A la recherche d’un masque...
Ce jour-là, je décide de me rendre dans la pharmacie la plus proche de chez moi pour me procurer un masque : bien sûr, comme nous sommes encore en période de confinement, je n'oublie pas de remplir mon attestation de sortie, afin d'être en règle avec les autorités policières.
Arrivée dans l'officine, je demande au pharmacien s'il vend des masques : "Non, pas de masques", me répond-il aussitôt. Je lui pose alors cette question : "Et vous en aurez bientôt ?"
Il me réplique alors sur un ton badin : "Oh peut-être l'année prochaine !"
Décidément, ce pharmacien se fait lui-même peu d'illusion sur les futurs approvisionnements de masques dans les pharmacies...
Je repars bredouille...
Quelques jours plus tard, je retente ma chance dans une autre pharmacie, après avoir rempli encore une fois mon attestation de sortie : même problème, pas de masques...
Mais, je ne me décourage pas : troisième tentative, je me rends, cette fois-ci, dans une très grande pharmacie du centre, très éloignée de mon domicile...
Dans cette officine, je vais sans doute trouver "mon bonheur"... enfin des masques !
La pharmacienne m'informe que je pourrai m'en procurer dans une boutique de matériel médical qui se situe tout à côté...
Je m'y rends, et là surprise ! En fait, une affiche informe les clients qu'il faut commander les masques et attendre une semaine avant de les obtenir !
Comme cette pharmacie est éloignée, j'hésite, d'autant qu'il faut se ranger derrière une longue file d'attente...
Finalement, je renonce...
Et je me pose cette question : "Sommes-nous vraiment en France, pays réputé pour la qualité de ses services de santé ?"
Le lendemain, j'apprends qu'on peut enfin se procurer des masques dans les supermarchés... Je pourrais en faire l'acquisition lors de mes prochaines courses.
Donc, ce jour-là, je me rends au supermarché, je regarde partout : pas de masques à l'horizon.
Je demande alors à une employée : "Mais, où sont les masques ? Vous en vendez ?"
Je tombe des nues quand elle me dit : "Les stocks sont épuisés, il faut venir le matin, de bonne heure pour espérer en avoir."
Alors, là, c'est le bouquet ! Je repars dépitée.
Deux jours plus tard, j'apprends qu'une couturière près de chez moi a confectionné des masques en tissu et qu'elle les vend 3 euros : je décide d'en acheter trois.
J'ai enfin des masques !
Et je fais bien sûr un premier essai : je trouve que le masque en tissu est tout de même assez inconfortable, au bout d'un moment, on étouffe sous le masque, on a du mal à respirer.
Ainsi, beaucoup de gens, dans les rues, ne savent pas le porter en toute sécurité : on voit des masques rabattus sur le menton, ou décalés sur la bouche, le nez n'étant plus protégé.
Un masque mal utilisé ne constitue pas une bonne protection.
De plus, les contraintes d'utilisation sont compliquées : il faut laver un masque en tissu à 60 degrés, pendant 30 minutes, on ne peut le sécher à l'air libre, et après un certain nombre de lavages, le masque devient inopérant.
D'ailleurs, alors que l’Autriche et d’autres pays d’Europe centrale imposent le port du masque à la population pour lutter contre le coronavirus, le Danemark, par la voix unanime de ses experts, persiste à adopter une stratégie opposée. "C’est une illusion de croire que cette protection constitue un rempart contre le Covid-19 pour les citoyens. Elle procure une fausse sécurité et peut dans le pire des cas propager le virus", affirme le professeur Brian Kristensen, chef de l’unité centrale des infections et de l’hygiène à l’Institut de sérologie d’État...
Dès lors, que faut-il en penser ? Le masque est-il vraiment efficace et utile dans la lutte contre l'épidémie ?
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2020/05/a-la-recherche-d-un-masque.html
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