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Adieu Parti socialiste

Le visage du Parti socialiste au lendemain de ce congrès ? Sans moi !


I) Le congrès du P
S : analyse des résultats

La 1re étape du congrès du Parti socialiste, le vote des militants pour différentes motions (des textes qui définissent une ligne politique ainsi qu’une stratégie d’alliance) vient de se terminer :


- la motion E de Ségolène Royal remporte 29 % des suffrages des militants ;


- la motion A de Bertrand Delanoë remporte 25 % des suffrages ;


- la motion D de Martine Aubry remporte elle aussi 25 % des suffrages ;


- la motion C de Benoît Hamon remporte 19 % des suffrages.

Logiquement, selon la tradition au Parti socialiste, c’est Ségolène Royal et ses alliés de la motion E qui se retrouvent en position d’organiser le rassemblement avec les différentes autres motions pour former une majorité.

Mais ses adversaires, vu qu’elle n’a pas une majorité franche, sont tentés de briser cette tradition, étant en position eux aussi de former une majorité.

Et quelle serait la réaction des partisans de Ségolène Royal dans cette situation ? On peut s’attendre à de sacrés déchirements.

Ce congrès risque comme vous le voyez de jeter encore plus le discrédit sur un Parti socialiste qui visiblement n’arrive pas à se sortir de ses intrigues et de ses guerres de pouvoir internes.

Au-delà de tout ça, analysons les résultats.

Quand vous voyez des scores allant de 60 à 90 % dans certaines fédérations ou sections pour telle ou telle motion vous comprenez que des enjeux locaux se sont forcément mélangés à ce vote.

Comment expliquer de tels scores aux allures si peu démocratiques ?

C’est qu’il faut, au Parti socialiste, comprendre toute l’importance de l’appareil. Par appareil j’entends les élus, les responsables, ainsi que leurs équipes et leurs soutiens qui composent la majorité des militants.

Avoir telle ou telle fédération dans sa poche, c’est avoir comme garantie des centaines ou des milliers de votes.
Eh oui c’est hallucinant, mais c’est pourtant la vérité, des gens votent comme leurs élus locaux ? C’est une des particularités du PS, c’est ce qui crée le fameux phénomène de balkanisation qu’on désigne couramment par le terme de "baronnies locales".

Et vous comprenez pourquoi, avant l’élection, certains pronostiquaient à Benoît Hamon et la motion C qu’il défendait seulement quelques pourcents n’étant soutenus par aucune fédération ou par aucun membre de l’appareil.

Quand on comprend cela, on comprend mieux ce vote qui reconduit exactement la même majorité sortante.
Les motions A de Bertrand Delanoë (25 %), la motion D de Martine Aubry (25 %) et la motion E de Ségolène Royal (29 %) issues de cette majorité totalisent 79 % des votes là où, au précédent congrès, cette même majorité faisait seulement 60 %.

On prend les mêmes et on recommence... Et on se demande bien dans ces conditions comment il pourrait en être autrement.

A la différence qu’à l’intérieur de cette majorité, c’est le courant de SR, le courant le plus modéré économiquement, le seul qui prône ouvertement une alliance avec le MoDem de François Bayrou, qui devient majoritaire...

Benoît Hamon, sans soutien, fait un score honorable de 19 % en rassemblant toute l’aile gauche du parti.
Certains vont y voir un succès, une percée ou une victoire, sachant qu’on lui pronostiquait un score beaucoup moindre.

Mais au précédent congrès cette même aile gauche rassemblait presque 40 % des suffrages.

Alors est-ce une victoire ? Ou est-ce une déroute ?

Pour moi la réponse est évidente. Y voir une victoire est à mon sens une vue de l’esprit. C’est pourtant tel qu’on le présente dans les médias ou tel que s’en réclament Hamon ou certains membres de la motion C pour se justifier de continuer à briguer le poste de premier secrétaire ou pour essayer de peser sur les négociations qui auront lieu dans la seconde partie du congrès pour la formation d’une majorité.

Même si on se met à considérer qu’une partie de l’aile gauche a voté pour la motion de Martine Aubry du fait de la présence dans cette même motion de Laurent Fabius, qui a représenté cette aile gauche lors des désignations de la présidentielle en 2007, c’est-à-dire au maximum la moitié, environ 12-13 %, ajoutés aux 19 % de la motion C, le résultat serait quand même un net recul.

Ensuite, au-delà du renouvellement des équipes aux différentes responsabilités, l’enjeu de ce congrès était bel et bien aussi celui du changement de ligne politique.

Et avant que la crise financière ne vienne chambouler le déroulement des débats, ce congrès annonçait un véritable combat idéologique entre les deux véritables courants de pensée qui s’opposent au PS.

Il y a une partie du PS, la plus modérée, qui trouve parfois que les réformes de Sarkozy sont bonnes même s’ils s’y opposent sur la forme (à l’image de l’allongement de la durée de cotisation pour les retraites, les régimes spéciaux, le traité de Lisbonne, ou le vote d’abstention pour le projet de garantie pour les banques).
Ils disent qu’il faut d’abord créer les richesses en permettant à l’économie de se développer avant de pouvoir les répartir en protégeant les salariés (en clair s’inspirer des modèles nordiques sociaux-libéraux alliant économie libérale et forte protection sociale => assouplissement du licenciement/privatisations/gel des salaires, mais beaucoup d’efforts de formation et de suivi social du parcours professionnel).
Et soit ouvertement, soit à demi-mot, ils prônent une alliance avec le centre pensant que l’alliance de toute la gauche n’est plus une stratégie payante pour obtenir la majorité absolue à la présidentielle.

L’autre partie, l’aile gauche du PS, rejette sans concession les politiques de Sarkozy sur le fond et sur la forme (exemple : ils rejettent l’allongement de la durée de cotisation et préfèrent réduire les exonérations ou augmenter l’assiette des cotisations en faisant participer le capital, rejettent le traité de Lisbonne et proposaient un projet institutionnel qui n’imposait pas de politiques libérales et permettait ainsi une Europe plus sociale, ou encore s’opposaient à tout refinancement des banques sans contreparties qui permettraient aux travailleurs d’être mieux protégés contre la transformation de la crise financière en crise sociale et sans réformes qui empêcheraient une telle crise de recommencer).
Ils veulent réformer profondément l’économie pour s’attaquer à ce qu’ils jugent être la sources des différents problèmes (exemple : réformer le système financier et nationaliser le système bancaire, mettre un terme à la doctrine du libre-échange et revenir à une forme de protectionnisme afin de protéger les gens face à la violence de la mondialisation, veulent développer les services publiques comme, par exemple, celui de l’énergie afin de permettre à la France d’anticiper la crise énergétique qui se profile).
Ils pensent qu’il faut combattre idéologiquement la droite pour faire reculer leurs idées et faire progresser les leurs, et ainsi rassembler autour de ces idées toute la gauche.

Mais, comme je l’ai dit, c’était avant que la crise financière ne vienne chambouler les débats, car, ensuite, la crise ayant validé pas mal des arguments de l’aile gauche du PS (elle qui avait longtemps avant expliqué le caractère néfaste du système financier, prévu la crise et déjà proposé des solutions pour l’éviter), les discours des plus modérés se sont stratégiquement alignés pour dénoncer cette crise et l’irresponsabilité des banques et du système néo-libéral. La partie la plus spectaculaire de la crise s’éloignant et son souvenir se dissipant dans l’esprit des gens, on peut se dire, j’en suis en tout cas convaincu pour avoir vécu déjà plusieurs fois ce genre de discours de circonstance vite oubliés, qu’ils ne tarderont pas à définir cette crise comme un malencontreux accident, à reprendre leurs précédents discours et à défendre leurs précédentes idées.

Pour moi, en tout cas, les résultats sont évidents, l’aile gauche du PS fondant comme neige au soleil, ce sont bien les plus modérés qui ont remporté cette bataille idéologique à l’intérieur du PS, logiques d’appareil aidant.

Et je ne vois pas comment cela pourrait s’inverser quand même une crise de l’ampleur que nous vivons n’y change rien.

II) Le départ de Jean-Luc Mélenchon

C’est l’avis de Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne, et figure emblématique de cette aile gauche du PS pour ses discours marqués très à gauche et à contre-courant de la ligne majoritaire du parti, qui désespéré par cette dérive du Parti socialiste vers le centre, par cette pollution parmi les membres du Parti socialiste des idées de la droite et de la social-démocratie européenne, désespéré par l’absence totale de combat idéologique contre la droite, désespéré aussi par l’abandon par le Parti socialiste des populations touchées par les licenciements et les politiques de Nicolas Sarkozy, et déçu par ce faible score alors que toute l’aile gauche c’était pour la première fois vaillamment mobilisée et rassemblée autour d’un Benoît Hamon qui a fait une excellente campagne, qui s’est révélé comme un excellent leader très charismatique et volontaire et autour d’une motion qui a réussi à organiser un renouvellement des générations et qui défendait des idées validées par les faits par la crise financière, a préféré quitter le PS le lendemain du vote.

Certains au PS veulent faire de ce départ un non-événement.
On peut les comprendre, c’est encore une fois de la politique politicienne, il vaut mieux toujours minimiser ce genre de départ pour éviter d’avoir à parler des sujets qui fâchent (ici en l’occurrence le basculement progressif du PS de parti de gauche sous Mitterrand en 1981 en parti de centre gauche et droite-compatible, aujourd’hui).
Et d’ailleurs dans l’autre sens, le choix de partir aussitôt après le vote des militants sans attendre le résultat final du congrès est aussi de la part de Mélenchon, de la politique politicienne, même si c’est principalement un acte de conviction, il a voulu à mon avis quand même faire un coup d’éclat.
Car il ne faut pas croire qu’il s’agit d’un acte non préparé, au contraire, Mélenchon avait prévenu depuis longtemps qu’en cas de victoire des sociaux-libéraux ou sociaux-démocrates à ce congrès il quitterait le parti, qu’il était intéressé par la démarche d’Oscar Lafontaine en Allemagne qui a quitté le Parti socialiste Allemand, le SPD, pour créer un parti plus à gauche, DIE LINKE, alors que le SPD gouverne aujourd’hui avec la droite. Et son courant politique, l’association PRS (Pour une République sociale) a anticipé ce résultat en se préparant à une transformation en parti politique depuis quelques mois.

Non, ce n’est pas un non-événement, loin de là, car cette lente dérive du Parti socialiste vers un parti de nature beaucoup plus centriste laisse malheureusement toute une partie des citoyens français de gauche sans représentants.
C’est mon cas, je ne me reconnais plus dans le Parti socialiste, et je ne me reconnais pas non plus dans le NPA d’Olivier Besancenot ou dans le Parti communiste, même si je me sens plus proche d’eux aujourd’hui que du Parti socialiste.

Pour moi, l’initiative de Jean-Luc Mélenchon est en quelque sorte salvatrice, car je nourris depuis longtemps le faible espoir, dans mon immense désespoir, à défaut de voir le PS redevenir de gauche, de voir la gauche se recomposer, et faire front commun, pour transformer radicalement cette foutue société devenue complètement folle à cause de cette déferlante néo-libérale que l’on subit depuis la fin des années 1960...
Et je ne crois pas être tout seul dans ce cas.

Je sais, à l’image de Benoît Hamon, qu’il y en a encore au Parti socialiste qui espèrent un jour le changer de l’intérieur, mais j’espère qu’ils se rendront compte très vite qu’il s’agit d’une impasse et qu’ils rejoindront cette initiative. La gauche a aussi besoin d’eux. Benoît Hamon pourrait faire un sacré leader dans ce nouveau parti. Et ils ne pourront aider en rien en restant dans un Parti socialiste à mon sens irrécupérable à cause des logiques d’appareil, appareil totalement dominé par les sociaux-libéraux et les sociaux-démocrates.

La crise sociale qui a déjà commencé, mais dont l’ampleur s’annonce encore plus terrible, les milliers de licenciements annoncés, la stagnation des salaires alors que les prix ne cessent d’augmenter, rend plus que jamais nécessaire l’action politique. Les politiques de Sarkozy avec la destruction de nos services publiques (Poste, SNCF, Education, Sécurité sociale, etc.), les régressions sociales (retraite, santé, droits du travail), la régression de nos libertés, l’amplification des inégalités par des politiques de classe toujours aussi injustes et inefficaces (paquet fiscal, défiscalisations des heures sup, etc.) doivent plus que jamais être combattues avec une totale détermination, dans la rue, mais aussi au plus haut niveau politique.

III) Conclusion

J’espère sincèrement que cette initiative de Jean-Luc Mélenchon et de tous ceux ou celles qui vont quitter le Parti socialiste pour construire cette nouvelle force de gauche, va réussir là où de nombreuses autres initiatives, on pense par exemple à celle de Jean-Pierre Chevènement, il y a quelques temps maintenant, ont malheureusement échoué.

Et même si j’ai peur que les divisions du PS ouvrent un grand boulevard à la droite pour 2012, je ne vois malheureusement pas d’autre solution.
Ayant quitté le Parti socialiste moi aussi, je vais adhérer à ce nouveau parti sans hésiter.

Je déplore cette dérive du Parti socialiste, mais j’espère pour eux sincèrement qu’ils vont au moins avoir la sagesse de respecter la victoire de Ségolène Royal, sinon j’ai franchement des doutes sur l’avenir de leur parti.

Voici quelques liens :

Le beau reportage de Télétoc qui a suivi Mélenchon dans la préparation du congrès :


M. Mélenchon Episode 1
par TéléTOC




M. Mélenchon Episode 3
par TéléTOC



Mélenchon quitte le PS - Episode 4 - Le départ
par TéléTOC


L’explication de Mélenchon :


JL Mélenchon explique pourquoi il quitte le PS
par inet


Et une interview de Benoît Hamon après le vote qui devrait selon moi aller jusqu’au bout de ses idées et lui aussi quitter le Parti socialiste :


Benoît Hamon réagit au vote des militants
par Benoît Hamon


Une interview de Jean-Luc Mélenchon sur France Inter en audio seulement (dispo seulement 7 jours) :
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_inter/RDVPOL/RDVPOL.ram

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44 réactions à cet article    


  • pas perdus pas perdus 10 novembre 2008 11:49

    il y a de l’espoir...


    • logan 10 novembre 2008 14:59

      Il n’y a surtout plus trop le choix !


    • Ian 10 novembre 2008 12:45

      Mouais, ça fait longtemps qu’il aurait pu constater la dérive droitière du PS. Au moins depuis 83. Ou depuis le gouvernement Jospin. Ou depuis la candidature Royal.

      Bref, pourquoi réagir seulement maintenant ?

      A mon avis pour une raison simple : le PS est (enfin) menacé sur sa gauche par le NPA, et il lui faut donc allumer un contre-feu.
      Le départ de Mélenchon est une manoeuvre politicarde pour essayer de brouiller les cartes en dragant notamment Picquet.
      Mais sur le fond, Mélenchon n’a pas beaucoup de troupes et je vois mal ce qu’il pourra construire tout seul.
      Il commence d’ailleurs déjà à appeler à l’aide du côté du NPA pour faire liste commune aux européennes.

      En clair... tout ça n’est pas clair ! smiley Il va falloir attendre de voir...


      • logan 10 novembre 2008 15:19

        absolument rien avoir avec le NPA

        vous pouvez je pense comprendre que c’est difficile de prendre le risque de la division alors qu’il faut être rassemblés pour gagner

        comme le dit Mélenchon, là c’est la dérive droitière de trop, le vase qui déborde


      • Ian 10 novembre 2008 15:28

        Saut que ce vote ne fait qu’entériner une dérive à droite qui existait depuis longtemps.

        Au printemps dernier, les statuts du PS ont d’ailleurs été changés pour valider l’adhésion du PS à l’économie de marché. Que faisait Mélenchon à ce moment là ?

        Et s’il est sincère, pourquoi fait-il son propre parti de son côté, plutôt que d’adhérer au NPA et d’y faire sa place, démocratiquement ?

        Attendons de voir, mais pour l’instant, ça paraît très opportuniste...


      • logan 10 novembre 2008 15:36

        mais mélenchon adhère à l’économie de marché ...


      • logan 10 novembre 2008 15:55

        si j’ai bien compris, la démarche n’est pas d’essayer de marcher sur les plates bandes du NPA ou du parti communiste, la démarche est de créer en quelque sorte un vrai parti socialiste
        l’idée est de rassembler toute la gauche en faisant un front commun, tous ensemble
        et à ce titre tous ceux qui sont au NPA ou au PC ne doivent pas voir cette initiative comme une menace mais comme des renforts
        le but c’est que toute la gauche soit représentée


      • Ian 10 novembre 2008 17:14

        mais mélenchon adhère à l’économie de marché ...

        Ah bon ???? Pourtant il dit l’inverse. Il se dit clairement anticapitaliste.
        Même si on devine derrière que par là il rêve d’étatisme et non pas de socialisme (propriété d’Etat et non propriété sociale).

        Je ne peux que trouver bizarre qu’il ne réagisse que maintenant, après un vote qui était couru d’avance. Louche même.
        L’avenir me dira si je suis simplement parano ou si j’ai raison...


      • logan 10 novembre 2008 20:14

        bah on doit pas penser à la même chose
        l’économie de marché pour moi c’est l’entreprise l’offre la demande la monnaie

        tandis que le capitalisme c’est la logique de l’accumulation de richesses la finance la bourse les actionnaires

        et le libéralisme c’est le libre échange, les dérégulations, la liberté bancaire et financière

        j’crois que mélenchon défends une économie mixte avec d’un côté un domaine publique et de l’autre un domaine privé ( donc basé sur l’économie de marché ) et il est anti capitaliste et anti libéral


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 10 novembre 2008 13:14

        bonjour,

        l’art de la guerre de sun tzu dit en substance : " il faut avoir la cohésion pour soi et la désorganisation chez l’adversaire", la cohésion dépend de soi, la désorganisation s’engendre par la connaissance de l’ennemi.

        le problème, et il est de taille, c’est que le PS n’est plus le centre de la cohésion des forces de gauche, mais le lieu de l’expression de leur incompétence/ impuissance/ aveuglement idéologique. 

        bon, allons y franchement, le sondage dans mon immeuble sur le PS genre l’ouvrier ou le rmiste comme moi, le PS c’est l’expression d’un lobby atlantico/sioniste fantasmé, la vaseline du grand capital, l’hypocrisie d’un antiracisme utile pour garder les pauvres pauvre et tolérer n’importe quoi, le porte parole des lobbys féministes petit bourgeois et de leur confrères gays, donc les opposant au " grand méchant macho blanc ouvrier prolo", les laxistes sur vas y aziz fume et deal du shit, oui a coté de tes gosses et ceux de tes voisins, de toute façon on fera rien de leur neurones, a peine de leur mains,

        et le PS n’est même plus l’espoir de battre la droite et sarkozy en mettant des gens compétents, lucide et sérieux aux manettes.

        On pense même que le PS est mort avec mitterrand, d’une mort aussi lente que les démarches administratives, une mort de fonctionnaire qui constitue le corpus choisi par mitterrand, les profs en l’occurance, pour justement péréniser le PS sur une force vive indispensable au fonctionnement de la France et des ambitions de chaque génération. Sa c’était l’idéal, il n’avait pas vue venir le phagocitage des uns sur les postes en interne, et surestimé la cohésion professeurs/ peuple de gauche de l’autre. 

        et enfin, le PS, c’est l’insécurité, l’expression même des laches dans leur bureaux et réunionites incapables de gérer et canaliser la violence de l’homme moderne vers une direction activement saine, des gens qui pensent acheter la paix social par le coeur mielleux, le centre des penseurs has been face a la réalité d’ici comme d’ailleurs, les professionnels de l’indignation médiatique sans rien de concret ni même de profondeur intellectuelle derrière,

        je ne parle même pas de cette génération de jeunes de banlieue devenue étudiant, actif intellectuellement, politiquement engagé au PS, et qui s’est tout simplement vu utiliser pour colorer la photo, mais surtout pas prendre les bons fauteuils, ni dire ce qu’ils avaient a dire mais répéter la logorée du parti,

        au point d’etre rejeter par la banlieue d’un coté, considérer comme traitre ou naif utilisé par les "juifs" "enarques" "bobos", le systeme etc... et sans possibilité de progresser de l’autre au sein du PS, sauf si ce sont de jolie femmes. l’expression du paire de couille courageuse, digne et vindicatrice sur un corps coloré, au PS, non merci.

        trop de constraste, et ni un delanoe, ni un holland, ni une ségolène, sont capable de menée une lutte considérer comme "viril". Et un julien dray, monsieur j’ai fait un rapport sur l’insécurité sous jospin et j’ai fondé sos racisme, la banlieue sait pour qui il roule. 

        hamon/ mélanchon, le duo d’attaquant a gauche, partie raser sur les terres du facteur avant qu’il plante trop de piquet idéologique, ça sert a quoi ?

        c’est bien simple, besancenot ne peu pas gagner la prochaine présidentielle, et en plus coté viril, c’est plutot la pleurniche, mais il peut sacrément nuir au PS premier tour 2012 si son partie reste seul sur son crédo. 

        il ne faut pas perdre les mécontent du PS comme votre article le prouvre, et les rabattre plus surement que ceux de besancenot, vers un PS second tour. il faut achever le PC, et ratisser large a gauche tout comme sur les terres du FN ouvrier.

        Il faut anticipier aussi qu’a droite, a l’ump, un 2 eme candidat de droite hors sarkozy est possible, un baromètre a expression du mécontement anti sarko, utile pour faire admettre un second mandat de ce dernier malgré ces dérives. Ce qui implique que si la gauche disperse trop de force, elle peut ne même pas être au second tour si personne ne rabat le facteur a ces 4/5 %

        moralité, pour survivre, et surtout garder en poste les cadres du parti, le PS encore une fois trahie le peuple de gauche. son but d’apparatchik éléctoraliste tue l’expression saine et utile d’une cohésion a gauche, pour mieux garder leur seul argument, l’illusion que ce sont les seuls en " capacité", sans eux, on ne peut rien changer. ils pratiquent la réthorique de l’indispensabilité pour non pas séduire, mais rester.

        amicalement, barbouse,

        rmiste, arrière petit fils de mineur de fond et, petit fils et fils d’ouvrier qui plus jamais ne votera PS dans l’intéret réfléchi de sa famille comme du sien en tant que père veut etre sur d’élever et de protéger ses enfants. Parce que plus jamais je ne donnerai le pouvoir a des gens qui pavent l’enfer de leurs bonne intentions et ruinent des vies et des familles par leur politique idéologique pour mieux jouer les gens du coeur a coté des "victimes" sans jamais voir a quel point ces dernières peuvent etre aussi bourreau pour plus faible.



        • Ian 10 novembre 2008 13:31

          Voilà une analyse bien électoraliste........ Tout ne se jouera pas en 2012, il y a des évènements sociaux avant, la résistance ne se joue pas que dans les urnes. Ou alors c’est accepter d’être justement gouvernés par des apparatchiks à qui l’on donne un chèque en blanc tous les cinq ans...


        • logan 10 novembre 2008 15:17

          prochaine échéance les européennes

          le PS va se continuer de dire à quel point le traité de Lisbonne est génial alors qu’il a été totalement renié par les gouvernements à cause de la crise, montrant à quel point les institutions européennes sont innefficaces

          il va défendre l’idée qu’il faut faire revoter les Irlandais, ce qui est parfaitement antidémocratique

          et ils vont faire une super alliance avec les partis socialistes des autres pays dont certains gouvernent soit avec l’extrème droite, la droite, ou le centre


        • Dr. Larsen Mr Hyde 10 novembre 2008 14:31

          Bon débarras !!!


          • Pelletier Jean Pelletier Jean 10 novembre 2008 14:43
            @l’auteur,
             
            Il y a d’une part votre analyse de la situation qui est assez juste, d’autre part vos conclusions totalement erronées et qui vont à l’encontre de vos objectifs : faire gagner la gauche j’imagine.
             
            Vous soutenez l’initiative, assez triste et particulièrement politicienne de Mélenchon qui consiste à créer un énième parti de gauche …. Vous vous rendez compte que dans le carde des institutions de la 5ième république cela éloigne pour fort longtemps toute possibilité à la gauche de reprendre le pouvoir.
            Et puis si vous admirez tant M. Mélenchon demandez lui qu’avec honnêteté il rende son mandat de sénateur (il est élu jusqu’en 2013 !) qui lui a été confié par des grands électeurs socialistes Et comme il est très courageux il se présentera aux prochaines élections sénatoriales sous l’étiquette de son nouveau parti. Même chose pour Marc Dolez ..
             
            Cela va un moment les grands donneurs de leçons qui ne se les appliquent même pas à mêmes… quelle crédibilité… ils affaiblissent le camp socialiste, mais gardent jusqu’au bout les privilèges….
             
            Bien à vous
             
             
            Jean Pelletier

            • logan 10 novembre 2008 15:11

              Le PS subit surement la plus grande dérive à droite de son histoire et la seule chose que vous avez à dire est cette mesquine remarque sur son mandat ?
              Les grands électeurs, dont surement beaucoup faisaient parti du PS, mais pas tous, l’ont élu en connaissant totalement ses idées, j’espère pour eux qu’ils l’ont élu pour ses idées et non pas simplement parce qu’il portait l’étiquette socialiste.

              En tout cas il n’est pas question que Mélenchon démissionne, les mandats n’appartiennent pas aux partis politiques, ce sont des contrats passés entre les électeurs et leur représentant.


            • logan 10 novembre 2008 15:39

              ouais malheureusement c’est unilatéral en effet mais qu’est ce qu’on peut y faire à part à proposer une réforme du sénat, des institutions, et à se battre pour obtenir le pouvoir ou pour diffuser ces idées ?


            • COLRE COLRE 10 novembre 2008 16:11

               Je l’ai dit sur un fil du même sujet  : la démocratie se meurt de toutes les compromissions : des petites aux grandes !

              Hier, j’ai entendu Mélanchon se défendre comme un diable dans un bénitier sur la question de la démission, et il criait : mais mon poste appartient au peuple !!

               smiley
              warf ! à mourir de rire, non ? son salaire de sénateur aussi, au peuple ?


              Personnellement, ce genre de gesticulation médiatique, assortie d’une belle TRAHISON de son mandat de parlementaire socialiste, ça me situe tout de suite le bonhomme.

              Ce gars-là aurait dû démissionner de tous ses mandats depuis sa trahison du référendum. Point barre.


              Quant à la gauche de la gauche, on a déjà tout ce qu’il faut sur l’échiquier. Pas besoin d’un ego-parti de plus pour disperser les voix ! mais monsieur préfère être premier dans son hameau que second à la ville !

               

            • Olga Olga 10 novembre 2008 16:52

              Bonjour Colre,
              J’en vois au moins un autre qui devrait démissionner aussi, après avoir trahi les 55% d’électeurs qui ont rejeté la constitution par référendum.


            • Pelletier Jean Pelletier Jean 10 novembre 2008 17:02
              Logan,

              Là vous ne manquez pas d’air... j’en reste baba !!!

              N’importe quelle personne sensé qui sait comment s’organise le vote des sénateurs, sait très bien que le sénateur est élu par des représentants du parti socialiste.
              J’e suis Grand électeur à paris, je peux vous dire que si je l’avais été dans le département de Mélenchon c’ets devant le s tribunaux que je demanderait sa démission.

              et puis quoi... c’est un problème d’éthique et de courage. Qu’il dénonce la dérive droitière du PS c’est son droit, qu’il quitte le parti aussi, amis qu’il continue pendant 5 années encore) à bénéficier des avantages pécuniaires qui lui ont été attribué dans le cadre d’un accord moral... vous ne ferez croire à personne que c’est et courageux et très moral.

              Il a le droit de défendre ses convictions, amis qu’il le fasse sous les couleurs de son nouveau parti.

              Sinon tout le monde voit bien que c’est encore une fois la même tambouille que vous dénoncez chez les autres...

              allons un peu de sérieux


              jean
              http://jeanpelletier.blogspot.com/

            • COLRE COLRE 10 novembre 2008 17:06

               Bonjour Olga,

              Au moins un ? pas mal d’autres, si on vous suit smiley
               

              Mais je parlais d’autre chose : le débat au PS fut chaud, rude et argumenté : on a vu et entendu à la radio, à la télé, dans les journaux, dans les soirées entre amis, des discussions de très haute tenue. On avait tous son traité à la main, à le déchiffrer. J’avais jamais vu une telle énergie démocratique.
               

              Puis, il y eut le vote… Et que je sache, le oui l’emporta.

              La règle était simple : tous les responsables devaient accepter le résultat du vote, ou tout le moins se faire discret. Or, vous savez bien que certains, comme Mélanchon, ont fait campagne pour le non.

              Vous trouvez peut-être cela normal, mais pas moi. Ou alors, il faut supprimer les partis politiques.

               


            • Olga Olga 10 novembre 2008 17:19

              @Colre
              Nous sommes tout à fait d’accord, Mélenchon aurait dû quitter le PS, après le résultat du vote interne pour le Oui au référendum.


            • logan 10 novembre 2008 20:31

              mélenchon a raison, son mandat n’appartient pas au parti socialiste, et j’espère que si vous ètes grand électeur vous votez pour les idées et non sur une consigne de vote de votre parti, dans le cas contraire c’est vous qui ètes dans l’erreur

              ceux qui ont voté pour lui connaissaient ses idées et elles n’ont pas changées



            • Pelletier Jean Pelletier Jean 11 novembre 2008 10:37

              logan,


              vous devriez vous pencher d’un peu plus près sur le mécanisme des grands électeurs, pour ma part quand j’ai été désigné grand électeur je l’ai été sur une relation de confiance avec le maire qui m’a désigné et je reprèsente un % de la population de la ville, il ne me viendrait pas à l’idée de voter autrement que pour un candidat soutenu par mon maire.. c’est quelque chose que vous avez l’air de ne pas connaitre une relation de confiance

              Ce n’est certainement pas le "peuple" qui a dèsigné Mélencho, pauvre peuple on évoque son nom pour de bien basses manoeuvres.

              bien à vous

              jean


            • Cug Cug 10 novembre 2008 14:59

               Le PS n’est plus un parti socialiste depuis 1983 !

               Le plus amusant c’est qu’en 2008, l’occasion faisant le larron le socialisme a de beaux jours devant lui mais au PS ... rien, le néant.

               Selon l’évolution d’ici 2012, le PS ne sera surement pas au second tour, il a encore 3 ans pour inverser la tendance mais avec Sego le pendant de Sarko c’est pas gagné.
              Quoi qu’lle gauchise son discourt depuis la crise, une girouette comme Sarko ...

              Mélenchon au moins est socialiste.



              • Forest Ent Forest Ent 10 novembre 2008 15:30

                Le PS n’en finit plus de payer le prix du choix de Mitterrand de ralliement au libertarianisme de l’UE. Il a réussi ainsi à perdre en 2007 une élection imperdable, et se prépare à récidiver en 2012. Cela donne toutes ses chances à Sarkozy, candidat d’une idéologie totalement discréditée. On vit une époque formidable.

                Je suis d’accord : il est temps que le PS se coupe en libertariens et antilibertariens que l’on puisse se compter. Savoir qui sera élu en 2012 est secondaire, puisqu’avec la fiction d’unité actuelle ce sera de toutes façons Sarkozy.


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 10 novembre 2008 15:37

                  @ l’auteur,

                  je m’excuse de profiter de votre article, qui a bien des égards me montre que je ne suis pas le seul a avoir mal a la joue gauche, pour vider un peu mon sac d’amertume sur le PS, vu que c’est un peu le moment et la saison, comme l’indique la réaction de monsieur mélanchon. 


                  @ ian,

                  vision électoraliste, c’est vrai, et analyse forcément constestable, c’est vrai aussi, tout comme la valeur des petits changements au quotidien qui amènent à de grandes évolutions, vous avez raison.

                  mais je tente surtout maladroitement de me mettre au niveau des petits calculs des gens qui sont censé représenté ma sensibilité de gauche, ni ne sous estime la bassesse des gens qui ne supportent pas de "perdre l’illusion de leur pouvoir". 

                  je crois qu’il ne faut pas sous estimer le fait que si le PS ne passe le 2 eme tour en 2012, il est mort cliniquement. Et le niveau des chances que ça arrive par une fragmentation des votes centriste/ mélanchon/ besancenot/ 2 eme candidat a droite suffisament crédible, un FN tendance soral égalité/réconciliation, et le nationalisme façon obama chacun va vouloir l’afficher en vitrine, donc plus de vote captif des banlieues/ouvriers, etc... 

                  a mon niveau, depuis qu’un militant PS m’a donner comme argument phare que si je votais a droite j’étais con et qu’ils allaient me sucrer mon rmi, belle preuve d’estime pour la liberté de mon opinion et de mon vote, sans bien sur exploiter ma situation financière précaire et la peur que sa s’écroule encore plus, j’avoue ne voir le PS que comme un organe malade et pret à tout pour survivre.

                  @ chanteclerc,

                  je vous avoue que j’anticipe rien du tout sur le énième congrés du PS, depuis des années que ça dure, le il faut réflechir sur, on doit ceci, il est important que cela, on doit faire des propositions, etc... au final, ils ne font que réflechir sur leur propre situation, individuel comme politiquement collective, et pour te donner un exemple précis, il y a peu j’ai entendu le discours d’un élu PS sur le RSA,

                  leur réflexion issue d’un congrès s’est affirmé a travers lui sur 2 points : le seuil des milles euro va t il prendre la place de la valeur repère qu’est le smic ? le RSA sans limite de durée va il créer une nouvelle classe social ? 

                  lorsque j’ai expliqué qu’a ce seuil de rémunération, travailler coute de l’argent, essence, frais de restauration rapide, vêtement, etc... et qu’aprés plusieurs mois a 400 euro, la voiture qui roule plus, les fringues qui s’usent, etc.. reprendre une activité ça coute, et que la marge de gain du RSA, sans prime de retour a l’emploi ni 3 mois de RMI plein, ne permet finalement que de pouvoir payer l’essence pour pouvoir aller faire un petit boulot qui permet de payer l’essence, j’ai demandé si cette mesure ne servais pas plus les lobbys pétrolier que les pauvres.

                  évidemment pas de réponse, tellement subjugué par la " valeur travail", ils n’ont meme pas été foutu de constater l’évidence sur la cout qu’engendre une faible activité professionnelle faiblement rémunèrée et le dénoncer en insistant sur la nécessité de garder les droits connexes au maximum ( cmu, etc..) ni même intégrer un ensemble d’heures de formations diplomantes pour les travailleurs au RSA, payer par le fait qu’ils cotisent au moins un peu a un fond de formation. 

                  non seulement je n’ai pas eut de réponse précise aprés mon intervention dans ce débat local, mais en plus on m’a expliquer que c’était pas bien, a cause de mon intervention, de montrer a quel point l’élu PS était pas du tout en phase avec la réalité concrète de ce que c’est qu’un budget de rmiste. 

                  donc, je n’ai pas eut de réponse de fond, mais une réponse sur l’importance de l’image du monsieur, j’en tire les conclusions qui s’imposent, me remet une couche de guy debord sur la société du spectacle, et retourne éplucher mes patates a fond de cale social, mais non, je ne donnerai plus jamais mon vote a cet appareil politique.

                  @ parkway :))

                  bizarrement si je ne m’étonne pas qu’un accroc a la cocaine parte chercher n’importe quel dealer pour s’en fournir, je ne m’étonne pas non plus qu’un éléphant PS parte chercher son ordonnance de subutex politique au sarko président du moment. Je ne vois pas ça comme de la trahison, mais la démonstration moins hypocrite de ce qui les anime vraiment.

                  amicalement, barbouse. 


                  • Jean-paul 10 novembre 2008 16:42

                    @ barbouse
                    Excellent commentaire !!!
                    Mais reprends toi en main !!!Sinon c’est etre Rmiste a vie .Nous sommes en Europe tu trouves du boulot en 1 semaine a Londres ou en Irlande .Avec internet tu peux envoyer des CV aux employeurs a Londres .Et tu sears de nouveau integre dans la societe . .Je ne connais pas ta formation professionnelle mais on trouve de tous les boulots a Londres .La banque te prete de l’argent ce qui est inimaginable en France .
                    Sinon ton futur :RMI ou RSA = meme galere !!!!!!!!!!


                  • Ian 10 novembre 2008 17:23

                    barbouse, je trouve justement étonnant de se résigner à être gouverné par des apparatchiks, et d’attendre sagement 2012 que tous nos droits et notre système social soient anéantis.
                    Je ne crois pas que le changement viendra des élections, je ne pense pas qu’il suffise de donner un chèque en blanc à tel ou tel politicien sur la base de promesses électorales bidon.

                    Je pense au contraire que la démocratie est l’organisation du plus grand nombre, qui fait valoir ses droits par la lutte, au quotidien. Tous nos droits, nous les avons obtenus nous-mêmes, par nos luttes, pas dans les salons des ministères.

                    La question aujourd’hui n’est pas de savoir si la division de la gauche en 2012 pourrait lui être fatale, mais si son inaction aujourd’hui (à l’exception du NPA) ne laisse pas un boulevard à la droite la plus réactionnaire pour très longtemps.
                    Pas de résistance aujourd’hui, pas de victoire électorale demain. Si seulement les éléphants du PS étaient capables de comprendre ça...


                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 10 novembre 2008 18:17

                    @ ian

                    se résigner c’est plutot continuer a investir du temps et de l’espoir dans la structure appelé PS, faute de mieux, par habitude, le coté famille de gauche, etc... j’espère leur défaite et la fin du PS non pas pour voir gagner la droite, ni par estime pour les positions pro cannabis de besancenot quand je vois des bébés et des gamins a peine scolarisé les yeux rougies par la fumée, mais pour obliger les forces de gauche a créer une vrai opposition, et pas son illusion. 

                    je pense que vous et moi on vois bien que le PS ne va pas laisser la place a la gauche moderne facilement, et surtout rapidement, si on a toujours des petits vieux qui votent PC, on se doute bien qu’il y aura encore dans 30 ans des petits vieux qui voterons PS, si par contre ils perdent ostensiblement 2012, l’élection qui compte pour le regard des français, là, on a l’électrochoc, pas juste un

                    " pour ou contre ségolène", entre temps bien sur qu’on peut rêver un néo PS, miser sur un "courant", etc... mais ce sera du vent, un ravalement de façade pour garder les mêmes, ils peuvent changer l’emballage, ils changerons pas de cerveau ni n’admetterons les effets nocifs de leurs politiques sur des gens d’en bas comme moi. 

                    la droite réactionnaire va pas remettre la peine de mort ni enlever le droit a l’avortement pour autant, faut arréter les sketchs et la différence en matière de politique sociale depuis les émeutes, entre autre, c’est qu’on calcul plus sur " bon ils vont faire une manif, trois banderoles, on modifie trois lignes et ça passe", mais qu’on calcul aussi si " combien de voiture brulé, combien de personne de la fonction public aggressée, combien de cambriolage" en sachant qu’on peut pas mettre des policiers partouts. 

                    le désespoirs des banlieues et les émeutes, c’est autant si ce n’est plus l’effet de la politique du PS que la haine d’une droite raciste qu’on ne croise jamais en bas de l’immeuble, et qui fait sourire a la télé. 

                    la gauche doit massivement et rapidement, a mon avis, sortir de l’ornière PS, de la réunionite des impuissants, du hollandisme mou a la ségolatrie débilitante, il faut tourner la page mitterrand, ils ne seront pas capable d’en créer un dans leurs rangs. 

                    amicalement, barbouse. 


                  • Ian 10 novembre 2008 18:37

                    Concernant l’absence d’avenir du PS, je suis entièrement d’accord.
                    Le PS en se droitisant, ne propose plus d’alternative, il ne sert à rien. Mais ce n’est pas un fait nouveau !

                    Les dégâts sociaux que peut faire la droite, ils sont gigantesques ! Et pas sur des simples questions de peine de mort, bien qu’on ait récemment remis au goût du jour l’emprisonnement politique (sur la base de ses idées) ou l’emprisonnement préventif (sur la base de ce que la personne pourrait potentiellement faire plus tard).

                    Non il s’agit de choses beaucoup plus simples : la dilapidation des biens publics (à commencer par La Poste en ce moment), la dilapidation de notre protection sociale et de notre système de sécurité sociale, obtenu de haute lutte après la guerre. La ghettoisation grandissante des quartiers populaires et des communes rurales. La destruction du mouvement social, syndical et associatif, ou sa soumission totale au gouvernement (quand ce n’est pas déjà fait). L’accroissement violent des inégalités et de la misère...

                    Bref, la droite gouverne pour le profit des classes dirigeantes, politiques et économiques, et fera tout pour en accroître les privilèges, et diviser la population pour mieux régner.
                    Si en face nous sommes incapables de réagir, ils fortiront leur pouvoir pour longtemps !

                    Seule la résistance de terrain, l’organisation, l’auto-organisation, peuvent enrayer la machine infernale.


                  • logan 10 novembre 2008 20:35

                    voilà pourquoi il faut mobiliser toute cette force de gauche qui n’a plus aujourd’hui de représentants


                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 10 novembre 2008 16:34

                    Puisqu’il y’a plus de socialistes dans le Monde et aucune idée socialiste en France, il ne peut donc y avoir de parti socialiste !


                    Les responsables du faux parti faussement socialiste en France sont des petits bourgeois leur mentalité et leur conditions sont incompatibles avec la doctrine socialiste !

                    Et combien même on insisterait à vouloir construire une coalition de petits bourgeois socialement capitalistes je rappelerais que l’ex parti appelé outrageusement PS était dissout dans le creuset UMP crée par le Sorcier Chirac : Le PS est mort !


                    Mohammed MADJOUR.


                    • rackam domino.91 10 novembre 2008 17:38

                      Peut-on encore parler de gauche ? comme le PS aime tant se présenter comme étant "la gauche" à lui tout seul ? Après Delanoë qui prône le social-libéralisme (tout en faisant croire qu’il entend par là "le libéralisme des Lumières"....) et madame Royal qui le met en oeuvre....Le PS est depuis longtemps à droite, maintenant il le confirme ! La nouveauté c’est que maintenant les militants sont complices.Les ministres socialistes au gouvernement, et le peu d’émoi que ça suscite dans ce parti en est une autre preuve. Que l’on parle plutôt d’un PS aile gauche de l’UMP ce sera + conforme à la situation.
                      Jaurès arrête de te retourner dans ta tombe !


                      • ZEN ZEN 10 novembre 2008 18:11

                        Comme Jean-Pierre Le Goff , je remarque les efforts pathétiques du PS (Parti Sansprojet) pour « maintenir ensemble les morceaux d’une identité éclatée », oscillant sans cesse entre ses conceptions traditionnelles et « une fuite en avant moderniste » censée lui attirer les bonnes grâces des couches sociales montante"

                        - "Le Parti socialiste semble aphone, pris à contre-pied au moment même où il proclamait les vertus du libéralisme. " (F.Ruffin)
                        Virevoltes socialistes :

                        "...Au delà des combinaisons politiques possibles auxquelles il donnera lieu, ce congrès a pour toile de fond une crise financière, dont l’un des premiers effets mesurables aura été le changement complet de discours des principaux dirigeants du parti. Ils ne vantent plus, comme il y a quelques semaines, les vertus d’un libéralisme — légèrement — tempéré, mais s’en sont fait des critiques féroces. Ségolène Royal estime ainsi que « la page du libéralisme est tournée », Michel Rocard s’emporte contre la science financière, qui relèverait « du crime contre l’humanité » et Bertrand Delanoë en appelle à « démolir le libéralisme économique » . Effet de la conjoncture ? Radicalisme de façade ?..."


                        - "...Très loin d’être un idiot sans mémoire, M. Delanoë a choisi de se placer sur la scène déjà encombrée des « pragmatiques », des « réalistes », des modérés. De tous ceux qui se soucient de présenter leur adhésion à l’air du temps comme une audacieuse transgression avec l’archaïsme de leurs aînés. Un tel registre, déjà interprété à l’étranger par MM. William Clinton, Anthony Blair, Gerhard Schröder, l’a également été en France par MM. Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn (duquel le maire de Paris s’avoue « proche idéologiquement »). Il s’agit de cibler en priorité les classes moyennes, les intellectuels et les « entrepreneurs » — tous ouverts, polyglottes, audacieux, cela va de soi. « Ami avec Arnaud Lagardère », M. Delanoë consacre en revanche moins d’efforts à soigner sa proximité avec l’électorat populaire, de plus en plus rare dans la capitale au demeurant. Et ce ne sont pas ses recommandations à « penser la mobilité », à « accepter la flexibilité », à « appliquer les méthodes du management privé aux organisations publiques » qui réchaufferont leurs rapports." (S.Halimi)


                        - "...Loin d’avoir été seulement victime d’une révolution conservatrice, le PS s’en est fait l’instrument. « Les glorieuses années 1980, rappelle par exemple l’économiste Frédéric Lordon, ont été celles de la grande conversion économique. 1983 : le tournant de la rigueur et sa parenthèse jamais refermée ; 1984 : la nouvelle vocation des entreprises nationalisées, c’est de faire du profit comme les autres – c’est-à-dire de finir privatisées ; 1986 : l’Acte unique – l’Europe sera un grand marché ou ne sera rien ; quant aux Etats, ils se soumettront au droit européen de la concurrence libre et non distordue ; 1986 encore : la déréglementation financière – c’est la Bourse, donc c’est moderne et vivifiant. » Les années 1990 ont prolongé un tel bilan, « de la monnaie unique façon Delors à l’actionnariat salarié façon Fabius, en passant par les privatisations Jospin et les stock-options Strauss-Kahn..." (F.L.)


                        • ddacoudre ddacoudre 10 novembre 2008 23:18

                          bonjour zen

                          je viens à l’instant de poster un commentaire à logan et je suis tombé sur le tient, trés bon.

                          cordialement.


                        • A. Nonyme Trash Titi 10 novembre 2008 22:29

                          ahahahaha uhuhuhuhuhu !

                          Vous divaguez ! Marie-Ségolène a obtenu 29% des voix des 50% des suffrages exprimés !!! C’est pas un succès ça ?

                          Kou-ha ??? Même les encartés du PS n’en nont plus rien à foutre du PS ?... Tu m’étonnes !

                           smiley


                        • logan 11 novembre 2008 00:13

                          Cette histoire d’abstention est totalement louche, il semblerait qu’elle vienne d’une surestimation des adhésions au PS, la participation semble plus proche de 90% que de 50%, et ce serait plus logique car tout le monde connaissait l’importance de ce vote au PS


                        • franc 10 novembre 2008 20:14

                          le gros des troupes de Ségo,membres de "désirs d’avenir",adhérents de 20 euros ,ne sont pas des socialistes et beaucoup d’autres encore de militants des autres tendances sauf de Benoit Hamon ne le sont pas non plus ---------------------------là est le problème---------on fait entrer dans le parti socialiste n’importe qui sans s’assurer de la réelle motivation socialiste,du vrai esprit socialiste,pour avoir le maximum d’adhérents et de cotisations,on mise sur la quantité et on délaisse la qualité et l’authenticité --------------------ce n’est pas de la politique mais du bazar

                          j’aimerais que les 20% des militants authentiquement socialistes qui ont voté pour Hamon se séparent et créent un nouveau parti authentiquement socialiste


                          • ddacoudre ddacoudre 10 novembre 2008 23:13

                            Bonjour logan.

                             

                            Une analyse simple mais juste. Dans les faits cela est plus difficile, car il y a nos désirs et nos espérances que souvent nous trahissons involontairement par nos comportements.

                             

                            Nous l’avons vu clairement lorsque Mitterrand est arrivé au pouvoir avec une politique volontaire de gauche. Relance de la consommation dans un environnement économique ouvert tout de même à la concurrence pour une bonne partie des produits de consommations.

                             

                            Tant et si bien que les citoyens vivant dans cet environnement concurrentiel et capitalistique, n’ont pas changer pour autant leurs comportements. Bien qu’ils aient exprimés un vote à gauche ils n’en vivaient pas moins dans une économie qui se libéralisait en étant sorti du keynésianisme.

                            La conséquence de ces comportements fut un accroissement important du déficit des échanges avec l’extérieur tant et si bien que la relance du fait des comportements très « Smithien » (Adam Smith) ne se sont pas traduit par une amélioration de l’intérêt général mieux que si ils avaient voulu y concourir.

                             

                            La constante de ces comportements propre au modèle occidental c’était aggravé d’une désyndicalisation dans un cadre libéral pour l’espérance d’une intervention étatique. D’une certaine manière les citoyens attendaient que les caillent tombent rôties chez eux tout en « boustant » les importations de produits manufacturés.  

                            Ensuite le PS a ajusté sa politique à la réalité économique européenne et a réconcilié le monde du travail avec l’entreprise.

                             

                            Si ce fut une bonne chose de tenir compte des réalités de UE et de redonner à l’entreprise toute sa place dans le processus de création de richesse, le PS y a tout de même perdu en cours de route son idéal socialiste, pour se laisser submerger par les discours sur les charges et les impôts redistributifs trop lourds et c’est rapproché du comportement économique de la majorité de l’UE.

                             

                            Grâce à Delors et Rocard la politique du PS est devenu social démocrate, comme la plupart de nos comportements. Il suffit d’analyser les réactions des citoyens face à toutes les promesses lors des dernières campagnes électorales où ils ont jouer l’alternance à la recherche du président salvateur sans apporter une quelconque amélioration aux contradictions de leurs comportements toujours a la recherche de boucs émissaires pour justifier les effets néfastes du libéralisme capitalistique qu’ils entretiennent tous les jours sans jamais créer l’ébauche d’un rapport de force pour s’y opposer.

                             

                            Pour faire court la majorité des citoyens sont de « droite » et le PS en s’ouvrant à la loi du marché c’est situé dans cette mouvance, pire nous en sommes presque arrivé à confondre la gestion de l’Etat avec celle d’une entreprise sans que cela se trouve être déplacé. Il a fallu cette crise pour que les français redescendent du nuage propagandiste de l’idéal « libéral mercantiliste », ce qui ne fera pas d’eux des citoyens de gauche pour autant.

                             

                            Alors il est certainement juste de dire que le combat des chefs est une réalité, mais même s’il cessait cela ne rendrait pas la majorité des adhérents du PS au socialisme, même si le socialisme du PS se rapproche plus d’une forme de keynésianisme démunie, s’il ne peut se ré attribuer ce qui donne la puissance, émettre de la monnaie.

                             

                            J’ai quitter le PS quand j’ai compris qu’il était sur une voie de non retour et qu’être à sa gauche ne servait qu’entretenir l’illusion d’un socialisme qui n’était plus, Mélenchon a mis beaucoup de temps pour en tirer les conséquences et Hamon y croit encore.

                             

                            Le capitalisme n’est pas mourrant mais il sera grâce à ses crises générateur d’un nouvel idéal en émergence dont il est bien difficile aujourd’hui d’en relier les éléments qui se développent.

                             

                            Peut-être le NPA de Besancenot s’il ne reste pas dans les travers de ce qui lui a valu de demeurer un parti marginal ou pourquoi pas Mélenchon. Tous les éléments de réactions générées par les crises de l’économie libérale capitaliste doivent se trouver un catalyseur, bien chanceux qui peut prédire quand ?

                             

                            Certains appellent cela la troisième voie.

                             

                            Cordialement.


                            • moebius 10 novembre 2008 23:52

                              j’aimerais aussi que les militants authentiques qui ont voté pour la motion Delanoé quittent le parti ainsi que ceux qui ont voté authentiquement pour la motion Aubry et ceux qui ont voté pour la motion authentique de tout en qu’’Hamon et tout ceux qui ont voté Ségo dant l’autenticiture la plus absolu et que sénateur Mélanchon quitte un authentique sénat révolutionnaire..... Moi aussi je vais quitter le parti pour l’ Ump parce que moi ça me gonfle cette gauche de merde qui attend qu’une investiture lui tombe du ciel comme le fonctionnaire besogneux attend sa nomination et de là à l’extérieur du PS je pourrais avoir le loisir de lui foutre des coups de batte de baseball dans sa gueule de con à la gauche... et il vont faire quoi a ce putain de merde de congrès de Reims à la con... sacrer roi des cons le moins charismatique d’entre eux, histoire de se réserver prudemment le plus nul pour dans quatre ans.... j’espère qu’ils vont en venir aux mains et qu’ils ne réussiront pas cette fois ci a afficher leur "unité" à la con ces connards et nous dire que c’est les idées qui importent et pas les personnes..tu parles ! elles ont beau jeux ces idées, plus a gauche que moi tu meurs, triple connard de merde, tu crois petit bourgeois de gauche qu’etre plus pret de la gauche c’est etre plus pret du peuple , imbécile heureux et qu’il faut amener les sarkosistes du Fn a gauche..SUFFIT parce que là , hein ! nous, nous allons tous péter un câble et tous finir par voter la motion vol au dessus d’un nid de coucou avec vos conneries


                              • moebius 10 novembre 2008 23:57

                                ..je ménerve, et c’est pas bon pour la digestion du socialiste honnéte, je m’en excuse


                              • moebius 11 novembre 2008 00:17

                                loin d’affaiblir la droite la crise est en train de lui profiter et c’est une idée fausse de croire que c’est une crise du capitalisme et qu’il y’a une réelle volonté de changer de modéle économique...et je vais encore m’énerver et c’est pas bon...votre conformisme intellectuelle est affligeant


                              • vivelecentre 11 novembre 2008 07:26

                                accorder trop d’importance à Hamon serait encore une erreur pour le PS

                                Compte tenu de l’importance croissante du vote "Besancenot" , les socialistes sont tenté de laisser s’agiter cette pale copie -au moins dans le discours- que représente Hamon , pour espérer reconquérir ce public

                                Mais on préfère toujours l’original à la copie !!!

                                Alors faut il qu’une partie du ps soit condescendant dur ce discours archaique et la tentation d’essayer d’amadouer en permanence ces "lcr" , dernier erzar marxisme aux amitiés douteuses ?
                                Ce flou sera toujours exploité par la droite et mettra éternellement le ps devant ses contradictions

                                Ne faut il pas trancher maintenant et se séparer de 10 à 20 % du ps plutot que d’attendre son explosion en deux sur d’autre clivages comme cela aurait pu se produire sur l’europe ?

                                Le courage politique necessaire a une telle évolution sera forcement récompensé par un retour de l’électorat de centre gauche, "sociale démocrate"aujourd’hui envolé vers d’autre cieux ( modem principalement )


                                • franc 12 novembre 2008 14:25

                                  La sociale-démocratie aujourd’huis est dépassée,elle a fait son temps ,même Ségo le dit mais là c’est pas par conviction mais par pure tactique et opportunisme

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