Il me semble que l’on se focalise un peu trop sur le lien hypothétique entre la légion d’honneur de Maistre et l’engagement de la Florence en novembre 2007. C’est effectivement une possibilité mais j’y vois, si vous m’y autorisez, d’autres possibilités.
La brigade financière qui avait gardé sous le coude 7 heures de garde-à-vue pour l’amateur de voilier suisse, et alors qu’elle en avait utilisé une autre partie une première fois, vient d’en reprendre une petite louchée pour réinterroger le grand chambellan (Libération) : Patrice de Maistre était entendu dans le cadre d’une « reprise de garde à vue », les enquêteurs disposant encore de plusieurs heures pour l’entendre après les auditions de juillet, a précisé en fin de journée le parquet de Nanterre à l’AFP, sans indiquer si l’audition était toujours en cours ou bien terminée.
« M. de Maistre a été réentendu pour apporter des précisions par rapport aux nouveaux éléments d’enquête recueillis pendant le mois d’août », a ajouté le parquet. A l’issue des deux premières gardes à vue, les enquêteurs disposaient encore de près de sept heures pour le réentendre.
Cette, donc fameuse, breloque fait quelques remous dans le Landerneau. Evidemment la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur a fourni le dossier du chemin de croix de cette décoration. On avait appris que déjà auparavant, un avocat (Rossi) était intervenu afin que le revers du veston de chasse en velours côtelé de la gâchette au gros fût décoré d’une rosette sans succès, puis qu’un certain Sérigny avait lui aussi poussé au ruban et que c’est Borloo qui s’y était collé sous l’amicale insistance d’autre ministères et qu’enfin l’Immaculé avait eu l’honneur d’épingler ce papillon sur le torse aristocratique du grand Chambellan.
Voilà-t-y pas que le volatile enchaîné nous dit que ce serait une intervention de Sarkozy : [le dossier de la Grande Chancellerie] « montre que la demande de décoration a été traitée à l’origine - soit en mars 2007 - par le cabinet de (Nicolas) Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur de (Jacques) Chirac ».
Y aura-t-il un nouvel interrogatoire de l’Immaculé Eric ? : Ces nouveaux éléments pourraient prochainement déboucher sur une nouvelle audition du ministre, déjà entendu par les enquêteurs comme témoin le 29 juillet, qui s’apprête à défendre le projet de réforme des retraites devant le Parlement à partir du 7 septembre.
Le parquet « a analysé en août l’ensemble de la procédure et a vu quelques zones d’ombre qui devraient l’amener à réentendre le ministre », selon une source proche du dossier.
Interrogés par l’AFP, l’entourage du ministre et son avocat Me Jean-Yves Le Borgne ont assuré qu’ils n’avaient « pas d’information concernant une éventuelle audition d’Eric Woerth à ce stade ».
« L’audition de M. Woerth n’est pas à l’ordre du jour. Aucune demande n’a été transmise au Conseil des ministres », qui doit donner son feu vert pour toute audition de ministre, a indiqué mercredi soir le parquet de Nanterre.
Voici comment je vois les choses :
Vous aurez noté grâce à votre regard d’aigle et votre esprit affûté que ce dossier de légion d’honneur date de mars 2007 du côté du cabinet du ministère de l’intérieur avec à l’époque comme taulier un certain Nicolas Sarkozy. Elle est donc acquise à cette date-là. La chronologie étant une science exacte, le lendemain suit le jour et la veille le précède, nous pouvons déduire que mars est après janvier 2007, et que mars 2007 et également après octobre 2006. Or nous sommes en possession légale des éléments suivants :
en octobre 2006 Woerth rencontre Maistre qui en écrit un mémo pour André Bettencourt afin qu’il finance (en contournant la loi) la campagne de Nicolas Sarkozy en envoyant des chèques à l’UMP (au fait on ne s’inquiète toujours pas du chèque encaissé peut-être par Donnedieu de Vabres à la place de l’UMP, comme révélé dans ce mémo, curieusement sur entête de la fondation Bettencourt : le Maistre ne doute de rien) ;
le 19 janvier à 8 h 30 Woerth et Maistre prennent un café ensemble or la veille Claire T. (le 18 donc) a déclaré avoir remis à madame Bettencourt 150 000 € en liquide pour qu’elle les remette à Maistre qui lui-même doit rencontrer le trésorier. Les deux rendez-vous, du 18 et du 19 sont sur l’agenda de Claire T et le rendez-vous entre Maistre et Woerth a été confirmé par l’un et l’autre.
Vous savez, car vous suivez cette affaire avec une grande attention, que Woerth est à cette époque, non seulement trésorier de l’UMP mais tout également le grand argentier de la campagne de Nicolas Sarkozy. J’émets la double hypothèse suivante (ce n’est qu’une hypothèse, bien sûr…) : Maistre est à l’origine un très grand facilitateur entre Bettencourt, ou plutôt la poche de Bettencourt et celle de la campagne de Sarkozy (ça c’est une ceritude avec le mémo et la demande de l’envoi des chèques, mémo public et certifié sincère et véritable (comme Woerth sur son dossier d’emprunt ?)), pour iceluy candidat, et, si l’on en croit Claire T, d’une somme en liquide de 150 000 € dans une enveloppe Kraft (peut-être). Ce geste bien aimable mérite une récompense et donc le candidat futur Président de la République, décide, alors qu’il est très étrange qu’un financier à décorer soit pris dans le contingent du ministère de l’intérieur, d’honorer de la légion déshonorée le grand Chambellan. On se trouve-là dans le triangle classique de la littérature romanesque : Woerth, Sarkozy et Maistre. Woerth a pu pousser pour que Maistre ait la breloque, Sarkozy voulant le remercier de son entregent et des doux billets possiblement grossissant son trésor de campagne électoral. On se trouve dans une sorte de communauté à trois où l’on se fait des courbettes et l’on se rend de menus services. De ce fait, - hypothèse toujours - la Florence aimerait changer de travail voulant se pousser du col, Woerth propose sa candidature à Maistre, et celui-ci ayant déjà la certitude de sa breloque, y voit le moyen d’une sorte de petit retour d’ascenseur se disant en plus, jouant au malin, que la femme du ministre du budget sous ses ordres ce n’est pas idiot. Je pense donc que Woerth n’avait pas besoin de proposer cette breloque pour que son épouse fût engagée. Ce n’est qu’un jeu de dons et contre-dons, tel à l’époque du roi Arthur, et que tout ce petit monde se fait des cadeaux. Ceci ne change pas l’immoralité de ces pratiques car évidemment dans ces hypothèses tout le monde profite de tout le monde, Sarkozy de Maistre pour enrichir son trésor de guerre, Maistre de Sarkozy pour sa breloque, Woerth de Maistre pour son épouse en s’appuyant sur la breloque donnée par Sarkozy et incidemment, sans le dire, de son poste (il n’a même pas besoin d’en parler, c’est naturel dans ce monde-là, chacun sait qui est qui et ce que cela peut apporter), Maistre de Woerth potentiellement (deux rendez-vous au ministère), Maistre de Sarkozy pour le procès à venir contre la fille de la dorée veuve (Ouart).
S’il se trouve que j’ai raison, cette affaire est plus grave qu’un trafic de breloque pour un poste de gestionnaire, c’est un trafic de breloque pour service rendu, non à la nation, mais à un candidat en finançant de façon illégale sa campagne, c’est ensuite une sorte d’échange de bons procédés entre Woerth et Maistre, dont l’engament de l’épouse n’est qu’un des aspects. N’oublions pas le financement par Bettencourt de l’ASAEW. N’oublions pas Sérigny conseiller occulte de Woerth et ami de 40 ans de Maistre. S’il se trouve que j’ai raison, cela va apporter une porte de sortie à Woerth, car son intervention ne sera qu’incidente pour cette décoration, ce qui aura un effet désastreux pour la suite judiciaire de son cas. L’affaire de trafic de décoration sera classée, il pourra s’en targuer. Si de plus il y a prescription pour le financement illégal, cela fera un volet supplémentaire clos. Or ce ruban donné aurait un côté plus amoral encore, dans ce cas, celui du remerciement pour financement illégal, et ensuite l’autre aspect de l’engagement de Florence Woerth ne serait pas la médaille offerte, mais bien à la demande du mari pour un possible renvoi d’ascenseur, pour mettre de l’huile dans les rouages. Se focalisant sur une, selon moi, très hypothétique action directe (même si indirectement Woerth a pu agir, il n’y aura aucune trace et cela aurait été pour le financement de la campagne et non pour le futur engagement de sa douce épouse) on risque de masquer bien plus grave et d’offrir à l’Immaculé une sacrée bouée de sauvetage alors qu’il faudrait faire ressortir les innombrables faits qui devraient lui couler les godasses dans du béton pour l’entraîner au fond du puits d’où la vérité sort toute nue.
Cette troisième garde à vue, en fait ce troisième morceau de garde à vue, doit agacer quelques dents à l’UMP, et une possible convocation de Woerth ne serait pas bon signe pour la clique au pouvoir. j’ai un peu peur que ce ne soit que des coups d’épée dans l’eau afin de détourner l’attention. En conclusion ne lâchons pas le morceau : affaire Wildenstein, affaire Peugeot, affaire comptable, ASAEW, affaire Compiègne, affaire Pleyel, affaire Hôtel de la monnaie, affaire Molex, affaire César, affaire Bettencourt évidemment, affaire Suisse.
PS : Claire T. a été à nouveau convoquée (la 10é fois je crois) mardi dernier. On aimerait que les autres protagonistes soient eux aussi convoqués autant de fois.
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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Enfin, avant de les mettre sur ce site mi juillet, sachez que le premier texte avait déjà été téléchargé plus de 25 000 fois) :
C’est pas faux, mais essayer d’analyser et commenter les affaires publiques, aussi obscures soient elles devraient concerner les gens au moins autant si ce n’est plus que les affaires footbalistiques, telerealitéistique, peopolistique, ou les potins du voisinage, on va donc pas se plaindre que les citoyens se sentent concernés, même s’il faut respecter l’enquette ... tant qu’elle est indépendante...
Car c’est bien des représentant de notre république, de notre nation et de nos impots qui se torchent le cul avec.
PS : on peut juger d’éléments quand en eux-mêms ils sont complets. Ex : Maistre dit que son ex-ministère n’avait pas à connaître des contrôles fiscaux, l’IGF dévoile qu’il existe en son sein d’une cellule qui a traité plus de 1500 dossiers. Ce sont deux faits entiers qui prouvent sans contestation que Woerth ment. Point. Voilà. Ce ne sont donc pas des fantaisies d’opinion, mais des faits. La breloque de Maistre n’est pas une fantaisie, l’engagement de Woerth à Clymène n’est pas une fantaisie, les rendez-vous Woerth et Maistre ne sont pas des fantaisies, les mémos et agenda, le CV de Florence Woerth ne sont pas des fantaisies mais des faits, les retraits liquides, les chèques, les enregistrements datés et authentifiés ne sont pas des fantaisies mais des faits, la fraude fiscale de Bettencourt n’est pas une fantaisie mais un fait.
Ne pas confondre Demian Woerth et Eric West......l’un casse la croûte, tandis que l’autre s’encroûte ... Tout ce qui brille n’étant loin d’être de l’or...
Vous oubliez Laurent Solly dont le teigneux volatile parle dans son article. Woerth semble en passe d’être honteusement lâché en rase campagne. Pourvu qu’il n’y rencontre pas une flaque d’eau malveillante...
Dans le canard enchainé, on relève que Sarkozy a décommandé Woerth à la réu nion du 20 aout, ne voulant pas apparaitre en photo avec celui qui commence à sentir mauvais !!!!
Félicitations, Imothep pour ne pas lâcher le morceau !
Le rideau de fumée des Roms est semble-t-il un peu faiblard pour pour essayer d’étouffer l’affaire...
Ce qui est incroyable dans cette affaire, c’est le déni obtus des suspects pris la main dans le pot de confitures (ou la parole dans l’enregistreur) !
Va falloir expliquer aux petits voleurs de mobylettes que ce qu’ils font c’est très grave, et que ce n’est pas la peine de nier, car on les a entendu échanger des infos après avoir mis leurs portables sur écoute : Ha Ha ! Ha !, A pisser de rire
J’ai résumé l’affaire n 6 titres de slams musicaux que l’on peut écouter ici. Et un 7ème titre "Lilli Bettencourt écoutable ici seulement car censuré par Jamendo.
Censuré par Jamendo..... un peu normal , non ? on ne peut pas vraiment parler de censure, c’est un site citoyen de musique en ligne.....tu n’as pas mis en musique la diva Bête en court ? Tu confonds Jamendo et Wikileaks....
Je suis TRES chatouilleux sur la liberté d’expression. Même sur Agoravox... J’avais modifié la mélodie par prudence à cause des droits d’auteur. De plus, c’est peut-être le slam le plus réussi, le plus sympathique. Dommage qu’il ne soit pas passé.
Bonjour Imhotep, Je vous trouve très en forme en cette fin de mois d’Août. Mais toute cette supputation ne tient pas car Monsieur l’immaculé ne connaît pas de Maistre, il l’a dit et cela doit suffire, nous sommes entre gens responsables ayant le sens de l’honneur, d’ailleurs ils semblent habilités à distribuer des certifications d’honneur à leurs concitoyens...par légions (par caisses entières pour être mieux compris). Vive la France dégoulinante de Sarkozy à l’image des montres molles de notre génie Salvador Domingo Felipe-Jacinto Dali i Domènech (! !).
Ah la la Imhotep vous n’y êtes pas du tout : Courroye approfondit l’enquête autant qu’il peut... afin de pouvoir déclarer l’esprit tranquille qu’il n’y a pas matière à poursuite.
A moins que Talonetto ne devienne un jour un soutien un peu gênant pour l’indépendant procureur Courroye...
A vendre : Légion d’honneur totalement défraîchie et tenant à peine sur sa breloque. A ne porter que pour les grandes occasions. Désargentés s’abstenir.
Le plus étonnant dans cette affaire, c’est que les collaborateurs zélés (et peu regardant) qui reprenaient en choeur et avec force les propos de Claire Thibout recueillis par Mediapart selon lesquels elle avait retiré 50000 € le 26 mars 2007 à la BNP pour les donner à De Maistre (qui devait les donner à Woerth), reprennent tout aussi facilement (et avec une imprécision risible qui en dit long sur la connaissance du dossier par l’auteur : C. Thibout n’a jamais déclaré avoir remis 150000 € à Mme Bettencourt), sans se poser de question, les propos de cette même Claire Thibout qui affirme que cette fois elle se souvient que les 50000 € ont été remis à Mme Bettencourt le 18 janvier 2007.
En clair, Claire Thibout peut dire ce qu’elle veut (ou on peut lui faire dire ce que l’on veut comme Mediapart), changer de version et de date, c’est propos sont toujours acceptés et reproduits avec un rare aveuglement.
ceux qui vont morfler le plus, à part les députés UMP qui vont perdre leurs emploi pour avoir soutenu aveuglement un roitelet irresponsable, ce sont ses brillants conseillers qui ont, par leur superbe clairvoyance, fait commettre en 3 ans à ce pauvre président toutes les bourdes possibles et imaginables qu’un quidam quelconque mettrait 20 ans pour le faire.
Et beaucoup se gargarisent en disant que le pays est en fait gouverné dans l’ombre par ces gens là !!
pauvre de nous.
en tous cas, ils ne sont pas prêts de retrouver du travail.
« ils ne sont pas prêts de retrouver du travail »... ...croyez vous, hélas, ils ne sont pas comme nous autres lambdas, réussir ou non n’est pas un critère d’embauche chez ces gens là : voyez Alain Minc, ses « brillantes » réussites ne l’empêchent ni de parler dans tous les micros ni de conseiller notre roi !!!
Je ne sais pas si certaines choses sont vraiment connues , dans la biographie de M Woerth...
Sur son passage chez Andersen :
Recruté chez Arthur Andersen en 1981, il s’occupait alors d’optimisation
fiscale pour le compte de riches clients, comme Elton John. Il est
retourné dans ce cabinet seize ans plus tard, comme directeur associé,
après un long passage à Pechiney puis chez Bossard Consultants. Son job ?
Superviser les missions d’audit auprès de l’Etat et des collectivités
locales. Un monde qu’il connaissait bien en tant que maire, conseiller
régional et ancien membre du cabinet Juppé à Matignon. « Je l’ai recruté
sans entretien », confie son patron de l’époque, Philippe Peuch-Lestrade.
Woerth a démissionné fin 2001 pour gérer les comptes de la campagne
présidentielle de Jacques Chirac. Juste avant qu’Arthur Andersen
n’implose dans le sillage de l’affaire Enron. Une chance…
http://www.capital.fr/enquetes/hommes-et-affaires/les-petits-secrets-d-eric-woerth
Il est nostalgique de Andersen, société fermée suite au scandale Enron, peu apres son départ de ladite société : Or la brutale interdiction d’exercer qui a frappé Andersen, en 2002, a
engendré chez les collaborateurs colère et tristesse. Ce dépit a permis
de nouer des liens particulièrement forts entre les anciens. Pour Eric
Woerth, ministre du Budget, ex-Andersen, "les conditions de la
disparition du cabinet ont soudé tous ceux qui ont été meurtris par
l’injustice d’une mise à mort à cause d’erreurs commises par
quelques-uns. Il y avait un vrai attachement à cette organisation,
exigeante mais humaine.« Et le ministre d’ajouter : »J’essaie de passer
ne serait-ce qu’une demi-heure aux deux soirées annuelles.« Ces grands
»networking intensifs" peuvent attirer plus de 400 personnes. Ils se
déroulent dans des lieux prestigieux, obtenus gracieusement via le
réseau : les jardins parisiens de l’hôtel particulier de Morgan Stanley,
ceux de l’hôtel de Seignelay, les salons de Boffrand, au Sénat. "Nous
nous revoyons aussi lors de notre tournoi de golf annuel", raconte
Jean-Baptiste Devalland, chargé de la commission membres du réseau. Une
dizaine de clubs professionnels dédiés à la banque, à l’immobilier, à
l’entrepreneuriat, permettent aussi des retrouvailles en plus petit
comité. Pour Aldo Cardoso, directeur général mondial d’Andersen de 2002 à
2003, "les liens qui unissent les anciens sont comparables à ceux d’une
diaspora". http://www.lexpansion.com/carriere/le-club-tres-cote-des-anciens-d-andersen_225741.html
Plusieurs Arthuriens viennent d’être nommés chevalier dans l’ordre
national du Mérite et dans l’ordre national de la Légion d’Honneur,
venant ainsi consacrer une brillante carrière professionnelle.
Parmi ceux-ci, notre Président René PROGLIO, managing partner de
Morgan Stanley, et Valérie MEEUS, associé au sein du cabinet Ernst &
Young, font partie des heureux décorés de la Légion d’Honneur.
A noter également la nomination de Gilles PEDINI, associé au sein
du cabinet DELOITTE, qui devient chevalier dans l’ordre national du
Mérite.
----------------- Elle est pas belle la vie ?
Un petit mot sur Brossard :
Quand Éric Woerth résilie son contrat en 1989, il reçoit une prime de
fin de contrat équivalent à cinq mois de salaire, que la Chambre
qualifie de « pure libéralité »[7],[8]. Ce rapport s’interroge sur les audits commandés par l’ADO, dont certains sont assimilés à des « subventions indirectes ».
Certaines études sont commandés au cabinet Bossard Consultants, par
lequel il est embauché après avoir résilié son contrat avec l’ADO[4]. Il devient directeur du département conseil aux collectivités locales chez Bossard Consultants de 1991 à 1993. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Woerth#Consultant_en_entreprise
Successeur de Guy DRUT en Seine-et-Marne, Franck RIESTER est, à 33 ans, le benjamin du groupe UMP de l’Assemblée Nationale.
Diplômé de l’ISG et d’un master de gestion des collectivités
territoriales à l’ESSEC, Franck a débuté sa carrière chez Arthur
Andersen comme consultant au sein du département Secteur public, où il
avait comme associé Eric WOERTH, l’actuel Ministre du Budget, des
comptes publics et de la fonction publique. http://www.arthuralumni.com/public/carnet/index.php?start=140
Avec de telles relations, peut-on être au service de l’intérêt général ? Peut-on passer d’un poste dans des sociétés privées traitant avec les collectivités et l’état, à un poste de ministre, du budget, puis du travail ? A moins que l’on estime que l’intérêt général se limite aux intérêts des groupes financiers....
Pertinent ! Et quand on pense que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg..... On suppose que les autres richards ont mis la main au porte-monnaie de la même façon en contre-partie de « retour d’investissement »....je ne les citerais pas, tout le monde les connais, mais on peut se faire une petite idée sur la bande du fouquet’s...... Bref, la crapulocratie absolue.....
Il est dit du côté de Chamonix que les « guides de hautes montagnes » se seraient vus octroyer un régime de TVA très favorable (à creuser) depuis que M. Woerth est à bercy et que ce dernier sait se montrer très attentionné pour qui a ses faveurs. C’est un prince diraient même certains...
Il ne faut pas voir le mal partout, M. Woerth est tout simplement serviable. Il oeuvre pour l’intérêt général, certes, de particuliers, mais l’intérêt général quand même. On ne peut pas vraiment lui en vouloir, c’est la lecture de la république que l’on enseigne à L’UMP. Nous devrions plutôt nous réjouir d’avoir de si bons élèves en France.
Si le don fait pas Madame Bettencourt a respecté la limite
des 7500 €, qu’est-ce qui justifie le versement d’argent liquide à l’UMP,
pourquoi perdre du temps à aller chercher de l’argent liquide dans une banque,
alors qu’un chèque, un virement ou tout autre mode payement aurait aussi bien
pu faire l’affaire ?
Pourquoi ? Si ce n’est pour dépasser la limite autorisée,
aucune trace, autre que le témoignage de la comptable, qui ne peut prouver
formellement ses affirmations, donc c’est uniquement parole contre parole, et
la parole d’un ministre vaut plus que la parole d’une simple comptable.
Pour avoir un autre avis sur l’affaire Woerth, Banier, etc.,
suivez ce lien :
Il ne se passera rien a la rentrée, les français sont des veaux, ils sont verts de trouille.
Et même si ça bouge un peu, il feront comme en juin 68 = la « manif » des bourgeois aux Champs Élysée qui a mis un point final aux émeutes d’étudiants et d’ouvriers.
Il n’y a rien a attendre, juste a fuir si on le peut... Woerth, Maistre, le Nabot et tous ces Daltons peuvent dormir sur leurs 2 oreilles...
Nouvelle révélation : comment Liliane Bettencourt trompe le fisc.
Non, l’affaire Woerth-Bettencourt n’est pas terminée. Elle ne fait même sans doute que commencer.
Cette semaine, en effet, Marianne a pu prendre connaissance d’un certain nombre d’éléments du dossier fiscal de Liliane Bettencourt, la première contribuable française. Et notamment sa déclaration de patrimoine pour le calcul de l’ISF sur ses revenus de l’année 2006, ainsi que le courrier du fisc qui lui accorde le bénéfice du bouclier fiscal en 2008 sur ses impôts de 2007 (et donc sur ses revenus de 2007).
Ces nouveaux documents ne peuvent que relancer le volet politique de l’affaire, tant les passe-droits fiscaux dont l’héritière de L’Oréal bénéficie défient l’entendement.
Ces nouvelles pièces versées au dossier feront à coup sûr mauvais genre à la veille de la grande manifestation du 7 septembre contre la réforme des retraites.
Car ce que nous avons découvert est… effarant ! En décortiquant ces liasses de documents, on comprend tout à la fois l’incroyable injustice que représente le fameux bouclier fiscal à 50 %, mais aussi, mais surtout, l’impunité dont bénéficie une poignée de super-riches français. Sous l’ère Sarkozy, et de façon spectaculaire, mais, en réalité, depuis de longues années.
Où l’on découvre, en outre, qu’il est plus facile d’abuser le fisc quand on est riche que lorsqu’on gagne le Smic…
Quatre informations majeures à retenir :
1) En 2008, Liliane Bettencourt a touché non pas 30 millions d’euros de restitution au nom du bouclier fiscal comme il a été écrit, mais très exactement 32.665.513 euros.
2) Outre l’évasion fiscale déjà connue à propos de l’île d’Arros et de ses comptes en Suisse, il apparaît que Mme Bettencourt sous-évalue notoirement les biens immobiliers qu’elle déclare au fisc.
Notamment sa maison bretonne de l’Arcouest (3,9 hectares, 25 pièces, dépendance, tennis, piscine et vue imprenable sur l’océan : 827.000 euros !) et sa maison de Formentor sur l’île de Majorque en Espagne (2000 m2 de terrain, 7 pièces, 275 m2 habitables : 255.966 euros !).
Sans parler des demeures de M.André Bettencourt en Seine-Maritime dont l’une d’entre elles vaut sans doute le triple de la valeur déclarée au fisc.
3) La sous-évaluation rocambolesque des « meubles meublants » de ces différentes propriétés : 30.000 euros de meubles seulement à L’Arcouest, 24.000 euros pour l’hôtel particulier de Neuilly. Cette dernière demeure étant déclarée à 8,7 millions d’euros, les meubles devraient représenter environ 5 % de cette somme, soit 400.000 euros.
4) La sous-évaluation des bijoux (une centaine de pièces de toute beauté pour 6,3 millions d’euros) dont nous nous sommes procurés le constat d’huissier (voir ci dessous le procès-verbal de constat) qui les répertorie et la totalité des images.
Autre élément et non des moindres : selon nos informations, la régularisation de la situation fiscale de Mme Bettencourt, annoncée par elle-même fin juin, ne s’effectuerait plus à l’amiable. Elle fait désormais l’objet d’un ESFP : examen de situation fiscale personnelle. Autrement dit, le fisc épluche tout.
Du coup, Mme Bettencourt aurait provisoirement renoncé à réclamer le bénéfice du bouclier fiscal pour l’année 2010 en attendant la fin de la procédure de redressement.
L’intégralité de cette histoire hallucinante, documents et photos à l’appui, est évidemment à retrouver dans Marianne, samedi matin. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à l’évidence, le feuilleton Woerth-Bettencourt continue !