Adieu vieux copain !
(à Johnny)
Comme un coup de poing dans l'estomac.
On savait... mais on croyait pas !
Un coup de poignard dans le coeur
Nous enlève notre rocker !
Mais si c'est la fin du voyage,
La mort le mettra pas en cage.
Sur scène encore il se déchaîne.
Il rugit, il secoue nos chaînes !
Le lion a toujours sa crinière.
Il chante encore plus fort qu'hier.
Il n'a pas oublié de vivre,
Il est plutôt mort de trop vivre...
Comme un coup de poing dans l'estomac.
Ce matin, il n'était plus là.
Il nous a pas abandonnés,
Le chanteur nous a trop donné.
"Je suis mort de trop vivre" : hommage aux Johnny rockers.
Au bout de ma vie d’homme
I
Au bout de ma vie d’homme,
Dispersez mes atomes !
Au bout de ma bohème,
Dispersez mes poèmes.
Ne gardez rien que j’aime.
Ni larme ou requiem.
Joue pas de l’harmonium !
Chante pas le Te Deum !
II
Au bout de ma vie d’homme,
Quand mon cœur métronome
Cessera son tempo,
Me mettant au repos,
Ne gardez rien de moi !
Et que nul ne larmoie
Sur mes lettres d’amant !
Brûlez-les entièrement !
III
Au bout de ma vie d’homme,
Passez-moi sous la gomme
Et le grand effaceur :
Livrez-moi au passeur !
Au bout de mes vieux jours,
Dispersez à l’entour
Tout ce qui fut ma vie.
Vivez ! Soyez ravis !
Au bout de mon chemin
De ma vie d’être humain,
Quand s’ra fini mon temps,
Qu’on se taise content.
La vie m’a appris hier
Que le plus beau cantique
Ne vaut pas la prière.
D’un silence authentique.
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