Affaire Boulin : Le nom de l’ancien Maire de Montfort l’Amaury cité par un témoin
Ce dimanche, trente deux années se sont écoulées après la découverte "officielle" du corps de Robert BOULIN, au petit matin à l'étang rompu en forêt de Rambouillet. A l'époque internet n'existait pas, n'enregistrait pas de données...
Il était impossible de consulter publiquement des informations que l'on pouvait ensuite vérifier, et recouper. Mais aujourd'hui, grâce à la toile on peut découvrir certains éléments qui n'ont jamais fait l'objet d'investigations, et qui mériteraient probablement de l'être...

Partons d'un document officiel* : Le mémoire rédigé par Maître BOURDON, avocat à l'époque (le document n'est pas daté) de Fabienne BOULIN-BOURGEAT aux fins de voir ordonner l'ouverture d'une information. (Article 189 du Code de Procédure Pénale).
Cet homme était toujours en civil ... le téléphone du salon a sonné et la responsable du salon, Chantal BOQUET, a décroché ; l’interlocuteur souhaitait s’entretenir avec le client en question, c'est-à-dire Monsieur LECARD.
Pour moi, Monsieur LECARD était un militaire de haut rang car il disposait d’un chauffeur avec voiture (...).
C’est ainsi que j’ai entendu Monsieur LECARD parler de BOULIN (...). LECARD était très énervé et ‘engueulait’ son interlocuteur. Il le traitait d’incapable et il parlait de la découverte du corps du ministre. C’est ainsi qu’il a évoqué plusieurs noms dont j’ai retenu deux noms. Il s’agit de Monsieur LE GUEN (phonétique) et SIGRIST (phonétique).
J’avais immédiatement noté les deux noms sur la page de mon agenda de rendez- vous. J’ai alors expédié dans les années 2002-2003 les deux pages au journaliste Bernard Nicolas (...).
Je ne me souviens plus du nombre d’appels que le militaire avait reçus. Mais ceci était très inhabituel car pour Monsieur LECARD, le salon était avant tout un moment de détente et de repos (...) ».
Il indique plus tard avoir rencontré Monsieur LE GUEN en Bretagne, alors qu’il était ivre.
Il précise :
« Il m’a fait les déclarations suivantes en me montrant une carte barrée d’un trait tricolore (sans autre précision), montré une arme qu’il avait sous son aisselle et m’a alors confié qu’il faisait parti du SAC et qu’il avait œuvré pour PASQUA et autres.
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