7 avril 1994 - 7 avril 2014 : où en sont les grands arbres ?
Le monde vient de célébrer le 20° anniverssaire de la folie meurtrière qui a décimé une grande une grande partie du peuple de la région des grands lacs.
Ce matin du 7 Avril 1994 qui nous est si proche semble jaillir d'un temps très loin de tout ce que l'humanité a si laborieusement constriut en terme du respect durant sa longue et pénible existence sur ce globe si beau et si enlaidi par la folie des hommes.
Ce matin printanier qui avait tout pour étre luxuriant et beau comme la nature de la région des Grands Lacs, les habitants se réveillèrent sur la voix d'une radio au nom de réve "la radio des collines" qui pressait la tribu des Hutus à abattre les grands arbres c'est à dire leurs voisins la tribu des Tutsis.
La tuerie serait, tous les qualificatifs d'horreur seraient poètiques, et cela sans rien nier aux autres horreurs et atrocités commis par l'homme un peu partout sur le globe, car s'il y a une chose qui met les hommes sur un pied d'égalité, c'est celle de la violence faite à leur semblabes. Sur ce plan les hommes, qu'ils soient blancs ou d'une autre couleur, ont tous leur lot de la couleur rouge du sang dont l'histoire leur demandera des comptes qui seront surement noirs pour que les générations à venir, car il y en aura des générations futures et mème beaucoup, puissent y voir clair.
Les massacres du Rwanda qui furent commis durant des jours loin des yeus et du coeur d'une partie du monde ; du silence d'une autre partie et mème de la complicité d'une autre partie comme disent plusieurs rescapés et personne ne peut avoir aujourd'hui la fanfaronnade de leur disputer leur droit à la confession et à l'accusation. Qui peut confisquer la parole d'une fillette qui assista impuissante à ses parents morts, déchiquetés et dévorés par des chiens et des rats ?
Le silence doit parler et les yeux doivent voir les chancres sur les beaux visages de tous ceux qui savaient et ont laissé faire c'est aussi leur crime et doivent en rendre les comptes devant l'assemblée des hommes, les vrais, c'est-à-dire l'histoire. Je dis cela sans en aucun cas faire miennes les positions des autorités rwandaises.
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