A nos femmes

A nos femmes…
A nos mères qui, dés le premier jour de notre naissance ont sacrifié leurs nuits à notre sommeil, ont soigné nos plaies et essuyé nos larmes, qui malgré la fatigue de toute une journée de travail, trouvaient encore le temps et la force de se pencher le soir sur nos cahiers d’écoliers pour nous aider dans nos devoirs et qui, nous racontaient des histoires pour nous endormir nous communicant ainsi l’amour des livres. A celles qui venaient nous rassurer les nuits de cauchemar, qui ont pris sur leur vie et leurs ambitions personnelles de rester à nos côtés pour nous aider à grandir en nous protégeant du mieux qu’elles le pouvaient des dangers de ce monde en folie. A leur grand et pur amour qui n’attendait rien en retour.
A nos sœurs qui nous ont appris à partager et souffrir ensemble, à protester et à se jouer de l’éducation de nos aînés, à nous révolter et nous apaiser, à tempérer nos ardeurs et nos colères. A celles qui, plus studieuses nous ont, devant l’imposante stature professorale, sorti de l’ornière d’une leçon pas ou mal apprise, qui furent notre bouée scolaire lors de nos maux de mer estudiantin. A celles qui nous ont mis de la lumière dans les yeux en nous présentant leurs amies responsables de nos premiers émois, et qui comme une seconde mère étaient toujours là, malgré nos discordes, pour nous soutenir.
A nos grand-mères qui transgressaient les règles parentales agrandissant pour quelques jours notre espace de liberté. A leurs générosités sucrées responsables de nos premières caries et visites chez le dentiste. A leur expériences qui nous ont guidé petit à petit vers un peu de sagesse, à leur patience qui nous a appris la valeur du temps et des saisons. Au bonheur estival d’être emmené au zoo, au cinéma ou simplement en ballade nos mains d’enfant débutant dans leurs mains d’adulte finissant.
A nos compagnes, chères Pénélopes qui partagent nos vies de galère ici bas. A ces elfes qui nous ont donné leurs corps pour nous faire voyager et leur cœur pour nous faire espérer, qui nous soutiennent dans les instants de déprime, lissent nos excès et gomment nos doutes. A ces fourmis de jour et ces cigales de nuit. Au courage qu’elles déploient en silence pour équilibrer nos absences. A leur douceur et leur fragilité qui nous responsabilisent et à leurs saines et justes colères qui nous contraignent à ne jamais baisser les bras. A ces louves gardiennes qui couvent et protègent leur famille.
Mesdames sans vous nous ne serions pas ce que nous sommes et pour cela, je tenais humblement par ces quelques mots, à vous dire simplement merci.
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