• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > 88-98 : vingt ans après, les problèmes de l’Algérie attendent (...)

88-98 : vingt ans après, les problèmes de l’Algérie attendent d’être résolus

« Nous n’avons pas reçu cette planète en héritage, nous l’empruntons seulement à nos petits-enfants »,

Antoine de Saint-Exupéry.
La décennie 80 dans le monde

Souvenons-nous à l’échelle mondiale l’Empire soviétique miné par sa guerre en Afghanistan, et les révoltes réprimées orchestrées en Pologne à la fois par un Occident au fait de sa puissance et un pape polonais qui a fait de Solidarnosc son fer de lance pour combattre l’Empire soviétique. On découvre la Perestroïka, la Glasnost et autres concepts mis en place pour dynamiter l’Empire soviétique. Pour le bonheur des Russes, l’Empire a disparu, la Russie perdait ses provinces au grand bonheur du monde unipolaire sous la gouverne américaine. Comme l’avait annoncé George Bush père après la deuxième guerre du Golfe de 1991, les Etats-Unis prenaient le leadership d’un nouvel ordre mondial basé sur la puissance des armes et la puissance du libéralisme sauvage. La Russie traversa des moments difficiles, mais avec des dirigeants de la trempe de Vladimir Poutine, elle refit surface.

Parallèlement et pendant les années 1990-2000, la balkanisation du monde se poursuit. Après l’Union soviétique qui perdit toutes ses Républiques, la Yougoslavie fut le second domino à tomber. Le problème palestinien connut plusieurs redditions des Arabes en rase campagne, ce fut les accords de Madrid, ceux d’Oslo. Les potentats arabes plus divisés que jamais cherchèrent protection auprès des Etats-Unis maintenant que le « monde était américain ». L’Occident se cherchait un nouvel ennemi maintenant que la guerre froide était terminée, le capitalisme triomphant et le complexe militaro-industriel avaient besoin d’entretenir la tension mondiale. L’Islam, le tiers exclus de la révélation abrahamique, fut le coupable idéal. On donna du service à tous ceux qui ont combattu l’Empire soviétique au nom de l’islam aidé en cela par la CIA. Ben Laden reprit du service et on aboutit après bien des années au 11-Septembre 2001. La doctrine Monroe et le consensus de Washington formatèrent le monde et gare à celui qui avait des velléités de s’en affranchir.

Pendant ce temps et malgré toutes les manœuvres, un pays a réussi le tour de force de marier l’efficacité du capitalisme avec la dimension sociale. La Chine qui a traversé ces deux décades à la vitesse d’une fusée en étant pratiquement première partout, notamment dans les réserves de change où ses 1 800 milliards de dollars sont d’un grand secours pour l’économie américaine.
 
Ce que nous savons d’octobre 88

88 : nous sommes à la fin d’un règne sans partage avec un parti unique et sa poigne de fer qu’a verrouillé le paysage politique. Pendant plus de douze ans, le pays détricotait minutieusement ce que le défunt président Boumediene avait construit laborieusement. Nous sommes bien contents que par sa fameuse phrase à la face du monde « Kararna ta’emime el mahrkate » il ait pu sauver la souveraineté de l’Algérie. Avec seulement 22 milliards de dollars, Boumediene avait assis les fondations de l’Etat et nous lui sommes reconnaissants qu’il nous ait laissé un outil de raffinage de 22 millions de tonnes - le premier d’Afrique - et un embryon de pétrochimie qui heureusement ont échappé au rouleau compresseur des adeptes de la dictature du marché…

Que se passe-t-il après. Il faut dire que le début des années 80 a correspondu avec l’euphorie d’un baril à 40 $ et un dollar à 10 francs. L’Algérien découvrait le PAP (Programme anti-pénurie), ce fut le début de la bazarisation du pays, à coup de dollars l’Algérien découvrait - sans effort, sans sueur, le fromage emmental, la machine à laver, le hors-bord - même pour ceux du sud, au nom de l’équilibre régional… C’était aussi l’époque de la suppression de l’autorisation de sortie avec possibilité de changer 5 000 francs !

A partir de 1984, la consommation mondiale connaissait une pause, notamment à cause du prix élevé, du développement des énergies renouvelables, mais aussi et surtout de l’irruption sur le marché pétrolier de nouveaux producteurs hors Opep. Ce fut le cas notamment de la Norvège et de la Grande-Bretagne. L’Opep ou plutôt l’Arabie saoudite voulant protéger sa part de marché du fait de la diminution de la part de l’Opep, qui est passée de 30 à 15 millions de barils/jour, a cru bon d’inonder le marché. Résultat des courses, le baril tombe à moins de 10 dollars en juillet 1986. Ce qu’on appela le contrechoc pétrolier. Du même coup, des petits pays furent ruinés. Les recettes de l’Algérie ne dépassèrent pas les 4, 5 milliards de dollars. L’Algérie s’endetta lourdement pour nourrir la population. Les Algériens se réveillèrent brutalement et découvrirent que le mirage était terminé, la révolte du pain fut certainement un facteur déclenchant qui a donné lieu à l’éruption sociale et ouvert la porte à toutes les récupérations de la douleur des jeunes. A la veille de 88, dans un de ses discours, le chef de l’Etat avait assuré la nation en disant que nous n’étions pas concernés par les convulsions du monde. Mal lui en a pris. Ce fut octobre 88 qui attend toujours son autopsie sur les tenants et aboutissants de ce début de tragédie qui a fait entrer l’Algérie dans la spirale de la violence. On cite 500 morts. Pourquoi sont-ils morts ? Bien que son intérêt est beaucoup plus historique, la question reste toujours posée.

Où en sommes nous vingt ans après ? A défaut de lister tout ce qui ne va pas et qui pourrait aller mieux, écoutons ce qu’écrit dans un article pertinent Khaled R. à propos de la rémunération de nos chers « élus ». Interviewant un responsable du CNES, il écrit : « Pour une catégorie privilégiée, la rémunération ne tient pas compte du résultat, voire de l’efficacité. En plein mois de Ramadhan, l’État a décidé d’une augmentation des salaires des députés de 300 %. Cette hausse a créé un malaise au sein de la masse des fonctionnaires. Le membre de l’APN ou du Sénat touche désormais un salaire de 30 millions de centimes, sans compter les primes et autres avantages, contre 13 millions de centimes auparavant, avec effet rétroactif à partir de janvier. Il recevra donc en sus un pactole de 240 millions de centimes. La décision crée ainsi de grandes disparités dans le système de rémunérations. “Cette augmentation des députés n’a aucun sens. On verse de très hauts salaires à des députés qui se tournent les pouces. Pourquoi ces députés n’ont pas demandé par exemple un débat sur la politique des salaires en Algérie... En somme, le système des salaires en Algérie est lié à la rente. On ne demande en contrepartie du versement de hauts salaires aucune contrepartie en termes de rendement, de résultat ou de performance. Tant que le baril de pétrole dépasse les 80 dollars, ces salaires de la rente ou de la honte menacent, en outre, la cohésion sociale et démobilisent les travailleurs. (1)

Certes nous avons traversé plusieurs décennies : "la décennie noire", "la décennie rouge " voire aussi "les décennies blanches" en ce sens que nous n’avons rien créé de pérenne. La population de 1988 n’est pas celle de 2008 qui à bien des égards est toujours aussi fragmentée et en errance. A quand "la décennie verte" de l’espoir ? Certes, il ne faut pas nier en bloc des réalisations qui malheureusement n’ont pas associé des Algériens et des Algériennes à qui on distribue une rente sans qu’il y ait une contrepartie tangible. Il est vrai que l’on ne peut pas mettre sur le même pied l’ouvrier d’El Hadjar qui sue sang et eau et le député gros et gras car bien nourri. Il est vrai que l’on ne peut pas mettre sur le même plan l’enseignant qui fait son djihad au quotidien pour des clopinettes et le trabendiste du conteneur qui gagne en une fois le salaire d’un enseignant qui doit se réincarner plusieurs fois comme Highlander pour y arriver.
Par ailleurs, le pays est plus fragmenté que jamais. Quand on montre à la télévision plus indigente que jamais des harraguates c’est que nous sommes en train de traverser le no-man’s land qui nous amène inexorablement au chaos. Et pourtant le pas n’a jamais été aussi riche. Qu’avons-nous fait depuis vingt à part manger la rente ?

Que faisons-nous de notre seule source de devises ? Selon les analystes de la banque Merrill Lynch, en cas de forte récession mondiale, le baril du brut de pétrole pourrait tomber à 50 dollars. Pour la banque américaine, « Le déclin de la demande de pétrole aux Etats-Unis dépasse nos attentes, la demande européenne recule également rapidement  ». Le cours du brut léger américain s’établissait hier autour des 98 dollars à New York et le baril de brent de la mer du Nord autour est sous la barre des 90 dollars. Que fait l’Opep à laquelle nous avons lié notre sort ? Rien, tétanisée, elle ne bouge pas, nous risquons à la fois de perdre sur les prix et les volumes. Depuis le 11 juillet, le baril a perdu 58 dollars, soit 40 % de sa valeur et nous continuons à produire 1,5 million de barils par jour qui nous donnent une autonomie d’une génération.

C’est tout ceci qui fait mal. Ne peut-on pas mettre à profit toute cette expérience, toute cette douleur accumulée pour repartir du bon pied. L’Algérie appartient à celles et ceux qui croient en elle. Où en sommes-nous ? Maintenant à la veille d’échéance électorale ? Nous n’avons pas tiré les leçons de 88 nous avons vingt fois plus de ressources qu’en 88 et pourtant nous sommes toujours en panne quand les partis politiques ne réagissent pas dans le coulage de l’école qui ne disent rien du scandale de la rapine des députés, qui voit l’économie de bazar s’installer et les Algériens au chômage, c’est qu’il a quelque chose de détraqué dans la mécanique Algérie.

Comment vingt ans après conjurer ces signes indiens qui font que l’on continue à errer. Seuls le consensus, le dialogue, la parole désarmée, l’intérêt supérieur du pays permettront de réconcilier les Algériens et mettre fin à la guerre sourde de positions entre deux visions pour l’Algérie, celle d’une Algérie satellite d’une nation arabe qui n’existe pas et celle nostalgique de fafa, d’un art de vivre type quartier latin. Ces deux visions tentatrices n’ont évidemment aucune idée de ce que pourrait être la vie selon la mentalité algérienne. Qu’allons-nous laisser aux générations suivantes. Mutatis mutandis, la boutade de Saint-Exupéry s’applique sans conteste à notre frénésie de gaspillage d’une ressource qui ne nous appartient pas. A nous de nous organiser pour donner de l’espoir à cette jeunesse qui a perdu ses illusions. Pour cela, seul le parler vrai, le patriotisme, la fidélité à des valeurs nous permettront enfin de bâtir une Algérie qui sortira de la malédiction de la rente pour se mettre au travail.

(1)1. Khaled R. Après l’augmentation des rémunérations des parlementaires. Quels salaires pour les hauts cadres algériens ? Liberté 29 septembre 2008.
 

Moyenne des avis sur cet article :  3.55/5   (22 votes)




Réagissez à l'article

16 réactions à cet article    


  • Super resistant de l’islam 7 octobre 2008 15:05

    L’algerie n’a qu’a se tourner vers les pays amis qui ont du petrole.


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 octobre 2008 17:07
       
      Lisez le Forum elwatan.com !

       
      Le 7.10.2008 à 10h53
       
      Rentrée en deux temps : EN CE MOMENT IL N’Y A PAS DE RENTREE DU TOUT !

       

      Le calendrier algérien est plein de dates considérées à tord comme symboliques ; en fait il n’ y a aucun acquis social au sens propre du terme !

      Regardons la situation sur le terain et arrêtons de parler politique, cela ne servira à rien !

      Etant donné les richesses naturelles et les moyens humains et materiels dont disposent les Algériens et vu le désordre, la pagaille, l’anarchie et le développement fulgurant de la médiocrité sur l’ensemble du territoire, il est tout simplement indécent de parler d’autre chose que de l’urgence d’une rupture totale avec le régime quasi inerte et fossile qui s’est assis sur les intérêts du peuple algérien depuis plus d’un demi siècle !

      Ouyahia, qui propose la révision inutile d’une constitution ignorée intégralement par le peuple et ce même Ouyahia qui propose avec un surplus de zèle un troisième mandat présidentiel dont l’intéressé lui-même n’a même pas formulé un voeux : Est-ce raisonnable pour un chef de gouvernement ?

      Oyahia du RND, cette copie conforme du FLN créee comme une sauvegarde à la fin des années 1980 qui ont vu un changement politique et culturel dans le Monde entier sauf précisément en Algérie, joue à la permutation au poste de chef de gouvernement comme les paysans irresponsables jouent au dominos dans un café maure et mort et bien mort !

      Le mot opposition ne veut rien dire en Algérie !

      Ouyahia aurait du depuis longtemps faire travailler ses ministres pour recréer et développer les services publics ; il aurait du prendre en charge l’amènagement du territoire pour éviter cette anarchie universelle où les batiments, maisons individuelles, locaux de commerces et toutes les constructions dans les villages comme dans les villes sont hérissées de ferrailles ; il aurait du actualiser, afficher, homologuer, mettre à jour et assurer le Cadastre National pour enfin empêher les misérables hors la loi de coloniser les espaces publics ; il aurait du en tant que chef de gouvernement réhabiliter la monnaie nationale et expliquer à la populace que nous ne sommes pas dans la zone Euro ; il aurait du s’occuper de la balance du commerce exterieur et savoir au moins ce qui sort et ce qui rentre au nom de qui et au profit qui ? Monsieur Ouyahia aurait du refuser de verser des pensions illégitimes prélevées sur les richesses nationales qui appartiennent à l’ensemble du peuple ; il aurait du commencer par supprimer les privilèges accordés illégalement à certains individus au détriment du reste de la population !

      IL NE DEVRAIT PAS Y AVOIR D’ELECTION AVANT DE METTRE AU POINT ET EN PLACE TOUTES LES CONDITIONS QUI PERMETTENT DE CONSTITUER UNE NATION DIRIGEE PAR UN ETAT AU NOM D’UN PEUPLE ET CE CONFORMEMENT AUX LOIS ELEMENTAIRES RESPECTES PAR LE MONDE ENTIER !

      Mohammed MADJOUR.


      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 octobre 2008 17:08

        "On ne sait rien de l’Algérie réelle"

        Mais si on le sait et j’avais même donné de nombreuses explications dans mes précedants commentaires !
        L’Algérie d’aujourd’hui, née en 1980 est un désordre, une anarchie et tout le monde s’y retrouve du corrupteur au corropmu !
        Les responsables qui sont bien de chez nous ne sont nullement dépassés comme vous le croyez, ils s’adaptent à la situation et agissent en fonction des fluctuations mais pas dans un hypothétique intérêt national !
        Le sujet que vous essayez de développer est interéssant et je vous invite à réfléchir à cette question :
        "Pourquoi il y’a eu des milliers de marches populaires, des milliers de grêves tous secteurs confondus, des centaines de grêve de la faim...sans toutefois finaliser objectivement aucune revendication" ?
        Mais d’un autre côté une augmentation de salaire incompréhensible a été décidé subitement et secrètement et appliquée rapidement sans qu’elle soit accompagnée d’une gentille invitation à plus d’assiduité, à plus de rigueur, à moins d’absentéïsme et à plus de sérieux dans le travail ? Par ailleurs il faut bien se demander comment pouvoir payer les retraites à ce niveau des salaires dans 10 ou 15 ans dans un pays où les richesses s’évaporent à un rythme effrayant !
        A vous et à tous ceux qui préconisent la démocratie, je veux réfinir ce concept comme je l’avais fait plusieurs fois à l’intention des experts occidentaux qui savent qu’ils ont échoué !
        La démocratie n’est pas la volonté générale au sens qu’on donne politiquement.
        La démocratie n’est pas le resultat d’un scrutin après le cirque des campagnes électorales qui alignent les individus comme des fourmis pour leur faire choisir le candidat du système.
        La démocratie n’est la mendicité des droits humains confisqués par des responsables inconscients.
        La démocratie ne peut s’instaurer qu’au sein des sociétés qui baignent dans une culture cohérente, ayant évidemment un haut niveau d’intelligence collective, présentant un comportement individuel et collectif conforme aux lois en vigueur et aspirant vers un horizon commun dans une totale solidarité nationale !
        La où les Nations européennes ont échoué lamentablement, l’Algérie n’y est même pas au stade de gestation, il faut se rendre à l’évidence !
        La démocratie ne permet pas un "contre pouvoir" comme se plaisent certains Algériens à immiter des discours creux des responsables français déchus ; le système démocratique quand il est initié dans une société signifie le contrôle et le droit de regard de l’ensemble des citoyens dans la gestion des affaires publiques par les moyens appropriés, différents de toute initiative anarchique de revendication et d’attrouppement d’où se détachent à chaque fois des droits aux privilèges sous forme de quotas de corruption ; l’Algérie en est le meilleur exemple sur la planète Terre !
        Quant à l’opposition elle a une certaine utilité là où les conditions sociales le permettent !
        La où l’opposition veut dire collaborer avec le régime dominant pour permettre les mêmes aberrations sur le terrain, gagner des sièges localement pour s’attribuer des privilèges illégitimes en servant de support au système corrompu...il ne peut y avoir d’évolution ni d’alternatives ; l’Etat se fossilise et devient inerte, seuls les individus accumulent alors les richesses en dilapidant le patrimoine appartenant à l’ensemble des individus incapables de s’unir pour constituer une Nation ! Ni démocratie, ni dictature, il faut parler d’anarchie universelle qui, contrairement à ce que l’on pensait naïvement, elle peut être d’une effrayante "stabilité" ! Nous y somme au stade suprême !
        LE PEUPLE NE SAIT RIEN DE L’ALGERIE A CAUSE DU REGIME QUI CACHE ET FAUSSE L’HISTOIRE, NE VEUT RIEN SAVOIR DE "L’ALGERIE NOUVELLE" PAR EXCES D’INGRATITUDE MAIS EN AUCUN CAS NE PEUT IGNORER L’ALGERIE REELLE DONT IL EST LE SEUL FONDATEUR ET LE SEUL OCCUPANT !
        ON SAIT TOUT DE L’ALGERIE REELLE ET JE SAIS QUE VOUS LE SAVEZ TRES BIEN !
        Mohammed MADJOUR.

        Le 27.09.2008 à 12h40
        harraga : Nous avons la solution !
         
        Sans compter les milions qui ont envie de s’en aller parce que ce territoire ressemble à un vide absolu !
        Seul le régime algérien est totalement responsable de la catastrophe actuelle !
        L’incompétence, le mépris et la haine que les responsables ont envers leur pays ont font le seul exemple sur cette planète !
        L’esprit "harraga" compréhensible pour les autres Etats Africains, pauvres, sans ressources naturelles et accablés par la secheresse du désert, est au contraire une honte pour l’Algérie et son régime qui continue de corrompre les populaces au lieu de les administrer loyalement et au lieu de gérer les affaires publiques comme font tous les humains sur cette planète !
        Au lieu de distribuer des éloges à un peuple totalement dépendant des productions étrangères il faut au contraire esquisser au moins un peu de vérité sur les chaines de télevision et dans les journaux bêttement, anormalement et malheureusement soumis et conformistes !
        Les Algériens fuient ce territoire à cause des responsables totalement acquis et totalement alignés aux propositions françaises !
        J’ai dénoncé l’énormité appelée "Le Metro d’Alger" au premier jour de la naisance de ce projet insolite ; j’ai dénoncé la bêttise appelée "Tamway d’Alger" pour lequel un budget énorme à éte gaspillé inutilement !
        Les Algériens doivent comprendre que les pays qui font rouler ces engins à l’énergie électrique ont mis en service (en plus des productions classiques) une cinquantaine de réacteurs nucléaires ! Nous, nous n’avons même pas les centrales qui peuvent garantir la tension réglementaire et nécessaire çà l’éclairage domestique et au fonctionnement des appareils électroménagers, l’Algérie est en dessous des normes !
        Parce que les "villes" algériennes sont loins de ressembler et ne veulent même pas imiter les villes européennes dans toutes les activités indispensables pour assurer un environnement serein et donc un développement économique et social on ne peut continuer à rêver et à miroiter les projets les plus insolites pour égarer encore plus des Algériens sans repairs ! Je refuse même d’admettre qu’i faille en ce moment lancer des études de faisabilité pour soit disant réaliser des Tramways à Oran, Constantine ou dans aucune autre ville !
        Au lieu de gaspiller des budgets énormes dans des projets impossibles, il faut développer intelligemment les services publics de manière simple et efficaces en enrôlant l’ensemble du peuple, dans les emplois et dans la culture même d’un comportement social avec la totale acception de ce mot !
        Et des milliers d’exemples comme ceux-ci ont font la désolation actuelle avec une médiocrité galoppante et une incroyable anarchie !
        Pour les premiers et réalisateurs de Metro, Tramway et autres moyens de transport, cela découle automatiquement d’un besoin, d’une exigence d’une mobilité dans le cadre général d’un développement harmonieux !
        Pour les jeunes Algériens perdus totalement dans le foisonnement des couleurs vives des chaines de TV étrangères qui débitent la propagande et la désinformation, cela représente un symbôle et une attraction psychologique de plus pour les attirer vers les abimes...
        Les Gouvernements successifs depuis 1980 auraient pu doubler les lignes de chemin de fer existantes d’Alger à Blida et d’Alger à Tizi-Ouzou et assurer des navettes 24h sur 24 avec des horaires fixes, des tarifs raisonnables et des abonnements pour les travailleurs en déplacement permanents : Est-ce difficile Messieurs la dizaine de chefs d’Etat et les centaines de Ministres et les milliers de parlementaires et les ...opposants qui collaborent à tous les niveaux ?
        Est-ce difficile de moderniser ainsi des moyens de communication en construisant des parc relais (et non des gares-boîte-d’allumettes insérées entre des montagnes de bêton appartenant aux particuliers) pour éviter l’anarchie et la pagaille des millions de voitures qui encombrent inutilement les villages et les villes qui n’ont jamais pensé à aménager des parcs !
        Nous pouvons apporter les solutions les plus efficaces aux problèmes les plus épineux parce que précisément la souce de la crise totale qui etouffe ce territoire a une seule origine !
        Que le chef de l’Etat, le chef de Gouvernement et l’ensemble des responsables appellent au respect des lois et donne un premier exemple en obligeant les hors la loi à restituer le domaine public et en arrêtant de verser les pensions illégitimes pour au moins définir le Patrimoine National et ainsi convaincre les Algériens qu’ils ont leurs parts légitimes non pas sous formes de privilèges réservbés à certains mais dans un investissement utile et réflechi pour le bien de la Nation !
        Ainsi on pourra inhiber "l’esprit harraga" qui attirent les Algériens inconscients comme des somnambules vers l’esclavage moderne !
        Mohammed MADJOUR.

      • Sahtellil Sahtellil 8 octobre 2008 04:59

        Mohamed,

        Je n’ai lu que la 1ère partie. -A mon avis, il faut synthétiser sa pensée pour se faire entendre - Mais je conçois, comprends et suis ému par votre "ghayra" (récurrente) quelque part message in a bottle. Je ne puis néanmoins éluder l’élément "fausse note" de votre commentaire : toujours cette comparaison par rapport à un modèle qui n’est pas nôtre, mais que nous devons "endurer" car présenté et affirmé comme PANACEE UNIQUE : la démocratie à l’occidentale. Vous savez aussi bien que moi qu’aucun pays arabe n’est actuellement à même de s’aventurer dans pareille expérience.... L’origine de notre immaturité ne change rien au fait que nous sommes des peuples pas encore matures !

        C’est pour cela que je parle de "Message in a bottle" !... Faute d’être ouï !... A combien estimez-vous votre audience ?...

        N’empêche ! Ca fair du bien (le coup de gueule), à défaut de mieux !

        BMD


      • Sahtellil Sahtellil 8 octobre 2008 05:22

        Un modèle spécifique ; je ne vois que ça ! Et je ne le vois, perso, qu’en la personne d’une figure (problématique ?) neuve, icônoclaste et emblématique. A l’échelle de la région.

        Sinon, eh bien, on s’accommode déjà comme on peut du... fait présent... et accompli...

        BMD


      • HELIOS HELIOS 7 octobre 2008 17:07

        Bonjour,
        Vous venez de decrire avec quelques inexactitudes qu’on vous pardonne, ce qu’il se passe au quotidien dans toutes les democraties representatives du monde. L’Algerie, dont on peut discuter la démocratie, n’echappe pas a la cupidité, la prebende et bien sur le copinage généralisé plus actif dans les societés orientales en général.

        Je ne vous parlerai donc pas de l’etat de droit qui est un concept qu’aucun pays musulman ne comprends et que peu de d’autres états dans le monde appliquent, Est-il nécessaire de vous donner comme exemple la pietre prestation de N.Sarkozy sur l’amendement 138 du "paquet télécom"... le parlement européen vient de nous rappeller que cet etat de droit passe par des juges et non pas une administration. Quelle honte pour notre pays, la France... Alors, a ce niveau l’Algerie n’a rien a envier aux autres, elle est dans la droite ligne de ce qui se fait actuellement a travers le respect d’une population que l’on carresse dans le sens du poil que quelques semaines avant les elections.

        Vous pouvez le deplorer comme nous, mais vous vouis trouvez dans la même position que nous, impuissant.

        Pour votre article, dommage que j’ai ressentie une odeur que je n’aime pas trop dans ses premiers paragraphes ou vous tentez de vous deresponsabiliser :

        "" L’Occident se cherchait un nouvel ennemi maintenant que la guerre froide était terminée, le capitalisme triomphant et le complexe militaro-industriel avaient besoin d’entretenir la tension mondiale. L’Islam, le tiers exclus de la révélation abrahamique, fut le coupable idéal. ""

        Laissez moi vous dire que le capitalisme occidental comme vous dites est parfaitement bête et sans ideal, autre que l’argent. Islam ou pas Islam, peu lui importe du moment qu’il y a des dollars a gagner. Si l’islam est aujourd’hui encore stigmatisé, ce n’est pas du tout pour ce que vous pretendez, mais uniquement pour l’instabilité qu’il génère. réunissez demain La palestine avec Israel en gommant les impregniations religieuses et en 5 ans Ghaza sera devenu une place financiere moyen orientale de premier plan....

        Allez, bonne apres midi a tous...


        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 octobre 2008 17:18

          Expliquez surtout pourquoi les "Associations à caractère politique" ne se sont jamais affranchies du pouvoir FLN, tout le monde parle d’opposition non ?

          Le FLN a été ébranlé mais il a vite repris le contrôle de la situation en distribuant des postes et des grades et des privilèges comme cadeaux de corruption !

          Depuis l’avènement de ces association que l’on ne peut qualifier d’opposition, il n’y a jamais eu de résistance à l’évolution générale vers l’anarchie !

          Les APC gérées depuis de longues années par le RCD et le FFS ont permis la dilapidation du patrimoine nationale ce qui a fini par conforter les FLN dans sa politique !

          Je n’ai vu aucun maire s’opposer à la colonisation des espaces publics par les hors la loi, je n’ai vu aucun maire interdire ou détruire une construction illicite, je n’ai vu aucun maire sortir de l’ancienne idéologie pour proposer une quelconque rupture avec la politique de fin du Monde !

          Il faut aujourd’hui définir un projet national, construire une Nation avec un Etat responsable et non un régime familial et clanique ; les manifestations sporadiques ne mèment à rien !

          Ce peuple est le plus dispersé de la planète, l’égoïsme atteint les plus hauts sommets et il semble y avoir 40 millions d’Etats en voyant chaque individu agir à sa guise et en négligeant les lois et ses compatriotes !

          Avant la fin de ce mandat, faisons une reflexion pour cerner réellement les contours de la crise totale pour apporter des solutions adéquates DANS LE RESPECT TOTAL DES LOIS !

          Sans le respect des lois, pas de Nation, pas d’Etat, pas de Société... il ne se développe que pagaille, désordre et anarchie ! Soyons honnêtes !

          La démocratie exige une intelligence collective, une solidarite nationale, un comportement conforme aux lois sociales élementaires, un objectif commun, l’absence de mépris "envers ceux qui savent" plus que les autres autrement dit la délégation des initiatives à une élite capable d’organiser et de décider pour l’ensemble...

          Un société où tout le monde sait, où personne ne tolère l’avis de personne ne peut fonctionner et ne peut aboutir à quoi que ce soit ! Les corrupteurs et les corrompus trouvent ainsi leur compte !

          Mohammed MADJOUR.


          Nous

          avons la solution de la crise totale !

          Le 30.09.2008 
           Des dizaines de milliards de dinars y sont détournés : L’agriculture au creux des scandales financiers.

          Cela ne sert à rien de distribuer de l’argent à des gens qui ne savent pas investir, l’agriculture (et non le bricolage des fellahs ignorants) à été lancée dans les années 70 en mettant à la disposition de ceux qui voulaient et devaient travailler les terres, tous les moyens nécessaires mais comme la culture populaire ne suivait pas le but de cette "Révolution agraire" encore dénoncée ( avec hypocrisie, ingratitude et ignorance) aujourd’hui comme étant une erreur de Boumediene tout a échoué lamentablement !

          Avec les moyens financiers matériels et humains investis dans les années 70 pour créer et développer une agriculture moderne seul le peuple algérien pouvait en faire un échec et seul un régime apolitique et totalement irresponsable pouvait faire comme si tout allait bien et même distribuer des éloges et des récompenses à des gens médiocres !

          Un peuple, qui laisse des millions d’hectares en friche d’une terre la plus arable de la planète mais qui accapare et laisse les hors la loi accaparer les domaines publics dans les centres de villages, les trottoirs des villes, les broussailles et les lisières des forets pour implanter des baraques ou même des châteaux misérablement hérissés de ferrailles, ne mérite rien !

          Distribuer des crédits tous azimuts sans escompter un résultat immédiat ou à très court terme cela signifie un gaspillage des richesses nationales !

          Evidemment cela incombe totalement au régime sans nom qui a pris les commande de cette anarchie depuis 1980 ! Depuis cette date fatidique, les Ministères sont devenus inutiles car totalement absents sur le terrain !

          Fini les agronomes dans zones rurales et les plantations, fini les ingénieurs algériens dans les usines, fini le contrôle des importations en nature, qualité et quantité, fini donc un commerce extérieur au nom de l’Etat, fini la politique de planification dans tous les domaines, fini l’idée même d’une économie nationale...

          La course aux milliards, l’émulation à la honteuse corruption, le partage entre clans des rentes de la SONATRACH, la privatisation à l’algérienne, le démantèlement des entreprises nationales, la dévaluation du travail, le reniement de la monnaie nationale, la distribution illégitime et à domicile des pensions, la gestion pirate des ports et le cheminement des caravanes mécaniques de toutes sortes de marchandises dans les déserts... Sans que les Algériens ne se rendent compte de cette apocalypse ? Ce pays est-il mort ?

          Jusqu’en 1979 nous produisions les meilleurs textiles, tous les appareils électroménagers et de qualité supérieure, tous les engins agricoles de haute performance, le matériel téléphonique et électronique, les ustensiles de grande finesse, le matériel médicale et certains médicaments, les bus et les camions les plus performants, les outils les plus divers, les matériels hydrauliques, les aciers de hautes qualité ... Et tout ceci fait dire aux Algériens d’aujourd’hui que Boumediene était un dictateur ce qui évidemment fait marrer ceux qui nous ont refusé l’indépendance et veulent bien nous maintenir dans la médiocrité durable !

          Ce n’est pas seulement l’agriculture qui n’existe pas dans ce territoire ; il faut dire qu’en ce moment il n’y a que des individus les plus dispersés et des clans très organisés assurant entre eux une entente-compromis autour des richesses produites par les multinationales principalement le gaz et le pétrole et je précise que ces richesses sont incommensurables et peuvent permettre de tout reconstruire et d’assurer le travail et le bien être à tous si ce n’est...

          Je veux dire aux Algériens que la prochaine échéance faussement électorale ne doit pas vous leurrer ! Il faut engager calmement une réflexion et ensuite avoir le courage de présenter un peu de vérité aux Algériens comme un début de thérapie !

          Le vote ne servira à rien, il ne fera que développer plus de misère et de médiocrité et donc accélérer la marche vers plus d’anarchie !

          Que donc les uns et les autres arrêtent de se supporter mutuellement au détriment des populaces mettant ainsi en lumière l’absence totale d’une opposition et reniant les principes les plus élémentaires de la politique car sachez bien que ceux qui agissent avec dignité admettent que même la politique n’est pas seulement calculs personnels et intrigues !

          La concorde s’installera d’elle-même quand ceux qui ont consciemment accaparé les biens publics, les domaines publics, ceux qui ont délibérément dilapidé le patrimoine national, ceux qui ont accumulé les incroyables fortunes illégitimes et corrompu les populaces crédules au lieu de les gouverner, demandent humblement pardon, restituent ce qu’il y a lieu de restituer et s’éclipsent pour toujours !

          Mohammed MADJOUR.


          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 octobre 2008 17:26

            Lisez le Forum elwatan.com

            Aucun village, aucune ville de ce territoire n’est à l’abri des innondations !

            Les responsables au sommet sont inconscients et se sentent loin des problèmes auxquels sont confrontés quotidiennement les habitants !

            Qu’a t-on fait depuis les innodations d’Alger ? Rien du tout et personne ne semble s’inquiéter du prochain desastre !

            A cause des constructions anarchiques et illicites qui ne répondent à aucune norme d’habitation, à cause de tous les individus hors la loi qui encombrent les routes et les chemins en déposant toutes sortes de déchets et de gravats dans les canniveaux qui servent à l’écoulement des eaux de pluie, il y’aura encore et encore des catastrophes comme celle qui vient de se produire à Ghardaïa !

            Il y’a une seule solution : Sortir du monde de la fatalité et accuser directement ceux qui sont aux commande de cette anarchie : Le chef de l’Etat et son gouvernement qui se plaisent dans l’inertie et l’immobilisme !

            Ce territoire croule sous des milliards inutiles déposés dans les banques étrangères nous dit-on mais sans nous expliquer pourquoi l’investissement de cette richesse nationale nous est interdit !

            OU EST LA RICHESSE DE CE PAYS, QUELLE DONC CETTE MALEDICTION QUI NOUS PRESCRIT CETTE MEDIOCRITE ? ALGERIENS, ETES-VOUS CONSCIENTS ?

            A cinq mois de la fin de la décennie de tous les échecs, demandons le depart définitif de Bouteflika et du régime qui exploite la situation à son compte et exigeons le renouvellement des institutions nationales dans le total respect des lois !

            Du maire jusqu’au chef de l’Etat, tous les fonctionnaires payés pour accomplir un travail doivent honorer leurs responsabilités !

            ALGERIENS, CHANGEZ VOTRE COMPORTEMENT, VOUS ETES TOUS TOMBES DANS LA FACILITE DE LA CORRUPTION, DU GAIN FACILE, DES AFFAIRES ET DES INTRIGUES !

            Mohammed MADJOUR.

             

            Expliquez surtout pourquoi les "Associations à caractère politique" ne se sont jamais affranchies du pouvoir FLN, tout le monde parle d’opposition non ?

            Le FLN a été ébranlé mais il a vite repris le contrôle de la situation en distribuant des postes et des grades et des privilèges comme cadeaux de corruption !

            Depuis l’avènement de ces association que l’on ne peut qualifier d’opposition, il n’y a jamais eu de résistance à l’évolution générale vers l’anarchie !

            Les APC gérées depuis de longues années par le RCD et le FFS ont permis la dilapidation du patrimoine nationale ce qui a fini par conforter les FLN dans sa politique !

            Je n’ai vu aucun maire s’opposer à la colonisation des espaces publics par les hors la loi, je n’ai vu aucun maire interdire ou détruire une construction illicite, je n’ai vu aucun maire sortir de l’ancienne idéologie pour proposer une quelconque rupture avec la politique de fin du Monde !

            Il faut aujourd’hui définir un projet national, construire une Nation avec un Etat responsable et non un régime familial et clanique ; les manifestations sporadiques ne mèment à rien !

            Ce peuple est le plus dispersé de la planète, l’égoïsme atteint les plus hauts sommets et il semble y avoir 40 millions d’Etats en voyant chaque individu agir à sa guise et en négligeant les lois et ses compatriotes !

            Avant la fin de ce mandat, faisons une reflexion pour cerner réellement les contours de la crise totale pour apporter des solutions adéquates DANS LE RESPECT TOTAL DES LOIS !

            Sans le respect des lois, pas de Nation, pas d’Etat, pas de Société... il ne se développe que pagaille, désordre et anarchie ! Soyons honnêtes !

            Mohammed MADJOUR.

            Le 24.09.2008 à 16h38
            Transparency international classe l’Algérie à la 92e place sur 140 pays : Quand la corruption devient une fatalité…
             
            C’est la troisième fois que vous refusez de publier mes commentaires, je redis aux personnes concernées : Faites votre devoir et respectez votre métier !
            -----------------
            La corruption née en 1980 juste après la mort de l’embryon-Etat est aujourd’hui devenue culture !
            Il faut préciser ce qu’est la corruption, ce fléau qu’aucune religion n’avait épargné mais dont certaines populaces en font un comportement de fierté !
            LA CORRUPTION N’EST PAS SEULEMENT "proposer de l’argent pour un service rendu" (chose qui se produit fréquemment entre individus sans scupules)ce serait trop simple et humainement compréhensible dans bien des cas assez délicats sans toutefois aller à l’indulgence !
            LA CORRUPTION plus grave maladie humaine, c’est surtout les nominations au postes dans les hierarchies administratives de personnes incompétantes et irresponsables, le versement illégale des pensions illégitimes, la dilapidation du Patrimoine national, notamment foncier, en laissant les hors la loi coloniser et construire de manière illicite sur des espaces publics qui appartiennent à l’ensemble du peuple !
            Quand on voit le décalage des discours de Bouteflika par rapport à la situation sociale (si l’on peut dire) on ne peut que s’adresser désespément au Ciel !
            Au lieu d’appeler au respect des lois, au comportement digne et raisonnable, au travail, à la protection du patrimoine et à son enrichissement... Il reprend le terme de "Nouvelles technologies" expression utilisée à tout vent dans les pays hautement performants et je précise que même là elle n’a qu’une connotation politicienne ! La technologie est en perpétuelle développement elle n’est pas figée, elle est nouvelle à chaque fraction de seconde, elle est directement liée à l’activité des cerveaux qui innovent utilement ou même de manière très nuisible, ceci étant une autre question ! Les nouvelles technologies de l’Europe s’enchevêtrent dans les anciennes technologies qu’elles rendent plus fiables et plus performantes !
            Comment donc coller cette expression sur un terrain où les "Anciennes technologies" n’ont pu s’enraciner ?
            LE PROPRE DE L’HOMME ETANT DE DEVENIR PROPRE, la Religion le recommande expressément, comment alors admettre ou concilier les tonnes d’ordure avec un hypothétique engouement pour la Science et la technologie sachant que l’Islam explique aussi fondamentalement : "La science est lumière et la propreté tient de la foi" !
            Sortons des graves contradictions, ce serait salutaire pour tous !
            Il faut d’abord nettoyer les Universités locales, enlever les toiles d’araignées qui empêchent l’accès aux laboratoires pour lesquels des milliards ont été dépensés !
            Il faut déboucher directement les techniciens et les ingénieurs, les médecins et autres spécialistes en Sciences humaines dans les secteurs d’activité algériens qu’il faut restaurer puisqu’ils avaient existé avant 1980 ou qu’il faut créer parce qu’il le faut aujourd’hui !
            Il faut enrôler les diplomés dans l’ensemble du tissu social et en finir avec les décisions des cercles médiocres ! Il faut faire confiance et respecter l’élite algérienne et arrêter de dresser un mur de mépris pour les Sciences et la Technologie pour arriver un jour à ancrer l’esprit rationel algérien dans ce territoire !
            Il faut extraire la demande de visa du cerveau des jeunes algériens et leur expliquer ce qu’est l’esclavage moderne dans les pays étrangers : Quel est donc le rôle d’un chef d’Etat ou du Gouvernement ?
            L’anarchie actuelle ne réponds à aucun critère d’économie, de développement ni même d’enrichissement matériel individuel familial ou clanique car conformément aux Lois universelles les fortunes illégitimes sont toujours cause de déchéance certaine et bien durable pour leurs propritaires !
            Avant même de parler de la future échéance électorale qu’on essaie difficilement de coller à l’actualité( eu égard à la gravité de la situation) en renouant avec les discours stériles, il convient de dire un minimum de vérité au peuple algérien qui ne sera un grand peuple qu’en acceptant le respect des lois et le travail à plein temps !

            Mohammed MADJOUR.

             

          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 octobre 2008 17:35

            Allons monsieur Iddir, "la capitale" a perdu son statut depuis 1980 ; depuis la mort de l’Etat il n’y a plus de capitale c’est logique !

            Saura t-elle faire face à une prochaine inondation ? Pourquoi vous vous limitez à cette catastrophe mineure ? est-ce qu’elle peut supporter encore un séisme, est-ce qu’elle supporte bien en ce moment le poids de la plus grande anarchie provoquée par des millions de voitures qui circulent sut but et sans destination dans un pays d’une incommensurable oisivité ?

            Est-ce qu’elle pourra un jour se débarasser des centaines de millions de tonnes d’ordures qui l’encombrent jusque sous les cages d’escaliers où règne une obscurité totale et permanente !

            La Capitale n’a même pas quelques mètres carrés de verdure, n’a pas un banc public où l’on peut s’asseoire une minute pour se reposer, ne permet pas un déplacement normal puisque les transports publics ont depuis longtemps disparu ! Les budgets de développement sont, comme dans d’autres régions du pays, visibles sous formes de villas et de grandes propriétés privées dans la péréphérie de l’ancienne ville et s’étendent jusqu’au littoral devenu par la force des choses "interdits aux indigènes" !

            Pour qu’il y’ait CAPITALE monsieur Iddir, il faut d’abord une Nation qui se respecte, un Etat qui la gère loyalement et un peuple soucieux du respect des lois !

            Disons donc la Vérité pour le plus grand bien des individus qui n’arrivent pas encore à vainvre leur égoïsme pour accepter de mettre quelque chose en commun, ne serait-ce qu’une petite idée qui accouchera le concept de la Nation !

            PS : Dans toutes les capitales du Monde le maire est considéré comme une haute personnalité ; la capitale étant l’image et à l’image de tout le pays, son responsable doit donc être un fonctionnaire de grande compétence et d’une intégrité sans faille... Je n’ai jamais entendu parler du maire d’Alger, d’Oran, de Constantine ou d’aucune autre ville : ce pays est vérouillé par le pouvoir des walis qui concentrent toute l’administration au niveau des wilayas mais ne coordonne rien du tout sur le terrain : Resultat nous avons des milliers d’élus en porte à faux bien assis dans le fauteuils mais sans prendre aucune initiative ; ils sont incapables d’abandonner les privilèges et donc de démissionner... La, est le vrai problème !

            Mohammed MADJOUR.


          • CANAAN 7 octobre 2008 18:33

            momo...tu nous fais du paradisial ou quoi ???

            L’Algérie a tout pour réussir...hormis deux choses...le régime et l’islam...deux idéologies politiques hors jeu !


            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 octobre 2008 20:53

              @CANAAN (IP:xxx.x67.115.10) le 7 octobre 2008 à 18H33


              "L’Algérie a tout pour réussir...hormis deux choses...le régime et l’islam..."

              Tu veux garder l’Islam pour toi tout seul, espèce d’égoïste ! Reprends donc ton régime et laisse nous l’Islam, on se débrouillera avec !

              MOHAMMED.


              • CANAAN 8 octobre 2008 12:14

                MOMO...

                L’islam s’occupe de moi donc je m’occupe de lui...je suis un citoyen exemplaire !


                • HELIOS HELIOS 8 octobre 2008 13:43

                  Un commentaire a je ne sais combien de moins (-) :

                  Effectivement, le problème ne vient pas de l’Islam, Mohammed a raison...

                  Le problème vient dui fait que les mecs, a Alger ou ailleurs, sur tout le territoire, sont là a "soutenir les murs" et ne rien glander plutôt que de s’occuper du pays... remarquez, je les comprends bien, a defaut de (re)faire une révolution.... les algeriens sont devenus comme nous tous, plus de couilles, on laisse les "régimes" de droite de gauche ou d’ailleurs se partager le pouvoir, le gateau et nous faire les poches pour renflouer un systeme qui se casse la gueule.



                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 8 octobre 2008 17:49

                    @HELIOS (IP:xxx.x6.182.201) le 8 octobre 2008 à 13H43

                    Lisez l’article de "elwatan.com" après mon commentaire en guise de réponse !

                    Le FLN a de tout temps procédé au cloisonnement de la population pour mieux dominer les situations !

                    A chaque situation difficile il se cramponne sur une ossature allant de la base au sommet et du sommet à la base et composée par tous ceux qui perçoivent des pensions illégitimes, béneficient de privilèges illégaux ou se donnent délibérement à l’occupation illicite des domaines publics !

                    Dés qu’une échéance faussement électorale s’approche tous ceux qui ont été préalablement corrompus commencent à gesticuler et à se positionner pour mieux contenir ceux qui sont suscéptibles de choisir un candidat !

                    Je pense qu’au lieu de créer des "ayants droits" et des "sans droits", des "patriotes" et des "non-patriotes", des "nationalistes" et des "non-nationalistes", il vaux mieux décréter officiellement l’existence de deux catégories d’individus : "DES ALGERIENS" et "DES NON-ALGERIENS" ! LES CHOSES SERONT DEFINITIVEMENT CLASSEES !

                    Ne faut-il pas simplement payer chacun pour le travail rendu et dans le cadre des lois, toutes les institutions trvaillent ou devraient travailler pour la Nation, non ? Pourquoi faut-il en plus créer des groupes, des sous groupes, des catégories, des classes... Regardons les autres pays, ils ne prononcent que le mot "Travail" et évitent d’opposer les institutions les unes faces autres autres !

                    Après tout celui qui fait un choix pour telle ou telle activité ne peut prétendre aux privilèges postérieurs et même post-mortem !

                    Mohammed MADJOUR.

                    elwatan.com 08.10.2008.

                    "En prévision des prochaines échéances électorales : Les « patriotes » au centre d’enjeux politiciens"

                     
                     

                    A six mois de l’élection présidentielle, laquelle n’affiche pas encore ses contours, certains cercles politiques semblent vouloir se saisir de la question oubliée des patriotes. La raison ? Le dossier est visiblement perçu comme un thème porteur à l’heure où la politique de la réconciliation bute sur la réalité du terrain. Les patriotes, autrement appelés GLD (Groupe de légitime défense), ont été pour ainsi dire, depuis la mise en application de la loi sur la paix et la réconciliation nationale, oubliés par les pouvoirs publics.

                    Des pouvoirs publics visiblement plus soucieux de donner des assurances aux ex-terroristes plutôt que d’exprimer la reconnaissance à une catégorie de personnes qui se sont engagés, au péril de leur vie, dans la lutte contre le terrorisme. A Bouira, l’une des wilayas du centre du pays où existait un grand nombre de GLD, la question de la prise en charge des revendications de cette frange de la population se trouve ces jours-ci au centre d’une polémique qui s’amplifie de jour en jour.

                    Le coordinateur régional des patriotes et non moins élu FLN à l’APW de Bouira, Abbas, semble s’être engagé dans une campagne dont les tenants et les aboutissants - jusque-là inconnus - ne laissent pas indifférents les différents acteurs politiques locaux. Ainsi, l’annonce de l’installation d’une coordination régionale des patriotes regroupant entre autres les wilayas de Bouira, Médéa, Tizi Ouzou et Béjaïa - en attendant d’autres wilayas, selon M. Abbas - n’a pas manqué de susciter des interrogations, que ce soit auprès des concernés que des différentes chapelles politiques visiblement prises de court par l’information. A en croire les déclarations de cet élu local, une réunion de travail aura lieu aujourd’hui à Alger, pour débattre des modalités ainsi que de la date de la tenue d’une rencontre régionale avec les patriotes et qui sera présidée par le chef de file du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Un détail que semble bien ignorer le responsable de la mouhafada locale du FLN, M. Nouri. Il dit d’ailleurs ne pas avoir eu écho de cette rencontre et que le FLN de Bouira n’est destinataire d’aucune instruction de sa direction à Alger, lui enjoignant de préparer une quelconque rencontre allant dans ce sens. Cela, sans oublier de rappeler que son parti œuvre sans relâche à la concrétisation des espoirs nourris dans la politique de la réconciliation. Par ailleurs, ce responsable du FLN parle d’une réunion à Alger.

                    Celle-ci est toute fois prévue non pas aujourd’hui mais dans les toutes prochaines semaines et dont l’ordre du jour n’a pas encore été arrêté. A préciser que nos tentatives de joindre hier le député Mohamed Seghir Kara (vice-président de l’APN et élu de Bouira) sont restées vaines hier. Il en était de même pour le porte-parole du FLN, Bouhadja, injoignable. Aucune autre source autre que le représentant des patriotes n’a confirmé l’information. Une information soulignant aussi que c’est le président de la République qui aurait désigné M. Belkhadem pour se charger du dossier des patriotes. D’autre part, du côté des autres partis - du moins ceux qui se disent à l’avant-garde de la cause des patriotes -, à l’instar du RND de Ahmed Ouyahia et du RCD de Saïd Sadi, les avis sont différents certes mais se rejoignent en partie, notamment en ce qui concerne le fait que l’affaire des patriotes et la prise en charge de leurs revendications relèvent des compétences de l’Etat et non d’une quelconque chapelle politique. Pour le sénateur du RND, Bouha Abdelkader, que nous avons contacté, « c’est l’affaire des institutions de l’Etat et le RND n’a jamais eu la prétention d’avoir sous son égide une telle dynamique dont se revendique le peuple algérien. » « L’affaire des patriotes n’est pas celle du RND tout seul, mais celle du peuple algérien ayant lutté durant plusieurs années contre le terrorisme », a-t-il ajouté sans omettre de rappeler les positions de son parti considéré comme partie prenante de la lutte antiterroriste, menée par ces mêmes patriotes, dont certains sont ses militants, à l’image de Cheikh El Mekhfi de Lakhdaria. A la question de savoir si des rencontres similaires sont programmées sous l’égide de son parti, comme annoncé par certaines sources, il a répondu par la négative, démentant toute information faisant état d’une telle entreprise conduite par le RND. Quant au RCD, un parti partie prenante de la dynamique de résistance enclenchée au début des années 1990, et à l’orée de la décennie noire, son député de Bouira et non moins membre de la direction nationale du parti, Brahimi Ali, n’a pas mâché ses mots pour qualifier cette initiative de tentative de récupération d’un symbole de résistance populaire à des fins purement partisanes dont la motivation ne peut être que la préparation de la campagne pour un troisième mandat de Bouteflika. Pour notre interlocuteur, « le sursaut de la résistance patriotique contre le terrorisme est loin de se limiter ou de se confondre avec un parti politique », avant d’ajouter qu’« il est regrettable qu’un nouveau repère national soit privatisé, en cette veille d’élection présidentielle, au profit d’un groupe politique comme ça a été le cas pour le sigle du FLN de nos pères, à deux reprises, en 1962 et en 1989 ».

                    M. Brahimi n’a pas manqué d’exhorter les patriotes à exiger leurs droits sans céder au chantage et à l’allégeance à un groupe politique quelconque. Une revendication à clamer haut et fort, selon lui, devant les institutions de l’Etat concernées. C’est là donc une nouvelle polémique qui anime les différentes chapelles politiques et les acteurs au niveau local, laissant les patriotes dans l’ignorance et abandonnés à leur triste sort. Il est à rappeler qu’un nombre important parmi ces résistants est réduit à la misère. C’est le cas entre autres des patriotes de la région de Lakhdaria qui doivent être traités avec beaucoup d’égard de la part des autorités.

                    Par Lyazid Khaber


                    • abersabil abersabil 10 octobre 2008 11:26

                       Parlons peu et essayant d’être juste, la démocratie à l’algérienne ne peut être que conforme à ses us et coutumes ( ne prendre du model occidental que ce qui peut être considéré comme bénéfique à la société), la tradition d’une gestion collégiale se doit être l’objectif " oua amrouhoum choura fima baynahoum " et la choura c’est des textes de loi auxquels adhèrent toutes les composantes de la société même civile, qu’il faut appliquer à la lettre, ce qui n’est pas le cas ; investir sur les Hommes de demain et non pas sur un seul, en un mot la déviance vient d’en haut non pas du bas car la maturité d’un peuple c’est celle de ses élites politiques , scientifiques et culturelles ; pour en faire un slogan :
                       ’’ le législatif ne peut être bon que si l’exécutif l’applique justement’’

                       


                      • abersabil abersabil 10 octobre 2008 17:06

                        Une petite remarque à l’auteur de l’article, de 88 à 98 cela fait dix (10) ans
                        amicalement

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès