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Accueil du site > Tribune Libre > A Bobigny : camping imposé pour une carte de séjour

A Bobigny : camping imposé pour une carte de séjour

 Plutôt que de décrire par moi même l’immense sentiment de honte qui remplit mon âme et mon coeur d’être humain : je viens de vivre l’horreur, en faisant la queue avec ma compagne devant la Préfecture de Bobigny pour renouveler son titre de séjour. J’ai donc choisi les mots et les maux des autres au sujet de ce qui se passe à la Préfecture de Bobigny sans que personne n’en parle et /ou le passe sous silence dans une indifférence assourdissante :

La préfecture de Bobigny connaît depuis plusieurs années d’interminables files d’attentes d’étrangers venus demander un titre de séjour, le droit d’asile, la naturalisation ou encore un simple changement d’adresse. Ils sont jusqu’à 1200 chaque jour à se présenter aux guichets. La situation est telle, selon Réseau Education Sans Frontières (RESF), qu’un trafic de tickets numérotés s’est développé dans les queues de la Direction des étrangers. Un numéro d’attente peut se monnayer jusqu’à cent euros.

 Selon le sociologue Alexis Spire*, cette contrebande illustre les mauvaises conditions dans lesquelles les étrangers sont reçus par l’administration française : « cette difficulté d’accès caractérise en premier lieu les administrations chargées de l’immigration. Elle matérialise la relation de domination bureaucratique qui s’instaure par la suite, assignant l’étranger à une position de sujet déférent ».

 De son côté, la préfecture affirme qu’entre 2006 et 2008, la longueur des files d’attentes a été divisée par deux. Elle ajoute avoir obtenu un crédit de 543.000 euros pour l’amélioration de l’accueil et la réduction des délais d’examen des dossiers. Mais là encore, les étrangers devront attendre : les travaux prévus pour « fin 2008-début 2009 », ont été reportés « courant 2009 ».

Par Najib

*Auteur d’Accueillir ou reconduire : enquête sur les guichets de l’immigration, Editions Raison d’agir, 2008. 

 

 PRFECTURE DE BOBIGNY 2

 

Chaque nuit, la semaine, ils sont des centaines à camper devant la préfecture de Bobigny (Seine-Saint-Denis), couchés dans une couverture, assis sur un tabouret ou debout contre un mur, dans l’espoir d’être reçus le matin, à partir de 08H30, au service des étrangers.

 Selon la préfecture, chaque matin, un millier d’étrangers se pressent pour obtenir des informations, demander une carte de séjour, retirer un document de voyage. La plupart d’entre eux, sans convocation, convoite l’un des 500 tickets synonymes de rendez-vous délivrés chaque jour.

 Willy, un Congolais de 42 ans dont dix passés en France, est arrivé le premier, sandwich en main, vers 22 heures. Devant lui, onze heures d’attente pour obtenir le précieux ticket et demander une carte de séjour pour sa sœur. "Je viens souvent ici. Une fois j’y ai passé la nuit en plein hiver. J’étais couvert de neige et tout ça pour quoi ? Pour déclarer un changement d’adresse", dit-il avec un bagout détonant. "Que le préfet vienne ici passer la nuit avec sa femme, il comprendra vite", le coupe Hacen, venu pour une carte de séjour.

 Soniya, veuve indienne de 32 ans et mère de trois enfants, s’est installée juste derrière eux vers minuit. Par terre, son fils aîné de 9 ans dort dans des couvertures. Pour son père sans-papiers, Soniya est déjà venue la veille, à six heures du matin. Trop tard pour faire partie des 500 élus.

"Je suis venue avec mon garçon parce que j’ai peur des bagarres. Comme ça les gens me respectent, ils ne pensent pas que je suis une mademoiselle" explique-t-elle, souriante.

 Selon la préfecture, 300.000 euros de travaux doivent être réalisés en 2006 pour améliorer l’accueil. Après la sous-préfecture du Raincy, celle de Saint-Denis doit bientôt accueillir les demandes d’étrangers.

 A 01h30, une trentaine de personnes patientent dont un groupe d’Indiens dont le radio cassette inonde le parvis de musiques orientales. Un homme se balade avec un thermos argenté pour leur vendre des cafés à un euro.

 Patrick, un Haïtien de 40 ans, fait la queue pour la troisième fois cette semaine. "Ils font tout pour nous décourager, pour éviter un afflux d’étrangers en France", déplore-t-il devant un panneau lumineux qui précise : "la direction des étrangers est heureuse de vous accueillir".

 A partir de 06H00, les premiers métros déversent sur le parvis de la préfecture des dizaines d’étrangers qui nourrissent une file d’attente longue d’une centaine de mètres.

Parmi eux, Kader, 44 ans, Algérien né en France. Ajusteur, il a pris un jour de congé pour renouveler sa carte de résident. "A Bobigny, c’est déjà l’immigration choisie, seuls les plus courageux auront finalement des papiers", commente-t-il, amer.

 A 08H00, les files d’attente s’étendent sur 150 mètres jusqu’au Mac Donald, de l’autre côté du parvis. Devant l’entrée de la préfecture, les esprits s’échauffent. Il n’y a ni policiers ni vigiles pour organiser l’attente et des bagarres éclatent quand des petits malins tentent de couper la queue.

 Quand à 08H45 les portes s’ouvrent, les premiers s’engouffrent dans la préfecture pour en ressortir immédiatement avec leur ticket victorieux. Souvent, à en croire des habitués, des jeunes qui ont fait la queue toute la nuit revendent leurs tickets, jusqu’à 200 euros, à ceux qui n’ont pu entrer.

 A 09H40 un agent de la préfecture sonne la fin des hostilités : "ça y est c’est fini, revenez demain matin". Tous les tickets ont été distribués. Eberlués, des centaines d’étrangers, qui n’ont pu rentrer, quittent doucement le parvis de Bobigny

http://www.labanlieuesexprime.org/article.php3?id_article=696

 Pour voir la France, l’Hebdo s’installe en banlieue. A Bondy plus précisément, où il a ouvert un micro bureau dans lequel se relaient ses journalistes. L’expérience va durer le temps qu’il faudra pour comprendre et raconter les maux français, les pieds dans les cités plutôt que le derrière dans les cafés du quartier latin.

 Je suis retourné ce matin à la préfecture de Bobigny. Je vous avais raconté hier cette foule résignée qui fait la queue, chaque jour - absolument chaque jour ouvrable, tout au long de l’année - dès les petites heures de l’aube, pour accéder aux guichets de la Direction des étrangers. Ce matin, je suis arrivé plus tard, vers 9h, pour voir comment cela se passe à l’intérieur.

 Cela valait la peine. Il y a d’abord ce joli panneau lumineux qui déroule en boucle le message suivant : "LA DIRECTION DES ETRANGERS EST HEUREUSE DE VOUS ACCUEILLIR." A vrai dire, personne n’y prête attention ou n’en relève l’ironie involontaire, peut-être les heures d’attente au dehors (- 4 degrés, un petit vent insidieux) ont-elles émoussé le sens de l’humour ?

 Au premier flash de mon appareil, un policier m’avise et fait savoir qu’il est interdit de prendre des photos de la préfecture sans autorisation. D’accord. Mais j’ose parler avec les gens ? Oui.

 Les premiers que je rencontre sont Cherif et Khadijda, avec leur petit bébé dans une poussette. Il est Français, elle étrangère, ils sont mariés depuis un an et il faut renouveler la carte de séjour annuelle de Khadijda. Pas de chance, ils habitent à Aubervilliers. Cherif est venu une première fois, trop tard pour entrer. Hier il est parti de chez lui à une heure du matin, à pied, pour faire la queue dès 3 heures. Il est arrivé au guichet mais on lui a dit que la présence de sa femme était nécessaire. Alors ce matin, il est de nouveau parti à 1 heure, toujours à pied, tandis que sa femme le rejoignait en transports publics à 8 heures.

Tout ça pour remplir un formulaire et obtenir un rendez-vous : le 24 février, il faudra revenir.

http://www.bladi.net/forum/57046-histoires-ordinaires-file-prefecture-bobigny/

Blog à Bondy : ’’Histoires ordinaires dans la file de la préfecture de Bobigny (suite)’’
L’Hebdo (Bondy) -
A Bobigny, des étrangers obligés de camper la nuit pour une carte de séjour.

http://prisedirecte-banlieue.typepad.fr/banlieue/2009/01/pr%C3%A9fecture-de-bobigny-des-embouteillages-pour-laccueil-des-%C3%A9trangers-du-trafic-dans-les-files-datten.html

Préfecture de Bobigny : des embouteillages pour l’accueil des étrangers… du trafic dans les files d’attentes
 

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26 réactions à cet article    


  • Stéphane Bouleaux 4 juin 2009 17:22

    "interminables files d’attentes d’étrangers venus demander un titre de séjour, le droit d’asile, la naturalisation ou encore un simple changement d’adresse.« 

    Il suffit d’expulser definitivement les sans papiers, refuser les »droits d’asile" (lol), la naturalisation d’étrangers.

    On gagnera bcp de temps, et vous pourrez faire vos changements d’adresse.


    • Shaytan666 Shaytan666 4 juin 2009 18:52

      Faut être carrément débile pour aller faire la file dans le froid pour obtenir un droit de séjour dans un pays de m**** comme la France, un pays raciste et tout. C’est pas moi qui le dit que la France est un pays de m***** je le lis tous les jours sur AVox.
      Je parie qu’en Somalie ou au Soudan il n’y a même pas de file pour avoir une carte de séjour.


    • Stéphane Bouleaux 5 juin 2009 11:47

      100 % d’accord avec toi !
      C’est incroyable le nombre de sado maso qui veulent venir souffrir chez nous !

      Faut croire que les allocs sont vraiment bonnes !


    • ARTEMIS ARTEMIS 5 juin 2009 14:09

      bonjour cher Monsieur

      votre réaction de vous honore pas malheureusement vous n’êtes pas le seul en France à avoir ce type de réaction épidermique
       vous êtes ignorant de votre propre histoire ! c’est triste
      Avant de poster des commentaires aussi affligeants que nuls renseignez vous sur le rôle des étrangers dans notre développement économique
      et puis ne pensez vous pas que nous sommes tous les étrangers de quelqu’un à un moment ou à un autre de notre passage sur cette terre
      nous sommes locataires de ce monde ne l’oublions pas !!!!


    • faxtronic faxtronic 5 juin 2009 15:03

      « Nous sommes locataire de ce monde » LOL. Et alors c est a qui que l on paye nos traites, a nos ancetres ?


    • Bulgroz 4 juin 2009 17:40

      Les conditions d’accueil en France sont tellement écœurantes que déjà, des milliers de clandestins reprennent nuitamment des barques en caoutchouc pour rejoindre les rives radieuses d’Afrique du Nord ou du Sénégal où avec un simple clic sur internet, on obtient une carte de séjour.

      Les enfants de Donquichotte constatent avec effroi que des milliers de logements se sont désespérément vidés. Les services des impôts constatent que des milliers de contribuables disparaissent des rôles fiscaux, pareil au Pôle Emploi, les syndicats réclament des réductions d’effectifs pour faire face à cette dramatique baisse des chômeurs étrangers.


      • clostra 4 juin 2009 17:52

        Désolée Jean-Chol pour le post ci-dessus. Mieux vaut ne pas y répondre. à moins que ce soit du second degré.
        C’est en témoignant de la sorte que nous pouvons constater que tout progrès est incertain. Que rien n’est acquis dès qu’il faut faire effort pour dégager ce qui est vraiment progrès dans nos société, ce qui va dans le sens de l’humain, de la démocratie (avant tout protection des faibles et des exclus).
        Des milliers de brevets, des progrès technologiques fantastiques, des percées scientifiques extraordinaires, missions vers mars, Hubble de l’extraordinairement ancien...et l’ordinaire qui reste très très ordinaire, médiocre, petit, sans importance, minable.
        Que cherchons-nous à savoir qui ne soit à notre portée, sous nos yeux, sur le pas de notre porte.
        On se hasarderait bien à présenter nos excuses, le moins que l’on puisse faire sans risquer d’être arrêté...


        • Daniel Roux Daniel R 4 juin 2009 18:17

          Merci à l’auteur pour cet article.

          Ce qu’il décrit à Bobigny se passe aussi à la sous préfecture de Sarcelles (Val d’Oise) devant laquelle je passe régulièrement. Nous pouvons donc supposer sans risque d’erreur qu’il ne s’agit pas de cas isolés.

          L’Etat français a gardé sa vision colonialiste forgée les siècles précédents. Les indigènes n’étaient pas considérés, ni traités comme des hommes, mais comme des sous-hommes. Ils n’avaient aucun droit mais uniquement des devoirs. Les demandeurs de papiers de Bobigny et d’ailleurs ne sont pas mieux traités.

          Un étasunien ou un canadien est-il soumis à la même galère pour faire ses démarches ? Si la réponse est « non », s’il n’est pas lui aussi obligé de camper la nuit devant la porte de la sous préfecture, alors le terme « racisme d’état » me semblerait pertinent.

          Les « mauvais » étrangers ainsi stigmatisés par l’Etat français ne seront pas consolés d’apprendre que les français dit « de souche » ne sont pas épargnés en ce qui concerne le mépris et l’arrogance. Par exemple, les délais d’attentes sont devenues insupportablement longs pour se faire soigner.

          Certes, nous ne voyons pas encore les malades camper devant les hôpitaux pour occuper des rares lits encore disponibles, mais les couloirs des Urgences sont pleins de malades en attente. Bientôt, il sera préférable d’agoniser chez soi que de le faire dans une file d’attente en plein hiver sous la neige.

          Le traitement que l’Etat inflige aux plus faibles est à mettre en parallèle avec l’arrogance des hommes au pouvoir vis à vis du peuple. C’est une attitude qui nous vient probablement de la période monarchique. L’aristocratie s’est réincarné dans une oligarchie qui traite les gens comme des assujettis et non comme des citoyens.

          J’ai bien peur que cela ne s’arrange pas de sitôt, vu la concentration des pouvoirs dans des mains qui ressemblent de plus en plus à des serres de rapace.


          • Stéphane Bouleaux 5 juin 2009 11:50

            On oblige pas les immigrés à venir dans ce « mechant pays colonialiste ».
            Ils peuvent rester (ou retourner) chez eux si ca leur chante !


          • Daniel Roux Daniel R 5 juin 2009 12:51

            Je n’ignore pas qu’il existe des gens qui ne supportent pas ceux qui sont différents, qui voudraient les coller contre un murs, les faire disparaître, les rejeter à la mer, les faire bouillir dans du vinaigre, etc..

            Il existe aussi :

            • Des riches qui ne supportent pas les pauvres et réciproquement.
            • Des gens en bonne santé qui ne supportent pas les malades et réciproquement.
            • Des blancs qui ne supportent pas les noirs et réciproquement.
            • Des cons qui ne supportent pas les cons et réciproquement.

            Mais je sais aussi qu’il y a quelqu’un qui vous aime, oui vous, malgré votre haine des faibles, des vaincus, des naufragés de la vie. Celui là, vous tendra la main lorsque, éventuellement, vous trébucherez.

            Cet être humain, ne le mordez pas tout de suite, s’il vous plaît.


          • dam175 4 décembre 2011 16:52

            "Un étasunien ou un canadien est-il soumis à la même galère pour faire ses démarches ? Si la réponse est « non », s’il n’est pas lui aussi obligé de camper la nuit devant la porte de la sous préfecture, alors le terme « racisme d’état » me semblerait pertinent."

            Ma réponse est un peu en retard, mais je tenais quand même a le dire :

            La réponse est oui...Il ne faut pas voir le racisme partout.

            Je suis français et ma femme est américaine (ou étasunienne, comme vous voulez) et elle subit le même traitement que celui de cet article. Nous allons en moyenne 4 a 5 fois par ans a la préfecture de Bobigny pour faire renouveler sa carte de séjour, et ceci depuis 3 ans. Nous y allons en général vers 2 ou 3 heures du matin, par n’importe quel temps, et nous attendons environ 8 ou 9h comme ca.

            Nous allons devoir faire ca au minimum encore 2 ans, avant de pouvoir peux être demander une carte de séjour de 10 ans.

            Vous voyez donc que tout le monde est logé a la même enseigne, pas d’exception. smiley


          • thomthom 4 juin 2009 22:05

            Je croyais avoir connu le pire avec la préfecture des hauts de seine (je suis 100% français, mais me femme, elle ne l’est pas), mais votre article montre que non, il y a pire !

            Et après ça, on nous parle de charte Marianne, de qualité d’accueil dans les services publics,etc. Une belle fumisterie oui !


            • Thémis 4 juin 2009 23:21

              « ... Je suis retourné ce matin à la préfecture de Bobigny (...) peut-être les heures d’attente au dehors (- 4 degrés, un petit vent insidieux) ont-elles émoussé le sens de l’humour ?... »

              Qu’ est-ce qu’il fait froid à Bobigny en ce moment ! smiley

              Ce très bon article a du être mis au frigo et ressort comme par hasard 3 jours avant les élections... . smiley


              • Gazi BORAT 5 juin 2009 08:34

                La France a bénéficié longtemps de l’image de « la patrie des Droits de l’Homme » et de son discours universaliste de « Lumière du monde ».

                Des enthousiastes avaient même un temps formulé des phrases dythirambiques tel :

                « Tout homme a deux patries, la sienne et puis la France »

                Malgré le colonialisme, le régime de Vichy, etc... il semblerait que l’illusion demeure.

                La France a sombré sociologiquement à droite depuis le milieu des années quatre vingt. Même si cette tendance commence à s’inverser graduellement, ce climat continue à prospérer dans certains milieux..

                Des fonctionnaires zêlés, dopés par un sentiment de toute puissance, reflets de ceux qui, autrefois offocicièrent de la même façon pour le regroupement des étrangers indésirables dans les camps de Gurs, Rivesaltes, Aix les Mille.. puis appliquèrent la m^me conscience professionnelle dans l’organisation de la rafle du Vel d’Hiv’.

                Sous le regards parfois indifférents, parfois réjouis des Parisiens témoins des embarquements des familles dans les bus..

                Je vous laisse le soin de déterminer dans quelle catégorie aurait pu se ranger le commentateur ci-dessus..

                gAZi bORAt


              • Stéphane Bouleaux 5 juin 2009 11:53

                On a surtout accueilli,par humanisme, des millions d’immigrés (et leurs familles), qui nous crachent à la gueule et qui se plaignent que la file d’attente pour les allocs est trop longue !!!!

                En plus, ils ne comprenent pas que les francais en ont ras le bol d’eux, mais ca va venir ....


              • brieli67 5 juin 2009 09:15

                mo-I-gne (espagnol) comme ils disent à Hambourg
                http://www.youtube.com/watch?v=DjYnXcQgbRk

                du bo du bon du .... vrai. Faudra pas rater la « Maison des jeux » à la prochaine virée chez les lemmings....

                J’ai déposé un peu de prose sous le marronier Rom ....

                a +


                • Gazi BORAT 5 juin 2009 10:03

                  @ BRIELY, bonjour,

                  Merci, pour le lien sur départ vers la Chine en 1900.

                  A ce sujet : ma mêre a fait partie de la 1) Armée française et a passé la frontière parmi les premiers.. Elle s’est constitué une partie de son trousseau dans la maison du Burgmeister.. Entre autres choses, elle a rapporté une porcelaine de table (salière, poivrière, moutardier) assez curieuse.

                  L’objet représente un marin, en uniforme de la Kriegsmarine, (le moutardier) tiend dans ses mains deux nattes et une paire de ciseaux). Deux têtes de bandits chinois jumeaux à ses pieds (sel et poivre).

                  J’ai eu l’explication de ce curieux objet dans le premier chapitre consacré à l’année 1900 dans « Mein Jahrhundert » de Gunther Grass.

                  Les bourreaux japonais coupaient les nattes des prisonniers « Boxers » pour ne pas gêner le sabre du bourreau au moment de la décapitation. Les fusiliers marins allemands rapportaient ensuite ces nattes, que l’on trouvaient en quantité dans tout Pekin, en guise de souvenirs..

                  gAZi bORAt


                • brieli67 5 juin 2009 12:40

                  les Hereros
                  http://www.youtube.com/watch?v=XTsVtf_pLO4

                  Par le biais du maire « aryen » de Nantes -agrégé d’allemand- j’ai « missionné » au côté du Napoléon de la Sarre dont la « colonisation de l’empire allemand » et autres sujets critiques entre France et Allemagne. Du bénévolat- en 3/4 mois la bourse pleine et le reste partant illico au fisc, mais surtout burned-out, j’avais quelques mois de Temps Libre....

                  Avec Christa Müller, l’épouse Lafontaine .... une concrétisation dans « INTACT »
                  http://www.afrik.com/article14730.html

                  http://www.dailymotion.com/user/tristao/video/x7asay_le-genocide-herero-premier-genocide_news


                • maxim maxim 5 juin 2009 12:23

                  alors là ça me fait marrer les réactions indignées....

                  qui c’est qui tient le 93 ? le PCF ! eh oui,celui supposé aider les damnés de la terre durant les campagnes éléctorales ,et qui fait venir n’importe qui,du moment que les heureux possesseurs de la carte de séjour feront de bons élécteurs reconnaissants ..

                  on dit merci à qui ? au Parti Communiste !
                  seulement ces damnés de la terre ,même les Cocos ,ils se trouvent débordés avec ,c’est sûr ,les allocs et le Rmi ,ça attire du monde ,le hic,c’est que même les Communards ils n’en peuvent plus,ou n’en veulent plus ! et les sousous,y’en a plus !.


                  • Reinette Reinette 5 juin 2009 12:57

                    Plutôt que de décrire par moi même l’immense sentiment de honte qui remplit mon âme et mon cœur d’être humain : je viens de vivre l’horreur…La préfecture de Bobigny connaît depuis plusieurs années d’interminables files d’attentes … Ils sont jusqu’à 1200 chaque jour à se présenter aux guichets. La situation est telle …qu’un trafic de tickets numérotés s’est  développé dans les queues de la Direction des étrangers. Un numéro d’attente peut se monnayer jusqu’à cent euros. (l’AUTEUR)

                    Quel scoop ! 100 €. Cela me rappelle une autre petite histoire.

                    Alors que la Bourse du travail, via la Cgt, mettait à disposition des locaux pour les travailleurs sans-papier afin qu’ils s’organisent et se syndiquent pour défendre leurs droits, quelques-uns d’entre eux, sous prétexte qu’ils savaient lire et écrire, avaient mis en place un passe-droit au prix de 100 € par dossier. La Cgt l’ayant appris a voulu mettre le holà. Voir le résultat http://www.rue89.com/2008/05/06/la-cgt-prend-elle-les-sans-papiers-pour-des-pantins


                    • ARTEMIS ARTEMIS 5 juin 2009 14:18

                      bonjour à l’auteur bonjour à tous

                      merci pour votre article
                      il faut vous attendre à des réactions épidermiques et racistes ne vous en offusquez pas et continuez à témoigner

                      @ tous les raciste de ce site

                      tous ceux qui postent des commentaires racistes du style qu’ils repartent etc.... vos opinions ne vous honorent pas et elles me font honte car elles vont à l’encontre de toutes les valeurs essentielles qui sont les fondamentaux de notre démocratie
                      Sarkozy avait raison lors de sa campagne électorale de faire des clins d’oeil à l’extrème droite c’est la France des beaufs et vous en faites partie.
                      je ne vous salue pas !


                      • faxtronic faxtronic 5 juin 2009 15:12

                        « elles vont à l’encontre de toutes les valeurs essentielles qui sont les fondamentaux de notre démocratie » qui sont depuis longtemps, comme tout le monde le sait « travail, famille, patrie ». On travaille plus pour gagner plus, dans une famille avec une maman ET un papa beni par Mr le cure, et on aime la patrie (sinon il faut la quitter).

                        Il faut bien savoit de quoi on parle, madame, lorsque l on parle de valeurs fondamentales de notre societe. Elles different selon !



                      • faxtronic faxtronic 5 juin 2009 15:14

                        Honte a moi, j ai dis Mr le cure, j aurais pu dire Mr l imman ou Mr le rabin. Pas de jaloux dans notre belle democratie. Enfin tant qu ils sont beni par un representant d un pilier de la morale, dixit le chef.


                      • Jean Chol POIVRESSELLE Jean Chol POIVRESSELLE 6 juin 2009 16:41

                        Merci pour votre message.
                        Je ne suis pas offusqué par certaines des réactions : au contraire je pense déjà important d’informer et puis après cela ne m’appartient plus.
                        Je continue de penser à nos frères êtres humains qui eux attendent tous les matins à partir de 3H 30 du matin qu’on veuille bien leur ouvrir les portes de la Préfecture pour un changement d’adresse ...
                        C’est pour eux que j’écris
                        et je vous remercie.
                        Jean Chol Poivresselle


                      • Reinette Reinette 5 juin 2009 15:17

                        Un étasunien ou un canadien est-il soumis à la même galère pour faire ses démarches ? Si la réponse est « non », s’il n’est pas lui aussi obligé de camper la nuit devant la porte de la sous préfecture, alors le terme « racisme d’état » me semblerait pertinent. (DANIEL R.)




                        Racisme d’Etat, c’est vite dit : pour certain(e)s il n’y a aucun problème (peuvent même passer tout ce qu’ils veulent dans leurs valoches diplo...sniff !!!)

                        Comme disait l’autre : « vaut mieux être richissime et bien-portant que pauvre et malade »

                        Racisme de Classe, plus sûrement

                        http://www.challenges.fr/magazine/enquete/0169.020337/lmir_althani_collecti onneur_de_palais.html


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