Actionnaires de l’entreprise France non bénéficiaires
Notre cher chef de l'état, a bien souvent utilisé comme arguments, ceux du monde de l'entreprise et ses principaux concepts et objectifs, la logique de rentabilité et de performance, pour rendre inévitables ses décisions politiques et économique les plus impopulaires, en effet les défis, tel que la mondialisation, le choc de la crise économique, financière et bancaire, les choc s de civilisations (etc) a fais qu'il a du "faire face en chef d'entreprise responsable". Et si nous suivions le fil de cette idée ?
Pour commencer
une description, une définition de ce qu'est un chef d'entreprise
Statuts juridiques en France
Suivant le statut juridique de la Société (l'entreprise) qu'il dirige (SA, SAS, SARL...), le dirigeant (le chef d'entreprise) est Président, PDG, Gérant...
Ces statuts sont d'une nature particulière : le dirigeant n'est pas un salarié classique, mais un mandataire social.
D'où les conséquences :
- il rend compte à ses mandataires des résultats de son action,
- il peut être révoqué ad nutum à n'importe quel moment par les mandataires (généralement les actionnaires),
- il ne bénéficie pas de la protection classique Assedic de l'assurance chômage (en général, il cotise à une assurance privée),
- s'il commet de graves erreurs de gestion amenant l'arrêt de la Société, sa responsabilité personnelle peut être mise en oeuvre et le Tribunal de commerce prononçant la liquidation peut l'appeler en comblement de passif sur ses biens propres.
Rôle du "chef d'entreprise
Ce rôle est strictement encadré par les limites et compétences qui lui sont attribuées par les instances décisionnaires de la Société.
A l'intérieur de ce cadre, le "chef d'entreprise" dispose d'une marge d'initiative pour diriger et conduire l'Entreprise.
On note que son action peut s'établir selon au moins trois registres d'interprétation :
- Le chef d'entreprise se considère uniquement (cf théorie de l'agence) comme représentant des intérêts des propriétaires de la société (les actionnaires)
- Le chef d'entreprise considère qu'il défend les intérêts des propriétaires de la société, mais aussi dans une certaine mesure ceux des parties prenantes à l'Entreprise (notamment les salariés, et les prestataires de service oeuvrant pour elle)
- Le chef d'entreprise considère qu'il défend les intérêts des propriétaires de la société, mais aussi d'un collectif plus élargi pouvant comprendre outre les parties prenantes "internes", des parties prenantes "externes" comme les fournisseurs, l'environnement socio-économique, les clients de l'entreprise.
Cette multiplicité de registres peut être encore accrue si l'on considère l'horizon de référence : S'agit-il de diriger l'entreprise à court, moyen ou long terme ? (cf le débat sur le développement dit "durable" )
PDG de "l'entreprise France"
Notre président directeur général n'a t-il pas toujours voulu diriger ce pays comme une entreprise ?
Avec des actionnaires, nombreux, des intérêts à défendre, une gestion à effectuer, des dépenses.

Les actionnaires, n'ont-ils pas été le plus souvent contraints de se trouver sans réel droit de regard sur les dépenses ni les réels chiffres de comptabilité et sans transparence concernant tout un tas de secrets et dissimulations de gestion, "d'affaires d'état", de scandales etc ...
Certains diront : "il a été élu par les actionnaires !"
Combien de temps durent les fonctions d'un pdg inefficace dans le monde de l'entreprise ?
Quand les actionnaires constatent qu'ils ne gagnent pas d'argent qu'au contraire, l'entreprise en perd, que leurs droits s'amenuisent et que de l'argent est soupçonné d'être détourné, ou que de l'argent occulte est source de financement électoral (Affaire Worth, Affaire Karachi, Affaire Bettencourt etc ...) dans n'importe quelle autre entreprise, le PDG, serait "incité à démissionner".
Et que dire du fait d'utiliser les moyens de sécurité de l'entreprise, pour d'une certaine manière "espionner" les fadettes téléphoniques de certains actionnaires dérangeants qui remettaient en cause l'honnêteté du PDG ? des écoutes téléphoniques ?
S'il commet de graves erreurs de gestion amenant l'arrêt de la Société, sa responsabilité personnelle peut être mise en oeuvre et le tribunal de commerce prononçant la liquidation peut l'appeler en comblement de passif sur ses biens propres
Un PDG qui auto-augmente son salaire de 172 % sans le justifier devant les actionnaires ?
Un PDG qui invite ses amis politiques régulièrement et à grands frais, le tout financé par l'entreprise ?
Sommes-nous en droit de nous demander où est l'intérêt des actionnaires, dans ces pratiques ?
Des actionnaires, lors d'enquêtes de justice, terrorisés de témoigner sous PV ?
Le chef d'entreprise se considère uniquement (cf théorie de l'agence) comme représentant des intérêts des propriétaires de la société (les actionnaires)
Un pdg qui brade l'indépendance de la société en se soumettant, en intégrant un organisme, tel que l'Otan, dont n'importe lequel des actionnaires reconnaitrait son pilotage par une autre entreprise, les USA, qui jusque là n'a montré que des signes de volonté dominante et concurrente ?
Que dire de tous les soupçons concernant des conflits d'intérêt, jusqu'à, entre autres affaires, user de son influence pour installer son fils, à un poste remarquable.
Un PDG qui impose une guerre, sans demander l'accord des actionnaires qui pourtant seront contraint de participer à la financer ?
Une guerre dans laquelle l'entreprise France aura comme sous-traitants, des soldats d'Al Quaida, contre lesquels notre PDG, il n'y a pas si longtemps, justifiait qu'on "lutte contre cet axe du mal".
En résumé, en gérant la France comme une entreprise, en utilisant les discours et les méthodes des chefs d'entreprises,
Notre président directeur général use de tous les avantages et facilités de décisions, d'actions, sans aucune des limites, prérogatives, contraintes,
conditions ou obligation de vote de confirmation des actionnaires.
Et sans avoir à rendre compte.
En somme avec carte blanche sans aucun moyen d'empêcher les abus.
Il peut être révoqué ad nutum à n'importe quel moment par les mandataires (généralement les actionnaires)
N'y a t-il pas là de nombreuses fautes graves directement liées à la responsabilité de ce dirigeant, ces affaires nombreuses au fort parfum de scandale, ces doutes, cette ambiance de suspicion malsaine, ces menaces, cette philosophie du " t'es avec moi ou contre moi " ?
Un PDG qui craint même tout contact avec ses propres actionnaires, contraint de donner bonne figure dans des productions théâtrales de rue, entouré, à chaque déplacement, d'une armada de CRS, de policiers, garde du corps et de préfets ?
Les préjudices liés à l'image de l'entreprise France, au niveau international, à chacune de ses conférences de presse (pourtant bordée de journalistes "conformes" et "alignés"),
à elles seules, ne sont-ils pas autant de motifs plus que suffisants pour congédier le PDG indélicat, inefficace et incompétent ?
Dans une réelle réunion d'actionnaires, combien de temps tiendraient les arguments jusque là, jetés avec mépris par médias interposés, par ce PDG de notre république, au travers de mises en scène télévisuelles en face de journalistes complaisants, filtrant toutes questions contrariantes, celles justement pour lesquelles, les actionnaires attendent impatiemment les réponses ?
Pour toutes ces raisons, et il en existe encore de nombreuses autres, non évoquées, quels actionnaires, dans le cadre de toute entreprise qui se respecte, attendraient la fin du contrat du PDG avant de le congédier ?

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