l'humanitaire, que l'Etat devrait aujourd'hui remettre de l'ordre et exiger plus de transparence dans le monde humanitaire. Au nom de l'humanitaire aujourd'hui, on fait n'importe quoi. »

N’importe quoi, oui… La présence de Trierweiler en Inde, aux frais de donateurs institutionnels en grande partie remboursés par l’État, en est la preuve la plus éblouissante…

En ces temps où les désespérantes sociétés de consommation, dressées à la pulsion individuelle, à l’immédiateté émotionnelle programmée par des “spécialistes”, et gavées aux fadaises du jour qui leur tient lieu de lien collectif, sont devenues totalement amnésiques et dépendantes des campagnes de marketing, il est bon parfois de ressortir quelques vieilles archives du temps où la presse était encore libre, avait une éthique et donnait la parole aux « Lanceurs d’alerte sociale »…

Aujourd’hui, à la veille de ce 1er février 2014, Emmaüs-France et tous ses cadres appellent à un vaste rassemblement à Lyon pour commémorer l’Appel de l’Abbé Pierre qui, à l’époque, fut un moment de prise de conscience collective extraordinaire.
60 ans plus tard, il n’en reste rien. Je veux dire, rien qui pourrait de près ou de loin s’appeler de l’humanisme, de la vraie solidarité. Il ne reste plus que des prédateurs sans scrupules et des donateurs abusés pour lesquels la déduction fiscale reste malgré tout une consolation personnelle.
Emmaüs est devenu une boutique commerciale comme une autre, en guerre de concurrence acharnée pour sauver les meubles et, à grands coups d’innovations commerciales, sauvegarder les salaires et les privilèges de ses cadres supérieurs et de ses baronnets locaux.
Pire encore, grâce à la carrière d’un haut fonctionnaire opportuniste comme Martin Hirsch, avec son honneur rapiécé en bandoulière, 4000 Compagnes et Compagnons ont aujourd’hui un statut d’esclave : ils travaillent 42 heures par semaine sans pouvoir prétendre être des travailleurs, des salariés comme les autres, ils n’ont aucun droit légitime, pas même celui de se plaindre, sinon c’est le « P.S.G. », Porte-Sac-Gare… Pour ces femmes et ces hommes en détresse, spoliés de leur intimité, aucun plan d’insertion professionnelle, aucune dignité personnelle ne sont à l’ordre du jour. Et au lieu de mettre fin au scandale de ce statut infâme de sous-travailleur exploité, maltraité, humilié, la Nomenklatura politico-humanitariste le salue et le célèbre avec une émotion charlatanesque.  
Trierweiler et sa pâte nutritionnelle, pas plus que les autres grands notables d’aujourd’hui au service du libéralisme et de leur garde-robe – les mêmes qui instrumentalisent les pauvres pour leur seul bénéfice –, n’ont rien compris ou ne peuvent rien comprendre à ce que l’on ressentait autrefois dans sa chair comme étant de « la dignité humaine ».

L’abbé Pierre, ce fut avant tout la rencontre historique de l’indignation d’un homme de cœur avec le sentiment largement partagé d’une injustice collective. Aujourd’hui, dans ce siècle de mutants individualistes, hypocrites, de clowns aliénés et suicidaires, c’est chacun pour soi et ses petits profits. L’humanitaire y est devenu un « business model », un secteur innovant enseigné dans les grandes écoles et parrainé par l’imposture.
Ce 1er février 2014 devrait être déclaré « jour de deuil national » : une parole est morte.

Christophe Leclaire

 


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22 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 28 janvier 2014 11:26

    tout ça c’est du cirque médiatique !
    tout le monde sait que les enfoirés ne vont pas manger chez MC DO et que les pièces jaunes servent à gonfler le train de vie de ceux qui les collectent !
    ça fait partie du plan com des peoples de se monter avec une organisation carritative , et en plus les dons sont déductibles de leurs impôts ....


    • Yohan Yohan 28 janvier 2014 11:34

      La bombasse est allé faire bombance à Bombay. Une cuillère pour les pauvres, une cuillère pour les riches. La foldindo n’en a pas fini pour autant avec le mobilier national. La vengeance est une bouchée de la reine qui se mange froid smiley


      • Gabriel Gabriel 28 janvier 2014 11:40

        A ces incorrigibles people ou politicards qui viennent faire de vibrants discours et verser la  larme d’alligator auprès des miséreux, sont-ils pas émouvant ? De Trierweiler au Taj Mahal en passant par la Pompadour Bernie avec Jojo l’exilé Suisse alcoolique tous, sans honte, ils distribuent généreusement les bons conseils qu’ils s’empressent eux-mêmes de ne pas suivre. Une fois la larme versée devant les caméras, ils se retrouveront entre eux pour festoyer dans les plus grands restaurants avant de partir en week end à Genève où à Monaco planquer les montagnes d’argent qu’ils ont, bien entendu, gagné à la sueur de leur front et que le méchant fisc veut leur imposer afin de financer de l’inutile social dans une redistribution à ses salauds de pauvres qu’ils viennent de plaindre…


        • soi même 28 janvier 2014 11:47

          Je n’es pas d’affection particulière pour Trierweiler, mais j’en suis sur, elle va lancer des pavés dans la mare Élyséenne. Et cela va faire mal à Flanby !


          • alinea Alinea 28 janvier 2014 12:31

            Elle est courageuse quand même, Valérie ! À voir sa tête, on dirait qu’elle craint de s’empoisonner ! smiley
            J’ai quand même l’impression qu’il est proche le temps où « leur » cirque ne convaincra plus personne !


            • popov 28 janvier 2014 12:40

              Elle craint peut-être pour sa ligne.


              Ça fait grossir le galas organisés en l’honneur de la faim planifiée mondialement.

            • Ruut Ruut 28 janvier 2014 12:52

              En tout cas ça n’as pas l’air bon.


              • claude-michel claude-michel 28 janvier 2014 13:26

                Ce qui est bizarre avec cette femme...c’est que jamais personne ne l’a vu dans les rues de Paris distribuer des repas aux SDF.. ?

                Encore une grande gueule de la gauche caviar...

                • djea 29 janvier 2014 09:12

                  Ce qui est bien pour la droite caviar, c’est qu’on ne lui reproche jamais rien, seuls les autres doivent être virtueux ! pathétique.


                • soi même 28 janvier 2014 13:55

                  Ironie des lieux, c’est un mausolée de marbre blanc construit par l’empereur moghol Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam .

                  Quel preuve d’Amour doit ton voir là dedans ?


                  • ETTORE ETTORE 28 janvier 2014 14:12

                    c’est vrai ! comme dit Claude Michel !

                    pourquoi la misère à 5000 kms est elle plus visible pour ces people que celle en bas de leur rue, là, juste sous leur nez ?
                    Si ce n’est le côté médiatique qui les intéresse, faut il croire que la distance avec son propre peuple doit être proportionnelle à la pitié exprimée ?
                    A quand un président du « tiers monde » venant donner une collation à nos SDF ?
                    Ah, oui, c’est vrai.... nous avons les Qataris qui y pourvoient déjà !

                    • leypanou 28 janvier 2014 15:28

                      Bel article d’un vrai « écorché vif » : rien ne peut être plus vrai. Mais vous auriez pu rajouter autre chose : ces « ONG » permettent à beaucoup d’états de se soustraire à leurs obligations.

                      Comment en effet, par exemple, comprendre que l’Inde qui a quelques milliardaires, puisse aussi compter de millions de miséreux, sans parler des milliers de sacs de riz qui pourrissent alors que des millions ne mangent même pas à leur faim et que l’Inde a été capable de fabriquer la bombe atomique ?

                      Pire, certains ONG servent carrément de cautions à des guerres impérialistes sous couvert d’humanitaires ou de protection de la population civile (cf Soudan par exemple, justement dénoncé par R Braumann).

                      La politique est partout, de même que l’opportunisme. Tant qu’il y a des naïfs !!!


                      • volpa volpa 28 janvier 2014 19:37

                        Je souhaite vraiment savoir si cette histoire est véridique.

                        Saccage de meubles et vases, etc.


                        • bakerstreet bakerstreet 28 janvier 2014 19:43

                          Cette femme a le mérite de mettre à peu près tous les gens d’accord, et ce n’est pas si facile que ça à réaliser par les gens qui courent, où même les ballades en scooter n’ont plus la grâce qu’ils avaient, au temps où Audrey Hepburn était assise sur le siège, ( dans « vacances romaines ». 

                          Mais pas sûr que ce soit dans le sens qu’elle voudrait que ce soit, malgré les médias, qui n’arrêtent pas de lui déplier la grande échelle des pompiers, pour tenter de la sauver.

                          Là où l’on voit comment le monde des politiques, du spectacle et des journalistes, se tiennent par la main et se protègent, et pas seulement au fond du lit....

                          « Première dame » ou « première ex », qu’est ce que ça peut nous foutre, hormis les deniers de l’état gaspillés, et je ne parle pas d’un simple plein de « mélange », mais de la facture carbone, que l’avion laisse dans le sillage. 
                          D’avion, bien sûr, saisissez ça comme une métaphore. 
                          « Un avion sans ailes », qui n’irait pas jusqu’à Bombay, jouer aux dames patronnesses, nous ramenant aux pires heures de la vieille éthique de la bourgeoisie : Faire des bisous aux fillettes des rues. 
                          Mais même à ce jeu, les roi thaumaturges faisaient mieux, eux qui n’hésitaient pas à porter les lèvres sur les plaies des lépreux. 


                          • mmbbb 28 janvier 2014 21:56

                            je suis en complet accord avec vous et les medias qui ne font plus le travail ont donne un echo trop important a cette femme Il y a beaucoup de personnes devouees en france et ces medias a la con n’ent font pas tout un foin Dame patronsesse comme vous le dites cette bourgeoisie qui voulait se donnait bonne conscience 


                          • alinea Alinea 28 janvier 2014 20:07

                            Je ne résiste pas au désir de vous faire partager cet article que j’ai adoré :
                            http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/ils-m-ont-enerve-120804


                            • vesjem vesjem 28 janvier 2014 20:10

                              « Je souhaite vraiment savoir si cette histoire est véridique.Saccage de meubles et vases, etc. »

                              çà m’étonnerait , l’Elysée a démenti !


                              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 janvier 2014 20:22

                                Connaissant le caractère de Valie ,le service de l’Elysée à table ne se faisait qu’en Arcopal ...


                              • zygzornifle zygzornifle 29 janvier 2014 11:08

                                Quand on est née avec une petite cuillère en or dans la bouche et un thermomètre en argent pour la fièvre quand on fait des cacas nerveux de gosses de riche non est peu crédible....


                                • zygzornifle zygzornifle 29 janvier 2014 11:09

                                  Dommage Bernadette à déjà piqué le monopole des pièces jaunes qu’elle à du faire breveter....


                                  • Abou Antoun Abou Antoun 2 février 2014 20:51

                                    Valérie ce n’est plus la gauche caviar c’est la gauche ’peanut-butter’.


                                    • izarn izarn 3 février 2014 02:09

                                      Déja, dans les années 50, Roland Barthes dans Myhologies, taillait un costard à l’abbé Pierre....Enfin pas tout à fait, malgrés le profil laicard de Barthes, mais à la vision qu’en avait l’élite d’alors...

                                      Personne n’a osé tailler un costard à Coluche et ses restos du coeur...L’oeuvre est utile, mais le show-biz qui se fait sa pub la dessus, c’est imbuvable...Un coup ça va...Mais ensuite...C’est tellement gnangnan, à coté l’abbé Pierre mettait un coup de poing sur la table, la c’est « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil »...Franchement quelle m.... ! Par un de ces tocards bourrés de fric qui se mouille, proteste de l’injustice...Hahahaa ! Pas étonnant qu’ils crachent sur Dieudo ces mollasses : « Touche pas au grisbi, salope ! »
                                      Dommage qu’il n’y ai plus de Roland Barthes...Depuis longtemps !


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