Accord grec : le nouveau traité de Versailles ?
En ce moment même partout en Europe, des votes sont effectués pour savoir si oui ou non, le consensus entre la Grèce et ses prêteurs doit être adopté en faveur d'un nouveau prêt. Néanmoins la situations d'asphyxie que semble représenter cet accord ressemble a une erreur certaine de l'Histoire...
Ce mardi 15 juillet les députés Français avec 412 voix pour on voté l'accord européen sur la Grèce. En effet mardi, après de longues heures de réflexions et d'échanges, un accord entre la Grèce de Tsipras et l'euro-groupe dirigé par le président français Hollande et la chancelière allemande Merkel a été conclu.
Contre toute attente, Tsipras, à l'encontre de ses valeurs électives est apparement d'accord vis à vis de cet accord qu'il va d'ailleurs devoir défendre devant son parlement ce mercredi dans la nuit, néanmoins aujourd'hui il dit déjà je cite : " j'ai pris la responsabilité de signer un accord auquel je ne crois pas "... Varoufakis, ancien ministre grec des finances va d'ailleurs lui voter " non ".
L'accord convient sur une augmentation de la TVA lié au tourisme sur les îles, ou encore sur une augmentation de l'âge de départ à la retraite. Mais le plus inquiétant à mes yeux est la privatisation massive qu'il risque d'y avoir en Grèce, ce qui risque d'entraîner une perte de souveraineté du peuple grec au profit de l'Europe du couple Franco-Allemand notamment.
Ma comparaison avec le traité de Versailles d'après première guerre mondiale est peut-être assez anecdotique, néanmoins les conséquences de ces accords en Grèce peuvent être d'une grande importance. La Grèce, si cette accord est voté pas l'Europe entière va être contrainte à une austérité encore plus forte, à une perte de souveraineté humiliante et donc Tsipras je le pense va devoir avoir à faire à des grèves massives dans son pays.
A l'heure où j'écris cet article le parlement grec vient de voter l'accord, je pense, mais il ne tient que de mon avis, que la Grèce est en train de connaître une situation d'humiliation, au simple fait de devoir rembourser une dette qu'il est impossible de rembourser ... L'Europe, dans cette direction et écrite avec ses règles là est vouée à l'échec.
3 réactions à cet article
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Il reste une alternative à la Grèce, et à Alexis Tsipras : recourir à la drachme comme monnaie locale et l’utiliser au maximum dans le commerce de proximité, ce qui permettra notamment à l’agriculture et au tourisme de pouvoir sortir de l’ornière.
Il suffit d’un vote au parlement grec pour en décider ( comme l’a fait l’Argentine à l’époque ).L’euro restera la monnaie imposée à la Grèce pour les transactions internationales, sauf avec les pays des BRICS ( vous savez, ceux qui ne représentent que 42 % de la population mondiale ), qui sont en train de finaliser leur politique monétaire et commencent à accepter les monnaies locales dans leurs échanges commerciaux, ce qui ne pourra être interdit pour la drachme grecque.Ainsi, les touristes chinois et russes, très friands de la Grèce, pourront utiliser indifféremment le yuan, la rouble, ou la drachme, sans que la Communauté Européenne ( comprenez les Etats-Unis ), n’y trouve à redire, puisque les spéculateurs de la finance internationale pourront continuer à faire joujou avec leurs euros chéris !Cette idée ne peut que réjouir l’oncle Picsou de Londres, ou son homologue de Bruxelles !-
Rien à voir avec le traité de Versailles.
La Grèce ne va pas rembourser sa dette, et elle n’appliquera pas le programme d’austérité.Ça servira d’excuse pour expliquer la crise économique absolument terrible qui se profile en Allemagne dans les 2-3 ans qui viennent (dont la vraie source est l’Asie, et non pas la Grèce)-
@lsga
Comme ceux de la Pythie, vos oracles sont incompréhensibles pour le commun des mortels, et doivent être interprétés par des prêtres qualifiés, sauf que ces prêtres remettaient au consultant une réponse écrite en clair et que ce document indispensable à notre compréhension n’est pas joint à votre prophétie !Merci de nous faire part des éléments qui fondent vos prédictions dignes de celles de Geneviève Tabouis la plus grande des pythies modernes).
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