• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > A quoi servent les « mutuelles » d’assurance ? A flinguer la (...)

A quoi servent les « mutuelles » d’assurance ? A flinguer la Sécu...

Le ramdam des toubibs aura au moins eu un point positif : mettre à la lumière le foutoir des assurances dites complémentaires. Et leur réelle utilité. Elles sont plus de 600 parait-il ! C'est que le fromage doit-être bon...

Une des mesures essentielles du programme du Conseil national de la résistance (CNR) fut d'instaurer « un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'État  ». Dans le droit fil de ce texte fondateur, dès le 4 octobre 1945 une ordonnance fut prise dont l'article 1 est le suivant : « Il est institué une organisation de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu'ils supportent. »

La solidarité fondatrice de la nation, qui correspond au terme « Fraternité » de notre belle devise, elle est là. C’est ce que les droites avides et cupides – et les gôches-Ganelon genre Valls-Hollande - ont toujours brocardé en daubant sur « l’Etat providence ».

Dans le cadre de sa stratégie de démantèlement des conquêtes sociales du C.N.R., le patronat accentue ses attaques contre la Sécurité sociale. Le chantre du Medef Denis Kessler avait au moins le mérite de la franchise lorsqu'il disait : …/... La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !  »

Et la gauche (? ?!!) n'est pas la dernière à participer à ce dépècement de l'un des fleurons de notre modèle social. Le plan massif d'allègement des cotisations sociales (plus de cotisation sociales employeurs pour le smic et rabotage significatif jusqu'à 1,6 smic, etc.) sans qu'un financement ne soit trouvé est significatif de cette collusion de « J'aime l'entreprise » avec le Medef.

La tactique pour la mise à mort de la Sécu ? On ruine celle-ci (qui pourtant arrive à baisser son déficit !) de façon à la déconsidérer vis-à-vis des assujettis ; parallèlement, on prend prétexte de ce déficit abyssal pour baisser les taux de remboursement des médicaments, voire on dérembourse des médicaments considérés comme peu efficaces ; le résultat est un transfert du remboursement du reste à payer sur les assurances dites « complémentaires ». Ce faisant, on habitue le cotisant à s'appuyer de plus en plus sur les assurances privées et à critiquer la Sécurité sociale. C'est de l'action psychologique destiné à préparer les cerveaux (déjà karchérisés par la télé et les merdias) à l'abandon progressif de la Sécu. Depuis que les grands groupes d'assurance rêvent de mettre leurs pattes crochues sur cet énorme gâteau !

Dans cette stratégie, il est des dispositions qui sont présentées comme des « avancées sociales » et qui sont tout le contraire. C'est le cas de l'Accord national interprofessionnel (ANI) qui rendra obligatoire, à dater du 1er janvier 2016, l'adhésion des salariés à une assurance complémentaire santé d'entreprise. Mumm ! La bonne soupe pour les assurances privées, au détriment de la protection sociale collective ! Un énorme gâteau.

Des millions de salariés vont ainsi être obligés de souscrire des contrats collectifs d'entreprise gérés, évidemment, par les assurances privées. Le Conseil constitutionnel a en effet imposé qu’en absence d’accord d’entreprise ou de branche, la complémentaire santé soit choisie par l’employeur. Des grands groupes vont donc balayer les petites mutuelles pour se partager la gamelle ! Cette pseudo avancée sociale va accroître les inégalités entre salariés puisque la couverture différera d'une entreprise à l'autre. Il va de soi que les employeurs opteront pour une couverture limitée à un panier de soins minimum ; dès lors, les salariés qui voudront plus de couverture...devront se payer une complémentaire supplémentaire ! Au fou ! Mais tout ça, on ne vous le dit pas dans les merdias aux ordres...

Encore une fois, elles servent à quoi les "complémentaires" ? Si vous êtes atteints d'une maladie grave, ou d'une affection chronique invalidante (diabète, cardiopathie, alzeimzer, etc) vous serez couverts à 100 % par le régime général. Alors, pourquoi payer chaque mois 80, 100 euros et plus si affinité à une "complémentaire" ? Pour se faire rembourser (tous les cinq ans ?) des lunettes ? On en trouve, verres progressifs, de bonne qualité à moins de 100 euros ! Idem pour les prothèses dentaires. Le reste, c'est du confort. Donc en fait, votre pognon sert à engraisser des actionnaires...

Oui mais alors, on fait quoi ? On rend toutes ses prérogatives à la Sécurité sociale. Á défaut d'un remboursement à 100 % - ce qui devrait être pourtant la norme – il suffit de créer, au sein de la Sécu, un département d'assurance volontaire, couvrant le remboursement de ce qui ne serait pas pris en compte par la Sécu principale. Avec évidemment, pour l'assuré, le versement volontaire d'une cotisation qui, de toute façon, serait bien moins chère que celle des assurances « complémentaires » privées, mutuelles ou non. Et, surtout, supprimer toutes les exonérations de cotisations car, si les entreprises ont de l'argent pour payer des complémentaires d'entreprise, pourquoi n'en auraient-elle pas pour payer des cotisations à la Sécu ?

On voit bien qu'il s'agit d'un plan sournois pour saccager et faire disparaître la Sécu au profit de grands groupes privés. Il y a longtemps que les grands groupes d'assurance et de la finance en rêve !

Ne nous laissons pas dépouiller. La santé ne doit pas être une marchandise.

Illustration X - Droits réservés


Moyenne des avis sur cet article :  4.05/5   (38 votes)




Réagissez à l'article

39 réactions à cet article    


  • Robert GIL Robert GIL 20 mars 2015 09:21

    detruire la secu c’est un vieux reve du patronat , et des sociétés d’assurances ;...
    .
    voir : MUTUELLES : le loup dans la bergerie pour la mise à mort de la sécu !


    • Gabriel Gabriel 20 mars 2015 09:31

      Il est clair et c’est une évidence que le but de la politique libérale pratiquée depuis plusieurs dizaines d’années est d’éradiquer purement et simplement tous les acquis sociaux. Sécurité sociale exsangue car certaines cotisations sont détournées de leurs buts (taxe sur l’alcool, le tabac etc.) ajoutons à cela les entreprises bandits qui refusent de s’acquitter de leurs cotisations sans parler de certaines magouilles des laboratoires pharmaceutiques qui, avec l’appui des députés lobbyistes, surfacturent le coût de leurs médicaments et nous avons là, la principale explication du trou de la sécurité sociale, parfait prétexte pour présenter ce système de solidarité comme non viable financièrement et ainsi le faire crever à petit feu. Obliger les gens, à force de désinformations malhonnêtes répétitives, à souscrire des assurances privées qui se gaveront sur leurs dos. Il en va de même pour la retraite et l’assurance chômage qui sont imbriquées dans ce style de processus, je m’explique : A repousser l’âge de la retraite (qui n’est rien d’autre qu’un prétexte pour transformer les futurs retraités en chômeurs), comme il y a de moins en moins de travail car chaque mois le capitalisme sauvage détruit des milliers d’emplois, de plus en plus de personne de plus de cinquante ans vont se retrouver au chômage ce qui fera exploser le budget de pôle emploi (Ce qui bien entendu est planifié et voulu). Donc, on vous tiendra le même langage comme quoi ce système n’est plus fiable et qu’il faut avoir recours aux mêmes assurances privées. Voilà comment le libéralisme débridé du chacun pour soi éliminera tout ce qui est relatif au social et à la solidarité. Regardez bien autour de vous, la fabrique de pauvre tourne à plein régime et une petite minorité à l’origine de cette politique assassine croulent sous des richesses gigantesques. Cherchez l’erreur... 


      • Daniel Roux Daniel Roux 20 mars 2015 09:34

        Il faut cesser de percevoir le PS comme un parti socialiste. Il s’agit d’un parti de conservateurs fascinés par le modèle cynique anglo-saxon, dont Hollande et Valls (celui du coup de menton autoritaire) sont les représentants.

        La Sécu ne coûte rien, ce sont les dépenses de santé qui coûtent. La Sécu n’est que l’organisme gérant de la solidarité nationale.

        Comme le souligne l’auteur, le but est bien le démantèlement de la sécu, en minant son efficacité, en détruisant son image positive dans la population.

        La Sécu, c’est le cauchemars des libéraux, le symbole d’une solidarité redistributive qui leurs donne des boutons.

        A l’origine existaient les assurances privées, la Sécu est née d’un besoin impérieux, celui de la nécessaire consolidation d’un système hétéroclite et inefficace.

        L’obligation d’adhérer à une mutuelle est la constitution de fait d’un impôt supplémentaire pour donner leur part du gâteau aux riches actionnaires de compagnies d’assurances dont les discrètes faillites successives ont démontré leur incapacité à gérer.

        Le détournement des cotisations vers les mutuelles et le refus de mettre les médecins et les para médicaux face à leurs responsabilités, choisir entre le système conventionné ou le libéral, entre la clinique et l’hôpital, est un exemple typique de la complicité/identification de nos dirigeants avec les notables.


        • Abou Antoun Abou Antoun 22 mars 2015 08:23

          @Daniel Roux
          C’est un bon article et j’approuve pleinement votre réaction.


        • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 20 mars 2015 09:42

          qui se sert au passage dans les mutuelles sans reseau commercial , qui et combien se payent des

           villas au maroc ou dans les antilles tel une multitude de petts balkany chez les dirigeants nationaux

          les controles de ’commissaires dits aux comptes" sont bidons !!!!!!!!!!!!!!!!!

          en tout cas ce ne sont pas les mutualistes malades qui en profitent !!!!!!


          • devphil30 devphil30 20 mars 2015 10:30
            Merci pour cet article 

            C’est le principe du libéralisme.

            On paye pour des organismes privés mais c’est la collectivité qui continue à rembourser ( banques , assurances , routes , autoroutes )

            Il parait que c’est mieux pour la concurrence , c’est surtout mieux pour les actionnaires. 

            Philippe 

            • Spartacus Lequidam Spartacus 20 mars 2015 11:58

              @devphil30
              Le principe du libéralisme, c’est qu’il n’existe pas d’exception à la règle générale.


              Le principe du libéralisme, c’est les mêmes droits pour tous, les mêmes impôts pour tous. 
              Et le libre arbitre du choix de ses organismes assuranciels......

              Le principe de ne pas laisser à autrui le soin d’imposer son système, de faire jouer la concurrence, et de favoriser le libre arbitre.

              Une petite vidéo pour expliquer le libéralisme... : https://www.youtube.com/watch?v=Kn23kokvLRo

            • Jason Jason 20 mars 2015 12:03

              @Spartacus

              « Le principe du libéralisme, c’est qu’il n’existe pas d’exception à la règle générale. » Sauf pour les libéraux, qui ont le droit de tout faire.

              Elémentaire, mon cher Watson.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 20 mars 2015 12:28

              @Jason
              Mais non. 

              Tout le monde a le droit de tout faire, sans empiéter sur les libertés de son voisin.
               

            • Jason Jason 20 mars 2015 13:04

              @Spartacus

              Réfléchissez bien, si vous pouvez tout faire, vous aller empiéter sur les libertés du voisin.
              Voir A. de Tocqueville,« De la liberté an Amérique », 1835.

              Vous rêvez.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 20 mars 2015 13:35

              @Jason
              Dans les pays occidentaux, seule la loi a le pouvoir d’empiéter les libertés individuelles. 

              L’individu n’a pas force de loi, riche ou pas. 

              Seul l’état a ce pouvoir. Dans un monde libéral, l’état est limité aux besoins régaliens. Point.
               
              Dans un monde socialiste, l’état est utilisé pour tout. Ce simple fait de crée une inflation de demandes d’avantages et d’exceptions.


            • foufouille foufouille 20 mars 2015 13:53

              @Spartacus
              dans ton monde, seul les riches ont des droits et les autres des esclaves


            • Jason Jason 20 mars 2015 14:34

              @Spartacus

              « Dans un monde libéral, l’état est limité aux besoins régaliens ». Eh ben, c’est bien dommage, et je ne veux pas vivre dans un Etat pareil. Car l’économie est laissée dans les mains des plus forts qui modifient les lois à leur avantage. 

              Le libéralisme pur et dur n’est qu’un vaste crime contre l’intérêt des populations.

              Pour le reste, gardez vos souhaits pour vous, et vos rêves de jungle sociale où vous serez certainement le Tarzan local... ou le gorille de service.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 20 mars 2015 14:53

              @Jason
              Les mains du plus fort c’est l’état et les économies planifiées socialistes....Vous inversez les raisonnements.


              Les animaux sont plus heureux libres dans la jungle inégalitaire ou dans la cage d’un zoo ou ils sont égaux enfermés ? 

            • Buzzcocks 20 mars 2015 15:14

              @Spartacus
              Très amusante votre métaphore animalière...si on compare les espérances de vie, il semble quand même que pour une majorité d’animaux, il vaut mieux être dans un zoo. Parce que le bonheur animalier, c’est quand même dur à mesurer. Un animal de zoo, il mange tous les jours à sa faim, et n’est chassé par personne ... ca simplifie quand même grandement la vie de ne pas devoir chercher sa bouffe tout en se cachant des autres prédateurs.
              Bref, votre comparaison est moisie. 


            • foufouille foufouille 20 mars 2015 15:29

              @rocla+
              vas vivre en somalie, tu seras libre.


            • foufouille foufouille 20 mars 2015 16:10

              @rocla+
              tu es frustré car bobonne ne veut plus ou enragé car tu ne peut plus sauf avec du viagra ?
               smiley


            • foufouille foufouille 20 mars 2015 16:40

              @rocla+
              tu étales bien connerie avec ta retraite minable qui montre que tu as raté ta vie.
               smiley
              et rêves pas, je ne faisais que passer par là.
               smiley
              désolé pour tes problèmes sexuels, je ne savais pas.
              tu as toujours ta prostate, au moins ?


            • rotule 20 mars 2015 17:42

              @Spartacus
              >seule la loi a le pouvoir d’empiéter les libertés individuelles.

              il y a donc eu un ensemble de lois, issues du CNR, pour protéger la société. Ces dispositions légales ont un coût et il a été assuré par des règles de financement. Ces mesures s’appliquent (s’appliquaient ?) à tous de manière assez uniforme. La santé et la protection sociale passant dans le « domaine public », j’ose dire.

              En quoi serait-ce contraire à un certain libéralisme ?

              Maintenant, vous pouvez avoir de l’urticaire face à ces dispositions, vous pouvez préférer la loi du plus fort, de la jungle, ... et imaginer que vous faites partie des plus forts. Les dispositions du CNR, retraite et santé, ont quand même fait le bonheur de millions de gens, peut être y compris vos parents et peut être vous -même (avant d’avoir subi un lavage de cerveau merdiatique néo-libéral ... a moins que la perte de mémoire précoce .... ) mais n’ayez pas de crainte, ces dispositions ont aussi prévu de financer les mesures d’éloignement des personnes dont l’esprit s’égare .... afin de protéger ceux qui continuent à bien vivre en société ...


            • julius 1ER 21 mars 2015 08:13

              @Spartacus
              Adam Smith disait plutôt « à chacun selon ses possibilités » ce qui impliquait une plus grosse contribution des privilégiés...... mais avec toi c’est le contraire, mais bon tu n’es plus à une approximation ou contrevérité près !!


            • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 21 mars 2015 09:40

              @foufouille

              salut foufouille

              dans 95 % des pays d’afrique tu est LIBRE de mourir de faim de soif d’ebola et du sida pendant ce temps dictateurs et occidents vous prennent pour des cobayes (vaccins) et pillent les richesses
              de vos pays et offrent de vieux avions ou des helicoptères et des armes pour vous battre entre ehtnies !!!!!


            • Spartacus Lequidam Spartacus 23 mars 2015 09:52

              @rotule
              Le CNR n’a créé que des corporations.

              En matière de santé, les anglais ou les Suisses ne sont pas moins bien soignés, voire mieux et pour moins cher.
              En matière de retraite, il a rendu les premières générations heureuses en effet, puisqu’elles ont laissé la charge à leurs enfants et n’ont pas payés. Laissant la dette des premières générations à la dernière génération de la pyramide qui devra payer 70 années d’insouciances...

              La pyramide Madooff a duré 55 ans. Au niveau d’un état on peut imaginer qu’elle s’écroulera au bout de 80 à 90 ans. Pendant 55 ans les gens qui cotisaient à Madoff ont trouvé cela « for-mi-dable » un peu comme vous.....

              Quand on saute du 70 eme étage, avant d’arriver au rez de chaussée....Tout va bien et les Cocos chantent.

            • Jason Jason 20 mars 2015 10:31

              A quoi servent les « mutuelles » d’assurance ?

              Mais à gagner du fric, mon cher Monsieur ! Ne soyons pas naïfs. Entendu à la télé : Les mutuelles encaissent chaque année des profits de 5 milliards d’Euros. Bien sûr, ils ne sont pas redistribués.

              Le but de la manoeuvre ? 1. rendre la santé plus chère 2. donc diminuer la demande et soulager le budget de la sécu. 3.privatiser à outrance, dans le courant Thatcher Reagan des années ’80 (l’idée existe aussi en France).

              En attendant, seuls les plus chanceux auront des dents en bon état (le dents, ça fait quand même de l’appareil digestif, non ?) ou encore pourront se faire examiner les yeux par un charlatan qui va charger la barque en ricanant.

              La santé publique ? Un boulet financier dans une population vieillissante. Donc il faudra faire encore plus d’emprunts d’Etat. Les vieux, c’est la rente des Ets. financiers. Sans parler des autres...


              • soi même 20 mars 2015 11:25

                Il y a pas plus totalitaire comme institution que la sécurité sociale, vous croyez pas , et regarder comblent de médecin se son fait radier par cette institution opaque et Stalinienne dans ces méthodes, il est temps que cette institution meure !


                • bakerstreet bakerstreet 20 mars 2015 11:40

                  Bravo pour votre article


                  D’abord CE NE SONT PAS DES MUTUELLES MAIS DES ASSURANCES !

                  Un point à bien insister car les mots ont un signifiants, et un signifié. Et voilà une bonne dizaine d’années que les mutuelles ont disparu. Ce depuis que les assurances se sont emparés du marché, et proposant des prix attractifs aux jeunes et aux étudiants. 

                  Auparavant, les cotisations étaient identiques, dans les mutuelles classiques, quel que soit votre age. Souvent les cotisations prenaient par contre le revenu en pourcentage.

                  Il était évident qu’à partir du moment où il a existé un effet d’aubaine, les jeunes ont quitté en masse les mutuelles, pour se diriger vers les assurances. 
                  Les mutuelles se sont donc résolus à faire la même politique. Résultat : Plus vous vieillissez, plus vous payez, quel que soit votre revenu. 
                  Des millions de gens quittent maintenant les complémentaires, trop chères, et de plus en plus chères, ne pouvant plus payer. 
                  Ou ne voulant, ce qui est mon cas. j’ai tout de même changé, gardant une cotisation d’une quarantaine d’euros pour couvrir les risques hospitaliers. Pour les lunettes et les dents, j’assumerais. De toute façon le remboursement était déplorable. 

                  Pour mes lunettes, la prochaine fois, ce sera internet, ou alors je profiterais de vacances en Espagne où elles sont trois fois moins chers qu’en France. 

                  • leypanou 20 mars 2015 11:54

                    @bakerstreet
                    Entre 2014 et 2015, ma pseudo mutuelle a augmenté de 60%.

                    Alors, quand on entend parler de solidarité, !!!

                    Ce ne seront ni le PS ni l’UMP ni le FN qui y changeront quoi que ce soit !!!


                  • bakerstreet bakerstreet 20 mars 2015 12:51

                    @leypanou


                    Vous avez raison. 
                     Il y a là une rupture de contrat avec l’accès pour tous aux soins, puisque celui ci s’appuie sur une discrimination : L’âge, et sans doute d’autres facteurs.
                    A se demander si c’est constitutionnel. 

                    C’est bien cet article, car il permet de parler d’un scandale sanitaire de premier ordre, et dont jamais ou bien peu de journalistes ne s’emparent. 
                    Encore moins de partis politiques. Je me souviens que dans les années 70, personne ou bien peu de gens avaient une mutuelle, la sécu prenant en charge la quasi totalité des soins, avant de se retirer, et de laisser ces grandes plages aux pirates, qui osent parler de solidarité, d’esprit mutualiste. 

                    Au moins qu’on leur défende d’utiliser ces mots. C’est de la publicité mensongère !

                  • Spartacus Lequidam Spartacus 20 mars 2015 11:41

                    Quand on lit ce genre d’article on se dit que les programmes scolaires ont été « revisité » par les gauchistes qui phagocytent l’éducation nationale.


                    Fascisme et socialisme ne sont que les deux faces d’une même raisonnement.

                    Quelques vérités cachées par l’éducation nationale gauchiste :

                    1-C’est Bismark qui a inventé le système dit de « répartition » pour prélever les fond des réserves des retraités pour faire la guerre. Il a fixé la date de pension à « 65 ans » à une époque ou l’espérance de vie moyenne était de 64 ans.

                    2- En France c’est « Petain » qui met en place l’ensemble du programme que les cocos essayent de s’attribuer. Toutes ont été décrétées par le gouvernement de Pétain le 15 mai 1941 : Sécurité sociale, retraite par répartition et organisation des professions en corporatisme : ordre des architectes, ordre des médecins, ordre des avocats …

                    3-Les retraites par capitalisation obligatoires en France marchaient très bien avant leur socialisation. Le 31 décembre 1934 le taux de cotisation a baissé, 11 milliards de F avaient été économisés sur les 17 milliards perçus. Le taux des cotisations.

                    4-En capitalisation, les versements faits par les actifs servent à constituer des réserves sur lesquelles seront plus tard prélevées les pensions. En répartition, les cotisations sont une sorte d’impôt versé par les actifs au profit de leurs aînés, un remboursement de ce que chacun a reçu de ses parents durant sa jeunesse. 

                    5-La répartition est un artifice mensonger basé sur le principe de Ponzi. La première génération n’a pas payé et laisse une charge à long terme sur les générations suivantes. Une irresponsabilité anti-solidaire intergénérationnelle qui laissera une génération sur le carreau pour se défaire de ce système chronophage

                    6-La sécu « n’existe pas » il y a des « sécus ». MSA, RSI, CPAM, mutuelles étudiandes, Secu Alsace Lorraine, etc....régies par le coide de la mutualité. 

                    7-Les sécus sont des mutuelles.....Regardez celles qui « osent publier leurs bilans. Exemple la sécu »RSI« . Vous constaterez dans le lien que le bilan a un refus de signature du commissaire aux comptes. Que cette sécu paye des impots. 

                    Tout ce texte est fondé sur des clichés et l’ignorance.

                    Le CNR n’a rien apporté sauf un mal absolu communiste, le corporatisme. 

                    Un secteur de l’energie, un »état dans l’état" ou les droits sociaux sont différenciés de la population. Une sécu différenciée selon que votre corporation. Des retraites de nantis qui cotoient des retraites de misères. 
                    Une caste de Haut fonctionnaires par l’ENA fondé par le déserteur communiste, et dénonciateur Thorez. 
                    Un monopole de diffusion de la presse NMPP organisé par le PCF (en 2002 1/3 du papier était détourné pour CUBA par la CGT). 
                    Le CNR est créateur de la dette. Quand De Gaulle partira, l’état sera déja endetté à 33% du PIB. De présidents en résident nous voici arrivé à 57%....

                    • Ruut Ruut 20 mars 2015 15:23

                      @Spartacus
                      En effet, le Socialisme c’est le Fascisme, l’histoire l’a prouvé.

                      Cependant, le Libéralisme n’est viable qu’au sein d’un seul pays avec des lois communes.

                      Le Libéralisme Mondialisé a pour seul défaut de profiter de la corruption des Élus afin de créers de la concurrence déloyale entre les travailleurs.

                      Oui au Libéralisme, mais au niveau National et surtout pas au niveau Mondial.

                      Oui, @Spartacus, tous les pays qui ont des emplois précaires ou un chômages de masse sont des pays gangrénés par la corruption des Élus.

                      Sauf que face a cette corruption, le Libéralisme mondialisé aggrave la situation des citoyens.
                      Seule une régulation douanière totale permet de minimiser cette concurrence déloyale.

                      En effet aux citoyens de voter correctement, mais ils n’ont pas vraiment de choix c’est aussi ça l’échec de nos « Dictatures dites Démocratiques ».


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 mars 2015 16:14

                      @Ruut

                      Le libéralisme n’est ni la cause ni la conséquence. Le libéralisme c’est l’inverse de ce que vous décrivez. 
                      Une « concurrence libre et non faussée » à l’intérieur comme l’extérieur.

                      En fait ce que vous décrivez ce n’est pas le libéralisme mais la conséquence du « capitalisme de connivence » qui découle de l’interventionnisme d’état (socialisme).

                      L’élu corrompu n’a de pouvoir sur le marché que dans un état interventionniste. Dans un état régalien son pouvoir est limité aux seules mission régaliennes, mais n’a pas de pouvoir sur le marché libre.

                      Pour la régulation douanière, c’est une absurdité car il n’existe pas de production qui ne puisse faire sans le monde entier.


                      Je vous laisse l’histoire du crayon de leonard reed vous l’expliquer :

                      Le graphite est extrait à Ceylan

                      Pensez à ces mineurs, à ceux qui ont fabriqué leurs nombreux outils d’Allemagne pour l’extraire ou les sacs en papier du Canada dans lesquels on transporte le graphite ou encore la ficelle de Malaisie qui permet d’attacher ces sacs, à ceux qui les ont mis à bords des bateaux Panaméens et à ceux qui ont fabriqué ces bateaux en Corée. Même les gardiens de phare le long de la route au cap en Afrique du Sud ont aidé à sa naissance, et aussi les pilotes des ports Belges d’Anvers.

                      Le graphite est mélangé à de l’argile Américain dont on utilise l’ammoniaque de Trinidad et Tobago pour l’affinage. Puis des agents mouillants sont ajoutés, comme du suif sulfoné issu du pétrole du Vénézuéla des graisses animales d’Argentine ayant réagi avec de l’acide sulfurique Suisse. Après être passé au travers de nombreuses machines Allemandes, le mélange se présente finalement comme une extrusion sans fin comme pour une machine à saucisses coupée à la dimension voulue, séchée et cuite pendant plusieurs heures à environ 1000 °C. Pour accroître leur résistance et leur aspect lisse, les mines sont alors traitées avec un mélange chaud qui comprend de la cire du Mexique, de la paraffine du Maroc et des graisses naturelles hydrogénées des pays bas.

                      Le bois de cèdre de Turquie reçoit six couches de laque. Connaissez-vous tous les ingrédients de la laque ? Qui penserait que les éleveurs de graine de ricin du Brésil font le rouge ? La belle couleur blanche et jaune de l’oxyde de titane extrait à Madagascar. La laque nécessitent les savoir-faire de plus de personnes que l’on n’en pourrait dénombrer !

                      Regardez la marque. C’est un film formé en chauffant du charbon noir de Bulgarie mélangé avec des résines transformées en France.

                      Mon bout de métal la virole, est en laiton des métalleries Indiennes. Pensez à toutes les personnes qui extraient le zinc du Pérou et le cuivre du Chili et ceux qui savent faire une feuille brillante de laiton à partir de ces produits de la nature. Ces anneaux noirs sur ma virole sont en nickel noir d’Australie

                      Il y a ensuite le bout de gomme, que l’homme utilise pour effacer les erreurs qu’il commet avec moi. C’est un élément appelé « factice » qui permet d’effacer. Il s’agit d’un produit semblable à du caoutchouc fabriqué en faisant réagir de l’huile de colza d’Indonésie avec du chlorure de soufre de Colombie. Le caoutchouc de Thaïlande , contrairement à l’idée courante, ne sert que pour assurer la liaison. Il y a ensuite de nombreux agents de vulcanisation et d’accélération. La pierre ponce vient d’Italie ; et le pigment qui donne sa couleur à la gomme est du sulfure de cadmium de Biélo-Russie.

                      En fait, des millions d’êtres humains participent à sa création, et aucun d’entre eux n’en connaît plus que quelques autres. 

                      La mondialisation, ils en ont peur. 

                      Mais ce n’est qu’un crayon noir.......Un simple crayon noir !



                    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 mars 2015 11:48

                      PS bilan du RSI qui indique que les sécu "payent des impôts, sont des mutuelles et mal gérées (refus du commissaire aux compte d’approuver le bilan).


                      Sur ce lien vous trouverez la preuve que les sécus sont des mutuelles. Le RSI est administrateur d’une société de placement....sic.http://www.societe.com/societe/amundi-convertibles-euroland-349656454.html

                      Vous faut il d’autre preuves pour admettre vos dénis ?

                      • Dwaabala Dwaabala 20 mars 2015 15:01

                        Ah ! Victor, si chacun, hormis les décidément de droite, à défaut d’y arriver tout seul vous comprenait !


                        • Montdragon Montdragon 20 mars 2015 18:14

                          tout dépend si la mutuelle en question adhère au livre II de la Mutualité, écrit 50 ans avant le CNR.....il y a mutuelles et mutuelles...Les assurances privées devraient être privées de ce nom.


                          • VICTOR Ayoli VICTOR 20 mars 2015 19:18

                            @Montdragon

                            L’idée très altruiste de mutualité a été complètement galvaudée. Les grosses compagnies d’assurances se camouflent derrière cette appelation porteuse, mais en fait, elles se comportent comme des assurances privée soucieuse du seul pognon qu’elles peuvent ramasser tout en grugeant - en plus - l’Etat puisque, en tant que « mutuelles », elles ne paient pas d’impôts sur les sociétés !


                          • jeanpiètre jeanpiètre 20 mars 2015 20:33

                            @VICTOR

                            les assurances privées sont le mac do appliqué à la protection sociale
                            casque 2 xfois plus pour un service pourri et tu vas ranger ton plateau comme les veaux

                          • GB 21 mars 2015 17:15

                            Ce ne sont pas les mutuelles qui flinguent la sécu mais les laboratoires. La sécu leur permet de vendre, hors de prix, des médicaments inefficaces ou aux effets secondaires importants et même ceux qui sont dangereux, inutiles et cher comme le merveilleux Médiatordes laboratoires Servier.

                            Il faut dire qu’ils gagnent beaucoup d’argent et donc beaucoup d’amis. Comme ce ne sont pas des ingrats ils offrent à leurs amis, de tous bords, beaucoup de cadeaux indirectement payés par la sécu.

                            Phillippe Even et Bernard Debré ont écrit Savoirs et Pouvoirs en 2004. Ils dénonçaient déjà, il y a plus de dix ans, des pratiques d’obscurantisme sur le fonctionnement des autorisations des mises sur le marché avec des prix exorbitants.

                            (Page 25) – Un marketing forcené a fait du Français le plus grand et ridicule glouton mondial de médicaments, pour le plus grand malheur des dépenses de santé que cette politique était censée réduire et pour le plus grand bénéfice des filiales des grandes firmes internationales implantées en France, à qui nous avons servi la soupe, car elles ont profité les premières de cette boulimie inégalée de médicaments.

                            Triple échec : l’industrie nationale est moribonde, les habitudes de consommations médicamenteuses d’autant plus profondément ancrées qu’elles sont gratuites, et pour finir, l’envol des dépenses de médicaments qui fait de la France le quatrième marché mondial malgré sa petite taille. Bravissimo !

                             Pire encore, l’État a laissé survivre au nom de l’emploi, fût-il inutile, 250 petites entreprises, qui sucent le sang des caisses, que chaque Français remplit par 2,5 mois de son travail par an. 

                            (Page 128) L’Etat centralisateur, autoritaire,

                            incompétent et irresponsable

                            La science incarcérée

                             Certes, la France n’est pas une dictature. Voire. Démocratie et liberté ; sont abandonnées, sans beaucoup de risques, à la majorité de la population qui se croit libre parce qu’elle danse à la Bastille, mais « l’élite du pouvoir », celle qui occupe les postes clés des Secteurs publics et privés, vit sous cloche, sous la dictature du conformisme, du convenu, du «  convenable », respectueuse des dogmes, des codes dominants, marché, Europe, religion, mœurs, mais rejet de l’autre et des marginaux créateurs, toute une classe dirigeante liée, stérilisée, sous contrôle, dès l’enfance et jusque dans les grandes écoles, pour tisser un réseau où chacun, où chaque groupe tient l’autre, où les contre-pouvoirs annihilent tout pouvoir et même toute initiative, mainte- nant le plus rassurant des conservatismes. Une dictature de l’immobilité de classes dirigeantes qui ne se renouvellent pas, ne s’ouvrent pas, vivent en atmosphère confinée, les yeux fermés, tournées vers les nostalgies du passé, coupées du monde international, sans vision ni projet d’avenir, et ne voient pas venir la chute. 

                            (Page 159) Évaluation et responsabilité des chercheurs

                            Ecrivant sur le médicament et sur la recherche, peut-on ne parler que des structures et des budgets et éviter tout commentaire sur les chercheurs ? Pour nous, la réponse est non, sans langue de bois et à nos risques et périls. Ni les médecins, ni les chercheurs, ni d’ailleurs quiconque, n’aiment être évalués. Évaluer oui, l’être non. Quels que soient les évaluateurs et le système d’évaluation, ils sont toujours contestés, et souvent à juste titre, et nous avons eu, comme chacun, à nous défendre de ce que nous considérions comme des appréciations injustes. Il n’y a pourtant pas de sociétés libres si l’opacité et le silence règnent, pas de sociétés ouvertes dans la pire des censures, l’autocensure. Non, tout le monde n’est pas beau et gentil. Évaluer n’est d’ailleurs ni juger ni condamner, mais seulement réunir les conditions de l’amélioration.


                            • GB 21 mars 2015 17:17

                              Ce ne sont pas les mutuelles qui flinguent la sécu mais les laboratoires. La sécu leur permet de vendre, hors de prix, des médicaments inefficaces ou aux effets secondaires importants et même ceux qui sont dangereux, inutiles et cher comme le merveilleux Médiator des laboratoires Servier.

                              Il faut dire qu’ils gagnent beaucoup d’argent et donc beaucoup d’amis. Comme ce ne sont pas des ingrats ils offrent à leurs amis, de tous bords, beaucoup de cadeaux indirectement payés par la sécu.

                              Phillippe Even et Bernard Debré ont écrit Savoirs et Pouvoirs en 2004. Ils dénonçaient déjà, il y a plus de dix ans, des pratiques d’obscurantisme sur le fonctionnement des autorisations des mises sur le marché avec des prix exorbitants.

                               

                               

                               

                               

                              (Page 25) – Un marketing forcené a fait du Français le plus grand et ridicule glouton mondial de médicaments, pour le plus grand malheur des dépenses de santé que cette politique était censée réduire et pour le plus grand bénéfice des filiales des grandes firmes internationales implantées en France, à qui nous avons servi la soupe, car elles ont profité les premières de cette boulimie inégalée de médicaments.

                              Triple échec : l’industrie nationale est moribonde, les habitudes de consommations médicamenteuses d’autant plus profondément ancrées qu’elles sont gratuites, et pour finir, l’envol des dépenses de médicaments qui fait de la France le quatrième marché mondial malgré sa petite taille. Bravissimo !

                               Pire encore, l’État a laissé survivre au nom de l’emploi, fût-il inutile, 250 petites entreprises, qui sucent le sang des caisses, que chaque Français remplit par 2,5 mois de son travail par an.

                               

                               

                              (Page 128) L’Etat centralisateur, autoritaire,

                              incompétent et irresponsable

                              La science incarcérée

                               Certes, la France n’est pas une dictature. Voire. Démocratie et liberté ; sont abandonnées, sans beaucoup de risques, à la majorité de la population qui se croit libre parce qu’elle danse à la Bastille, mais « l’élite du pouvoir », celle qui occupe les postes clés des Secteurs publics et privés, vit sous cloche, sous la dictature du conformisme, du convenu, du «  convenable », respectueuse des dogmes, des codes dominants, marché, Europe, religion, mœurs, mais rejet de l’autre et des marginaux créateurs, toute une classe dirigeante liée, stérilisée, sous contrôle, dès l’enfance et jusque dans les grandes écoles, pour tisser un réseau où chacun, où chaque groupe tient l’autre, où les contre-pouvoirs annihilent tout pouvoir et même toute initiative, mainte- nant le plus rassurant des conservatismes. Une dictature de l’immobilité de classes dirigeantes qui ne se renouvellent pas, ne s’ouvrent pas, vivent en atmosphère confinée, les yeux fermés, tournées vers les nostalgies du passé, coupées du monde international, sans vision ni projet d’avenir, et ne voient pas venir la chute.

                               

                               

                              (Page 159) Évaluation et responsabilité des chercheurs

                              Ecrivant sur le médicament et sur la recherche, peut-on ne parler que des structures et des budgets et éviter tout commentaire sur les chercheurs ? Pour nous, la réponse est non, sans langue de bois et à nos risques et périls. Ni les médecins, ni les chercheurs, ni d’ailleurs quiconque, n’aiment être évalués. Évaluer oui, l’être non. Quels que soient les évaluateurs et le système d’évaluation, ils sont toujours contestés, et souvent à juste titre, et nous avons eu, comme chacun, à nous défendre de ce que nous considérions comme des appréciations injustes. Il n’y a pourtant pas de sociétés libres si l’opacité et le silence règnent, pas de sociétés ouvertes dans la pire des censures, l’autocensure. Non, tout le monde n’est pas beau et gentil. Évaluer n’est d’ailleurs ni juger ni condamner, mais seulement réunir les conditions de l’amélioration.

                               


                              • GB 21 mars 2015 17:20

                                Ce ne sont pas les mutuelles qui flinguent la sécu mais les laboratoires. La sécu leur permet de vendre, hors de prix, des médicaments inefficaces ou aux effets secondaires importants et même ceux qui sont dangereux, inutiles et cher comme le merveilleux Médiatordes laboratoires Servier.

                                Il faut dire qu’ils gagnent beaucoup d’argent et donc beaucoup d’amis. Comme ce ne sont pas des ingrats ils offrent à leurs amis, de tous bords, beaucoup de cadeaux indirectement payés par la sécu.

                                Phillippe Even et Bernard Debré ont écrit Savoirs et Pouvoirs en 2004. Ils dénonçaient déjà, il y a plus de dix ans, des pratiques d’obscurantisme sur le fonctionnement des autorisations des mises sur le marché avec des prix exorbitants.

                                 

                                 

                                 

                                 

                                (Page 25) – Un marketing forcené a fait du Français le plus grand et ridicule glouton mondial de médicaments, pour le plus grand malheur des dépenses de santé que cette politique était censée réduire et pour le plus grand bénéfice des filiales des grandes firmes internationales implantées en France, à qui nous avons servi la soupe, car elles ont profité les premières de cette boulimie inégalée de médicaments.

                                Triple échec : l’industrie nationale est moribonde, les habitudes de consommations médicamenteuses d’autant plus profondément ancrées qu’elles sont gratuites, et pour finir, l’envol des dépenses de médicaments qui fait de la France le quatrième marché mondial malgré sa petite taille. Bravissimo !

                                 Pire encore, l’État a laissé survivre au nom de l’emploi, fût-il inutile, 250 petites entreprises, qui sucent le sang des caisses, que chaque Français remplit par 2,5 mois de son travail par an.

                                 

                                 

                                (Page 128) L’Etat centralisateur, autoritaire,

                                incompétent et irresponsable

                                La science incarcérée

                                 Certes, la France n’est pas une dictature. Voire. Démocratie et liberté ; sont abandonnées, sans beaucoup de risques, à la majorité de la population qui se croit libre parce qu’elle danse à la Bastille, mais « l’élite du pouvoir », celle qui occupe les postes clés des Secteurs publics et privés, vit sous cloche, sous la dictature du conformisme, du convenu, du «  convenable », respectueuse des dogmes, des codes dominants, marché, Europe, religion, mœurs, mais rejet de l’autre et des marginaux créateurs, toute une classe dirigeante liée, stérilisée, sous contrôle, dès l’enfance et jusque dans les grandes écoles, pour tisser un réseau où chacun, où chaque groupe tient l’autre, où les contre-pouvoirs annihilent tout pouvoir et même toute initiative, mainte- nant le plus rassurant des conservatismes. Une dictature de l’immobilité de classes dirigeantes qui ne se renouvellent pas, ne s’ouvrent pas, vivent en atmosphère confinée, les yeux fermés, tournées vers les nostalgies du passé, oupées du monde international, sans vision ni projet d’avenir, et ne voient pas venir la chute.

                                 

                                 

                                (Page 159) Évaluation et responsabilité des chercheurs

                                Ecrivant sur le médicament et sur la recherche, peut-on ne parler que des structures et des budgets et éviter tout commentaire sur les chercheurs ? Pour nous, la réponse est non, sans langue de bois et à nos risques et périls. Ni les médecins, ni les chercheurs, ni d’ailleurs quiconque, n’aiment être évalués. Évaluer oui, l’être non. Quels que soient les évaluateurs et le système d’évaluation, ils sont toujours contestés, et souvent à juste titre, et nous avons eu, comme chacun, à nous défendre de ce que nous considérions comme des appréciations injustes. Il n’y a pourtant pas de sociétés libres si l’opacité et le silence règnent, pas de sociétés ouvertes dans la pire des censures, l’autocensure. Non, tout le monde n’est pas beau et gentil. Évaluer n’est d’ailleurs ni juger ni condamner, mais seulement réunir les conditions de l’amélioration.

                                 


                                • GB 21 mars 2015 17:25

                                  Ce ne sont pas les mutuelles qui flinguent la sécu mais les laboratoires. La sécu leur permet de vendre, hors de prix, des médicaments inefficaces ou aux effets secondaires importants et même ceux qui sont dangereux, inutiles et cher comme le merveilleux Médiatordes laboratoires Servier.

                                  Il faut dire qu’ils gagnent beaucoup d’argent et donc beaucoup d’amis. Comme ce ne sont pas des ingrats ils offrent à leurs amis, de tous bords, beaucoup de cadeaux indirectement payés par la sécu.

                                  Phillippe Even et Bernard Debré ont écrit Savoirs et Pouvoirs en 2004. Ils dénonçaient déjà, il y a plus de dix ans, des pratiques d’obscurantisme sur le fonctionnement des autorisations des mises sur le marché avec des prix exorbitants.

                                   

                                   

                                   

                                   

                                  (Page 25) – Un marketing forcené a fait du Français le plus grand et ridicule glouton mondial de médicaments, pour le plus grand malheur des dépenses de santé que cette politique était censée réduire et pour le plus grand bénéfice des filiales des grandes firmes internationales implantées en France, à qui nous avons servi la soupe, car elles ont profité les premières de cette boulimie inégalée de médicaments.

                                  Triple échec : l’industrie nationale est moribonde, les habitudes de consommations médicamenteuses d’autant plus profondément ancrées qu’elles sont gratuites, et pour finir, l’envol des dépenses de médicaments qui fait de la France le quatrième marché mondial malgré sa petite taille. Bravissimo !

                                   Pire encore, l’État a laissé survivre au nom de l’emploi, fût-il inutile, 250 petites entreprises, qui sucent le sang des caisses, que chaque Français remplit par 2,5 mois de son travail par an.

                                   

                                   

                                  (Page 128) L’Etat centralisateur, autoritaire,

                                  incompétent et irresponsable

                                  La science incarcérée

                                   Certes, la France n’est pas une dictature. Voire. Démocratie et liberté ; sont abandonnées, sans beaucoup de risques, à la majorité de la population qui se croit libre parce qu’elle danse à la Bastille, mais « l’élite du pouvoir », celle qui occupe les postes clés des Secteurs publics et privés, vit sous cloche, sous la dictature du conformisme, du convenu, du «  convenable », respectueuse des dogmes, des codes dominants, marché, Europe, religion, mœurs, mais rejet de l’autre et des marginaux créateurs, toute une classe dirigeante liée, stérilisée, sous contrôle, dès l’enfance et jusque dans les grandes écoles, pour tisser un réseau où chacun, où chaque groupe tient l’autre, où les contre-pouvoirs annihilent tout pouvoir et même toute initiative, mainte- nant le plus rassurant des conservatismes. Une dictature de l’immobilité de classes dirigeantes qui ne se renouvellent pas, ne s’ouvrent pas, vivent en atmosphère confinée, les yeux fermés, tournées vers les nostalgies du passé, coupées du monde international, sans vision ni projet d’avenir, et ne voient pas venir la chute.

                                   

                                   

                                  (Page 159) Évaluation et responsabilité des chercheurs

                                  Ecrivant sur le médicament et sur la recherche, peut-on ne parler que des structures et des budgets et éviter tout commentaire sur les chercheurs ? Pour nous, la réponse est non, sans langue de bois et à nos risques et périls. Ni les médecins, ni les chercheurs, ni d’ailleurs quiconque, n’aiment être évalués. Évaluer oui, l’être non. Quels que soient les évaluateurs et le système d’évaluation, ils sont toujours contestés, et souvent à juste titre, et nous avons eu, comme chacun, à nous défendre de ce que nous considérions comme des appréciations injustes. Il n’y a pourtant pas de sociétés libres si l’opacité et le silence règnent, pas de sociétés ouvertes dans la pire des censures, l’autocensure. Non, tout le monde n’est pas beau et gentil. Évaluer n’est d’ailleurs ni juger ni condamner, mais seulement réunir les conditions de l’amélioration.

                                   

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité